Compagnie de Varnel

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Compagnie de Varnel
Illustration.
Description Compagnie mercenaire au service de la voie des Empereurs
Monde New-Stendel
Existence Fondation au début du 4e siècle
Fondateur(s) François Aurélien Varnel
Alignement Impérial
Langues Stendelien
Religion Pyrisme
Gentilé Varnélite


La Compagnie de Varnel est un petit groupe mercenaire fondé par le vice-capitaine explorateur François Aurélien Varnel en l'an 315. La compagnie sert les intérêts de la noblesse impériale et frontalière, principalement sur le continent de New-Stendel. Les membres de la compagnie (nommées varnelites) suivent ardument les préceptes de la foie Pyriste, culte pour lequel la compagnie sert de branche armée.

Principes et Doctrines

Pour la Gloire des Empereurs

Bien que la cohorte de varnelites ne soit pas native à l’Empire (la majorité de ses membres venant de villes et villages sur ou proche des frontières impériales), leur dévotion et service à ce dernier est plutôt particulière. Endoctrinés dans la foi pyriste, les varnelites suivent des dogmes strictes dans un service éternelle aux trônes:

Ma loyauté à mes frères et sœurs ;

Ma vie pour l’Empire ;

Ma lame contre l’hérésie ;

Longue vie aux Empereurs.

Ces dogmes forment la base de la routine varnelite et pyriste, des prières matinales et nocturnes aux interactions qu’ils puissent avoir avec les autres. Cette vie stricte et réglementée, couplée à un amour excessif pour l’Empire (une vénération instruite par la propagande du Consulat et pyriste), leur vaut souvent le titre de fanatiques. Dire du mal de l’Empire et ses régents est raison suffisante pour valoir une exécution publique instantanée, bien que rarement effectuée intra frontières impériales. Tant bien le Lex Imperatorum (le texte fondateur de la foie pyriste) indique aux dévoués de suivre les préceptes édifiés par les Empereurs, l’origine du culte et de ses codex restent obscures.

Mercenaires loyaux aux Couronnes

“Plus nombreux sont nos ennemis, plus grande sera la gloire”

Lorsque la priorité de la compagnie est de défendre les terres sous sa protection, elle agit en tant qu’organisation de mercenaires soutenant le développement des relations entre les cités étrangères et l’Empire. En accord avec la gouvernance de New-Stendel, le comptoir assure principalement la sécurité de convois et des activités civiles sur les terres hors frontière qui ne font pas l’objectif d’une mission militaire impériale, de la guilde des Explorateurs, ou d'autres groupes armés.

La Vérité se partage

Le Varnelite est, avant tout, preux et croyant. Bien que la compagnie de Varnel soit le détenteur actuel des textes fondateurs de la foie pyrsite, il n’est pas nécessaire d’être Varnelite pour suivre le droit chemin. L’instruction des textes se fait par le biais de séminaires, de discours, de messes publiques ou de baptêmes de masse, que les varnélites surveillent attentivement. Suivre les principes du Lex Imperatorum et devenir pyriste est ouvert à toute personne s’intéressant aux vérités des Empereurs.

Histoire

Escouade de Varnel

humble débuts de l'Escouade de Varnel

Au début du 4e siècle, François Varnel entre dans la Guilde des Explorateurs comme novice, et commencera à se faire connaître dans les rangs de la guilde pour sa ferveur lors de chasses aux gobelins. En 305, il sera gradé quartier-maître explorateur, et forma sa propre escouade, qu’il nommera succinctement l’Escouade de Varnel. François fera sa mission principale d’assurer que son escouade devienne la plus connue de l’Empire, surpassant des groupes comme la 5e Exogile du Néo-Dominion, mais sans jamais atteindre la renommée des escouades des Sentinelles. Néanmoins, la réputation de l’efficacité de son escouade se répandit rapidement, et de nombreuses demandes de service à la guilde la nommait spécifiquement.

En 312, lors d’une mission en bordure de la forêt de Fanghorn', l’escouade fit la découverte d’un artefact dans les ruines d’une chapelle. L’artefact, nommé plus tard le Lex Imperatorum, était une tablette de pierre sur laquelle étaient inscrits différentes doctrines et préceptes, ainsi que les coordonnées d’autres fragments. François fit de la collection des fragments sa nouvelle mission principale, et au fur des années, devint convaincu qu’il s’agissait de reliques divines écrites par les Empereurs en personnes. L’escouade se transforma lentement en une formation plus inquisitoriale qu’exploratrice, servant ce qu'il était convaincu d'être la voix des empereurs.

