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Guerre de succession d'Atalante

2 260 octets ajoutés, 16 décembre 2022 à 20:25
Ce dernier, averti par des survivants de l'échec de son alliance avec le duc et de la mort de se dernier, ainsi que de la capitulation en rase campagne de son armée; s'est en effet décidé à envoyer au-devant de la garde une partie de sa propre armée pour leur interdire l'accès à la capitale Atalante, ou tout du moins essayer d'entraver leur progression et de réduire leurs forces.<br>
Les 50 000 hommes de la faction princière qui barrent alors la route des deux corps de la garde se trouvent alors être des unités d'élite de l'armée régulière royale restées fidèles à l'actuel régent de fait. Contrairement aux armées républicaines ou ducales, il est donc à craindre pour les généraux de la garde que ces soldats, fussent-ils moins nombreux que l'armée du duc, ne présentent une menace plus réelle.<br>
Conscients que, se trouvant aux abords directs de la capitale, il y avait fort à parier que l'ennemi leur opposerait à présent ses meilleures forces; les généraux de la gardent restèrent fort heureusement circonspects devant cette nouvelle menace et ne se laissèrent pas emporter par leur élan.<br>
Ils stoppèrent leur progression à quelques lieues de l'ennemi, et entreprirent de déployer leurs deux corps en système divisionnaire de sorte à aborder l'ennemi par plusieurs points à la fois, tout en tirant profit de leur nombreuse cavalerie pour saisir toute opportunité d'exploiter une faille dans le dispositif adverse.<br>
Il fut donc décidé que le général Jihair, accompagné de la 1ère division d'infanterie, attaquerait de front, soutenu à sa gauche par la 2e division d'infanterie et appuyé par sa brigade de cavalerie. Le général Darkalne, de son coté, devait s'avancer par la droite à la tête de la 5e division d'infanterie. Il serait alors flanqué à sa propre droite par la division étrangère qui devait tenter le débordement, et serait appuyé par la 3e brigade de cavalerie qui graviterait entre les deux divisions.<br>
Quand les 1er et 3e corps s'avancèrent finalement en direction de l'armée princière, ce furent donc en quatre divisions et deux brigades qu'ils abordèrent l'ennemi.<br>
Les troupes princières, de leur coté, s'étaient disposées en deux lignes appuyées, au troisième rang, par des colonnes. Cette disposition en ordre mixte, savamment exécutée, laissait sans mal entendre qu'il s'agissait là de troupes entraînées et aguerries, comme s'y étaient attendus les généraux de la garde.<br>
Le but d'une pareille formation était d'offrir une grande puissance de feu sur l'avant et sur un large secteur, tout en rendant difficile la pénétration de la ligne de front par des unités de choc ou de cavalerie. En outre, la présence de colonnes sur les arrières du dispositif permettait de disposer de réserves maniables et également réparties, facilement déployable sur les ailes ou sur l'arrière.<br>
Dès lors, il sembla évident qu'une attaque frontale ou un simple débordement par une aile ne serait pas possible, du moins pas sans souffrir de pertes considérables, ce à quoi se refusaient les généraux de la garde. Optant pour une attaque en ordre divisionnaire, ils se donnaient alors une plus grande manœuvrabilité et se permettaient de graviter rapidement autour de l'ennemi pour le forcer à se redéployer constamment, attendant une faute de sa part pour fondre sur lui.<br>
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