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Guerre de succession d'Atalante

734 octets ajoutés, 16 décembre 2022 à 12:33
Il fut décidé, pour que les combats ne s'attardent pas, que l'armée du nord se séparerait en deux colonnes aux objectifs distincts.<br>
En premier lieu, le maréchal Pencroff, le général Suljii et la générale Marvell; accompagnés du 4e corps d'armée, de la division de jeune garde et de la division de cavalerie, devaient se lancer dans les campagnes à la recherche des armées républicaines qui s'y formaient et risquaient de semer le chaos dans le pays.<br>
En parallèle de ce mouvement, les généraux Jihair et Darkalne, armés des 1er et 3e corps, devaient se jeter sur la route les routes de la capitale, ; et dans la mesure du possible déceler et anéantir l'armée du duc . Il fut alors décidé que le 1er et le 3e corps emprunteraient deux chemins différents, restants tout de même à trois heures de marche l'un de l'autre, de sorte à couvrir plus de terrain tout en cours restant capables de routese porter appui.<br>
Pour l'heure, et conformément à leurs consignes, alors que la jeune garde approche des portes sud de la ville, le 4e corps d'armée du général Suljii se présente par l'ouest. Le Nord et l'Est, pour palier à toute sortie adverse, est couvert par la division de dragons et la brigade de cavalerie lourde de la jeune garde.<br>
L'attaque débute alors dans les faubourgs Ouest et Sud, et tourne rapidement à l'avantage de la Garde Volontaire plus aguerrie. En outre, l'armement incomplet des républicains et les préparations sommaires de leurs défenses ne leur permettent pas d'offrir une résistance suffisante. Ils n'en combattent non moins, et même d'autant plus bravement, et ne cèdent du terrain qu'aux prix d'une lutte acharnée. Durant les combats, le maréchal Pencroff est d'ailleurs touché au flanc par une balle d'arquebuse qui ricoche sur ses côtes, dont deux se brisèrent à l'impact. La blessure du maréchal provoqua un vif émoi parmi les carabiniers de la jeune garde, qui portèrent immédiatement leur chef à l'arrière pour y être soigné par le colonel Kavendix, son chirurgien-major.<br>
Finalement, vers deux heures du matin, la tête de colonne du 4e corps d'armée pénètre au coeur de la ville. Quelques minutes plus tard, c'est le maréchal Pencroff et la générale Wendy en personnes personne qui y font fait irruption, ayant pris remplacé le maréchal au devant des troupes de jeune garde pour diriger directement leurs efforts.<br>
Là, dans les grands entrepôts des Halles aux grains de la ville, ils trouvent les derniers combattants républicains en état de se battre. Ces derniers, vaincus, acceptent alors de se rendre à condition de pouvoir rassembler leurs blessés et leurs unités isolées.<br>
Le maréchal Pencroff , depuis le poste médical, leur accorde ces conditions, justifiant cette largesse par la volonté de la princesse Anne; avançant que cette dernière ne souhaite pas voir couler plus longtemps le sang de son peuple. Ces mots trouvent echo dans la réputation de la princesse auprès de la population et au fait que la garde, malgré ses moyens, n'a pas bombardé la ville. Obligés par l'affection de la princesse et les faveurs de la garde pourtant victorieuse; les républicains présents promettent alors de ne plus prendre part aux combats et de rester dans les campagnes, promesse qui n'engage cependant pas les 60 000 républicains restants au Nord du pays et directement commandés par le général hippomène.<br>
Enfin, au lendemain de la bataille, la colonne de la garde commandée par le maréchal Pencroff et le général suljii cantonne à Clymene, et passe les trois jours suivants à traiter les blessés et enterrer les morts. Malgré la douleur que lui inflige sa blessure aux côtes, le maréchal refuse d'être évacué et continue sa mission.<br>
Quelques jours plus tard, poursuivant toujours l'objectif d'arrêter les troupes du général Hippomène, la colonne prend la route du Nord d'Atalante, et s'éloigne ainsi de la capitale et des 1er et 3e corps d'armée.<br>
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