Conformément aux doctrines du Lex Imperatorum, les missions de guildes entreprises par l’escouade se focalisèrent sur l'élimination aveugle de créatures et monstres interférant avec la vie de citoyens humains impériaux, favorisant l’exécution sans distinction au dialogue. Ces actes de violence gratuite et ainsi que leur position devenue radicale sur des sujets touchant la morale reçurent des réponses mitigées, certains soutenant les exécutions de masses, tandis que d’autres, notamment les représentants de la 5e Exogile, s’opposèrent au massacre sans justification.

Les yeux de l’escouade se ruèrent sur l’Exogile et, plus particulièrement, leur groupe d’origine, le Néo-Dominion. Convaincu que nombreux des fléaux de l’Empire originaient depuis la formation de l’alliance, l’escouade se retira des services de la Guildes des Explorateurs, et forma le groupe mercenaire de la Compagnie de Varnel le 56 Mérolia de l’an 315.

Compagnie de Varnel

le Fort Estelle, ancien fort de l'Empire, au Nord Ouest de New-Stendel
Inquisition Varnelite défilant les rues de Malenque

Suite à leur départ de leur dortoir à la guilde, la nouvelle compagnie migra vers New-Stendel, servant de gardiens et d’escortes pour les marchands impériaux sur les différentes routes menant à travers la forêt de Fanghorn ou les marais du Sud. Ces missions banales servaient d’opération de renseignement, cherchant toute information possible sur les activités des cités et royaumes de l’Ouest. La compagnie finit par prendre des missions menant vers le Nord ouest, au travers des terres du Néo-Dominion, accédant ainsi aux villes et nations frontalières de l’Empire, et commencèrent à trouver de nouveaux clients incertains de commercer avec l’alliance de peuples magiques dont la sphère d’influence ne faisait que grandir.

Prélude de la Tempête

Attisant les flammes du doute et des précautions, la compagnie lança une campagne de propagande pour la foi Pyriste et xénophobe dans les villages de Valcourt et Malenque, convaincant plus d’un que les peuples magiques étaient la source de nombreux de leurs maux. Au courant des années qui suivent, les rumeurs filent tel le vent aux quatres coins des villages frontaliers, et de la peur vinrent de nouveaux acolytes de la nouvelle foi dictée par le Lex Impératorum, la foi Pyriste. Les rangs de la compagnie mercenaire virent une croissance inédite, passant d’une quinzaine de membres à une grosse cinquantaine, sans compter les nombreux croyants qui cherchaient un lieu de culte.

En Agrevent de l’an 320, un jeune acolyte informa un des disciples de la compagnie d’un fort impérial délaissé aux abords de la mer Adariatique, au nord d’Adari. Le fort avait été abandonnées depuis plus de deux siècles suite à la chute du Dominion, et l’Empire n’avait pas repris la forteresse depuis. Les Varnelites s’emparèrent du fort, nommé le fort Estelle, et bâtirent le premier Bastion de Varnel, un quartier général et avant poste idéal pour continuer leur mission religieuse et leurs activités paramilitaires.

Le 1er Iffélia de l’an 321, la prise du fort Estelle fut annoncée publiquement[1]. La réception de l’annonce fut mitigée, faisant peu de résonance au-delà des villages frontaliers. Néanmoins, la nouvelle fut entendue par quelques nobles de la région, notamment par le maire de la ville d’Altengraf, sieur Valentin Roodhaus, qui voyait sa popularité faiblire dut aux maux économiques de la région et qui cherchait à donner la faute aux populations elfes ayant migrés de l’Est. La compagnie est engagée comme milice locale pour quelques mois, dans une mission qui sera nommée le Brazero d’Altengraf, au courant de laquelle près de 500 habitants seront arrêtés, jugés, et pour la plupart exécutés pour diverses accusations de sabotages, corruption, et de pratique de magie noire. Roodhaus s’engage à soutenir la compagnie, offrant fonds, hommes et loyauté à la cause, se convertissant au Pyrisme dans un baptême public, accompagné des survivants de la ville.

Les nouvelles de la conversion d’Altengraf parcourent les quatres coins de la région, arrivant même aux oreilles du 1er Consul de la Garde Volontaire, qui envoya un contingent de gendarmes sur place. Les gardes, réalisant que trop tardivement que les villes frontalières à l’Empire ne faisait pas partie de leur juridiction, retournèrent légèrement penauds, mais avec une missive destinée au commandement de l’armée, soutenant leurs activités dans l’Empire et clarifiant le rôle de la compagnie en dehors des terres impériales. Cette démonstration de bonne foi et de soutien mutuel d’activités au nom de l'expansion et la souveraineté impériale ne fit que croître la réputation et la légitimité de la compagnie, qui vit nombreux nouveaux membres rejoindre ses rangs. Cette notoriété valut l'arrivée du soutien du vicomte de Malenque, Gauthier de Mauxbaton, qui engagea sa propre milice locale à joindre les effectifs varnelites en 323 et finança l’achat de montures et quelques pièces d'artillerie. En contrepartie, la croissance devenue exponentielle de la compagnie et la proximité du Héraut comme allié permit au vicomte de Malenque d'accroître sa propre sphère d’influence, si bien que qu’en Fifrelune de l’an 325 il sera nommé Comte du Val de Malenque, détenant sous sa tutelle les villages de Altengraf, Hamelau, Horemboche, Malenque, Roncecourt et Valcourt.

En Pampelune de l’an 330, François fut invité à discuter avec le gouverneur Pencroff, qui le nomma chevalier impérial (un titre qu'il ne pensait jamais obtenir) et le commandita officiellement pour assurer la sécurité des routes sur New-Stendel[2]. Financé et équipé de matériel impérial, les varnelites entreprirent un assainissement méthodique des routes impériales rejoignant les nations frontalières au territoire sous l’emprise de l’Empire. La férocité et l’efficacité de la compagnie se font entendre, laissant croître la renommée des varnelites et de la foi pyristes. En 331, la première chapelle pyriste sur le territoire impérial est ouverte à Férincs avec la bénédiction du Maréchal Pencroff et du 1er Consul Zorn, instaurant ainsi le premier lieu pour le culte en terre sainte.

Pendant les années qui suivent, les effectifs de la compagnie ne font que grandir, atteignant 7000 combattants dispersés dans la région du Val de Malenque en 333, remplaçant toute gendarmerie locale et instaurant lentement une nouvelle législation ecclesiastique. Financés par le comte du Val, l’inquisition se voit équipée qu’une grosse vingtaine de pièces d'artillerie (appelée la “chorale divine” par les varnelites), que François fait utiliser dans la destruction de diverses caches de brigands ainsi que de nombreuses structures religieuses que l’inquisition classifiait comme païen ou hérétique. Il fit mettre des postes de gardes sur les routes menant vers l’Est au début de l'an 334, et plus particulièrement sur les routes reliant le Val au Néo-Dominion, dans le but de favoriser les commerçants impériaux vis-à-vis des artisans de l’alliance. Les commerçants de l’alliance furent arrêtés, inspectés, leur marchandise requisitionnée, et maltraités avant d’être renvoyés vers leurs terres d’origine.

Cette violence gratuite atteint son apogée en Nérévard 334, lorsqu’un cortège diplomatique de l’alliance destiné à rétablir des liens avec le comte du val est intercepté par une mission varnelite. A l'encontre des directives stipulé dans le contract dressé avec le maréchal, les diplomates furent incarcérés, questionnés, torturés, et exécutés au bûcher pour “défiance à la paroles des Empereurs et haute hérésie” sur la place centrale de Malenque sous le regard du Héraut et son entourage.

Campagne du Val de Malenque

Le matin suivant le bûcher, François met en route un plan dont il avait dessiné les détails depuis plusieurs années. Annonçant à la prière du matin que l’heure de la purge était arrivée, il reforma la structure globale de l’inquisition, prenant la charge de la moitié des forces inquisitoriales (+- 4500 hommes) et laissant les plus jeunes convertis en arrière pour le stricte minimum d’ordre dans la région du val sous la tutelle de l'évêque Van Guelis. Il ordonna ses forces vers le fort Estelle, amenant avec lui la moitié de la chorale infernale et une grande partie des chevaux disponibles. Il ordonne aussi une mobilisation générale de tout habitant apte à se battre, qu’il envoie vers Malenque pour suivre des entraînements militaires sous la tutelle de Van Gelis et ses officiers.

Fin Nérévard de l’an 334, les forces de Varnel réquisitionnent une trentaine de navires marchands et traversent la mer Adariatique sous couvert de la nuit, débarquant le 59 Nérévard autour de 4 heure du matin sur la côte ouest d’Adari sous couvert d’une nuit nuageuse. Accostant à quelques kilomètres des ruines maudites et prenant refuge dans les bois entourant la cité perdue, l'artillerie est déplacée en lisière de la forêt, prenant pour cible le Solum Adris, garnison de la 9e cohorte d’infanterie. François ordonne un raid sur le camp d’archéologues au sud du territoire, envoyant sa cavalerie lourde dans la pénombre. L’équipe de chercheurs de l’Institut Taspeur est prise par sursaut et se voit massacrée, laissant aucun survivant. Le camp est détruit, et pas plus d’une heure plus tard, les cavaliers remontèrent vers le nord-est des terres d’Adari, leur destination étant la route reliant le solum Adris aux terres de Lyndaë, François espérant pouvoir couper la fuite de la cohorte dominienne une fois les combats commencés.

Bataille du Solum Adris

A l’aube du 60 Nérévard, François ordonne le siège du fort, bombardant la structure depuis les bois, réveillant de force les soldats sur place. La 9e d’infanterie était en sous-effectifs de 3 centuries, et les renforts n'étaient pas prévus pour plusieurs semaines. Le bombardement continua pendant près de 3 heures, laissant le temps aux forces d'infanterie de Varnel de s’approcher sans contre-attaque majeure, les arbalétriers dominiens ne prenant pas le risque de se montrer sur les créneaux. Autour de 10h30, l’entrée du fort est forcée à coup de bélier, et les templiers pyriste se lance dans la mêlée contre les hallebardiers dominiens. Les forces pyristes sont repoussées, et les hallebardiers, sous couvert d’une nuée de carreaux, réussissent à former leurs lignes à l’entrée du fort. La chorale divine est remise en marche, ciblant les lignes néo-dominienne. La Première Lance Astoria Akunthil ordonne le départ immédiat d’une vingtaine de cavaliers légers en ordonnance vers les terres de Lyndaë, demandant un soutien militaire immédiat.

Vers 12h30, pendant que les forces de la 9e se renforcent à l’abris de l'artillerie dans les confins du solum, les messagers sont interceptés par la cavalerie varnelite. Des 20, 1 seul réussit à échapper l’embuscade, continuant sa route vers le fort Croisillon à Lyndaë.

Vers 15h, la chorale divine s’arrête, réalisant la futilité du bombardement continu, et avec le retour de cavalerie varnelite annonçant l'échappée d’un cavalier néo-dominien, François ordonne le replis temporaire de ses forces, préparant une reprise du siège du fort pendant la nuit. Le messager faisant bonne route, François estima que des renforts arriveraient endéans les 3 jours, et voulait assurer que les forces de l’alliance ne puissent solidifier leur position sur le moyen terme. L’objectif était donc de neutraliser le fort.

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Bataille de la Baie des Martyrs

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Bataille du Fort Estelle

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Bataille de Valcourt

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Bataille de Malenque

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Organisation et Structure

Hierarchie

La première forme d’organisation de la Compagnie de Varnel ressemblait fortement à une escouade d’explorateurs standard, bien que l’effectif soit un peu plus gonflé que d’autres groupes similaires. A son apogée, l’escouade de Varnel avait une vingtaine de membres, avec un capitaine (François Varnel), 2 sous officiers, 2 médecins et une quinzaine de fantassins.

Suite à l'indépendance du groupe et sa transformation en compagnie, les rangs et la structure sont revus pour démarquer un ordre plus inquisitorial, ainsi que formant le premier axe militaire de la foi pyriste. Les effectifs n’étant plus limités par une bureaucratie de guilde, la compagnie instaure une nouvelle hiérarchie, fondée dans les principes ecclésiastiques:

Tableau synthétique pour les officiers supérieurs
Chevrons Varnel Rang 5.png Varnel Rang 6.png Varnel Rang 7.png Varnel Rang 8.png
Grade Primus Evêque Exarch Héraut
Appellation "Monseigneur" "Monseigneur" "Monseigneur" "Monseigneur"
Commandement Délégation Évêché Cardinat Inquisition


Tableau synthétique pour les officiers subalternes
Chevrons Varnel Rang 2.png Varnel Rang 3.png Varnel Rang 4.png
Grade Disciple Lector Vicaire
Appellation "Mon Père"
"Ma Mère"
"Mon Inquisiteur"
" Mon Inquisitrice"
"Mon Grand-Inquisiteur"
"Ma Grande-Inquisitrice"
Commandement Serment Administration Mission


Tableau synthétique pour la troupe
Chevrons Varnel Rang 1.png
Grade Acolyte
Appellation "Mon Frère"
"Ma Soeur"
Commandement aucun

Héraut

Le héraut sert deux fonctions: il est le commandant en chef de la compagnie et de toute activité paramilitaire qu’elle entreprend, ainsi que la tête de la foi Pyriste, prêchant la parole divine des Empereurs et les textes sacrés du Lex Impératorum.

La mission primaire du héraut est la pérennité et la propagation de la parole divine sur les terres impériales et ses alentours. En campagne, le héraut coordonne le théâtre des opérations, ordonnant les formations, les routes à prendre, les stratégies à suivre, ainsi que d’assurer la réussite de la tâche à laquelle la compagnie est affectée.

Exarch

L’exarch est un officier supérieur secondant les fonctions militaires du Héraut, avec pour unique mission de soutenir ce dernier dans la coordination des opérations militaires ou de prendre le relais dans le cas où le Héraut n’est pas présent sur les lieux. Il fait partie du conseil militaire prenant les décisions critiques à l'expansion des activités de la compagnie.

Les exarchs sont sélectionnés par le Héraut.

Evèque

L'évêque est un officier avec deux fonctions. Dans sa fonction militaire, il coordonne les déplacements tactiques des évêchés, ainsi que coordonne avec le Héraut quant aux stratégies globales de la compagnie et des interventions de l’inquisition.

Cependant, sa fonction primaire est un rôle religieux. L’évêque fait partie du conseil religieux en contact direct avec l’Héraut, prenant les décisions critiques à l'expansion de la foi pyriste. Il se voit attribué une terre de juridiction où il administre les différents lieux de cultes (fixes ou mobiles). Il est continuellement en contact avec les lectors et vicaires qui assurent la gestion des différentes chapelles et stèles.

Tout comme les exarchs, les évêques sont sélectionnés par le Héraut.

Primus

Le primus est le premier rang d’officier supérieur de l'inquisition. Il est le point de relais entre les ordres du haut clergé et les dévoués.

Le primus est la tête d’une délégation et coordonne les troupes de façon plus administrative, se chargeant d’établir un ordre d’opérations et la logistique pour le bon déroulement des objectifs sur le terrain.

Vicaire

Le vicaire est, avant tout, un officier de combat, ayant étudié l’art de la guerre et de la purification au travers de multiples expéditions missionnaires ainsi qu’ayant rempli diverses missions d’escortes ou de purification d’hérésie.

Le vicaire coordonne les troupes sur le terrain, assurant le suivi des ordres du Héraut, ainsi que tient compte des résultats des missions dans de nombreux rapports. Le vicaire supervise aussi les exécutions, assurant que la forme est suivie dans le détail.

Enfin, le vicaire est le point de contact civil pour toute offre de travail, recueillant les annonces ou les contrats de la compagnie pour les présenter au Héraut via son Primus.

Lector

Le lector, aussi connu sous le nom de “scribe”, est le principal référent religieux de chaque mission. Sur le terrain, les lectors ont pour tâche de bénir les acolytes et de parjurer les ennemis avant, pendant, et après chaque intervention. Bien que leur rôle paraîtrait plus cérémonial, leurs activités et présence renforcent le moral et les croyances au sein du groupe et chez les clients.

Le lector sert aussi de prêcheur de foi auprès des populations civiles. Il organise les baptêmes, les bûchers, les exécutions, les nominations, les promotions et les sacrements.

Disciple

Le disciple est un soldat éduqué dans les principes religieux du pyrisme. Il accompagne les acolytes sur le champ de bataille, montrant le bon exemple, et soutenant le lector dans ses prières et ses serments. Un disciple à pour tâche de maintenir l’ordre pour 5 acolytes.

Acolyte

L’acolyte est le rang le plus bas que puisse avoir un croyant dans la structure militaire de la compagnie de Varnel. Les acolytes ne sont généralement pas des novices aux combats, ayant tenu des activités de mercenariat, gendarmerie ou militaire dans le passé. Ils sont sélectionnés par un Vicaire, et suivent un indoctrination poussée dans les préceptes de la foi pyriste, ainsi qu’un réapprentissage du combat à l’arme de combat rapproché (pic, kriegsmesser, masses…).

Echelons des groupes et Effectifs

Un cardinat est composé de 1 à 4 évêchés et est dirigé par un exarch, soit entre 609 à 2436 dévoués.

Un évêché est composé de 3 à 6 délégations et est dirigée par un évêque, soit 608 dévoués.

Une délégation est composée de 2 à 5 missions et est dirigée par un primus, soit de 41 à 101 dévoués.

Une mission est composée de 3 serments, d’un lector et d’un vicaire, soit 20 dévoués.

Une serment est composée de cinq acolytes et d’un disciple, soit 6 dévoués.

Types d’unité

Infanterie

Fondées sur des préceptes compris comme anciens, la compagnie de Varnel ré-instaure un armement plus traditionnel, concentrant leur entraînement quotidien dans le maniement de diverses armes de corps à corps.

Tableau synthétique des unités d'infanterie
Visualisation Varnel Jager.png Varnel Schutter.png Varnel Tempelheer.png
Nom de l'unité Jager Schutter Tempelheer
Armement Principal Pique Arbalète lourde Epée lourde
Armure Variable Légère / Pavois Lourde
Symbologie Varnel inf leger.png Varnel inf leger.png Varnel inf lourd.png

Jager
Le jager ( pr: Yägher, “chasseur”) est un combattant d’infanterie se servant principalement d’armes de corps à corps. Armé léger, c’est le fantassin commun de la compagnie. L'équipement du jager n’est pas standardisé, variant entre des gambisons simples aux demi-plates pour le torse, mais tout combattant est offert une salade à visière (casque) cérémoniale à son arrivée dans la compagnie. Au niveau de l’armement, les yäghers sont généralement munis de pic, de kriegs messers ou d’épées bâtardes.

Schutter
Le schutter (pr: Sghuteur, “tireur”) est un arbaletrier. Il est équipé d’une arbalète lourde, d’un pavois, et d’une lame courte de secours. Son armure est généralement légère, remplaçant souvent la cuirasse par une brigandine ou une demi-cotte de maille.

Tempelheer
Le Tempelheer (pr: Tëmpelhér, "templier") est un combattant d’infanterie lourde, équipé d’une armure de plates plus complètes que les jagers. Les tempelheren sont des combattants de chocs, servant un rôle de force brute et d’instigation de terreur chez les adversaires. Se sont les soldats les plus pieux de la compagnie et servent souvent comme figure de proue lors d’inquisitions. Leurs armes de prédilections sont les zweinhanders ou les morgensterns. Quand les moyens le permettent ou pour de longues distances, les tempelheren peuvent être mis à cheval.

Cavalerie

Tableau synthétique des unités de Cavalerie
Visualisation Varnel Wachthond.png Varnel Bloedhond.png
Nom de l'unité Wachthond Bloedhond
Armement Principal Arc / Epée courte Lance
Armure Moyenne Lourde
Symbologie Varnel cav leger.png Varnel cav lourd.png

Wachthond
Le wachthond (pr: Waghthönd, “chien de garde”) est un cavalier léger qui sert d’unité de reconnaissance. Muni d’un arc comme arme principale, il n’a pas pour vocation de charger un ennemi. Traditionnellement, le prix de leur monture faisait des wachthonden l’unité la plus précieuse de la compagnie, mais cette valeur fut revue suite au financement de la compagnie par différents sponsors. Le rôle est aussi donné aux membres plus faibles physiquement de la compagnie, leur permettant de toujours servir “la parole divine” sans pour autant devoir se blesser ou mourir sans raison.

Bloedhond
Le bloedhond (pr: Blouthönd, “Limier”) est un cavalier lourd servant de force de choc et d’intervention rapide. Muni de lance ou d’épée lourde et équipé d’une armure de plaque complète, les bloedhonden sèment la terreur sur le champ de bataille, chargeant droit dans les formations ennemies motivés par leur courage et leur loyauté irrévocable à la foi pyriste. Le bloedhond est différent du tempelheer dans le sens sur le champs de bataille, le tempelheer est mit pour soumettre l’adversaire et de suivre les procédures d’inquisition après les faits, tandis que le bloedhond intervient pour servir de juge et exécuteur pendant l’action même. Dans les rangs, on dit qu’un bloedhond qui ne ressort pas d’un combat drapé du rouge de ses victimes n’a pas accompli son devoir.

Bibliographie et Références