Lyndaë
| Lyndaë | |
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| Dénomination | Le Royaume de Lyndaë |
|---|---|
| Description | soon |
| Monde | New-Stendel |
| Existence | 58 Mérolia de l'an 68 du Calendrier Erachien |
| Fondateur(s) | Zaryen |
| Souverain(s) | Atanwë Ri Arandil |
| Alignement | Néo-Dominion |
| Langues | Stendelien, Elfique |
| Personnages illustres | Zaryen, AntoineKia, Tonacs, HRigou |
| Gentilé | Lyndaïen(ne) |
| Frontières | Kutzenbach, Föddaksa |
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Sommaire
Histoire
Préface
Avènement du Lybu
Règne de la honte
1ère Guerre Civile
Royauté et inutilité
Roi Zaryen et sa cours
2nd Guerre Civile
République et Expansion
Livre III : L’aube d’un nouvel ordre, Extrait du Codex de la Nouvelle République de Lyndaë, année 296
« Nul ne sut véritablement ce que ressentit Atanwë Ri Arandil, lorsqu’au matin du Quatrième Fifrelune de l’an 269, le silence froid de la chambre royale révéla le décès du dernier monarque de la lignée divine du Lybu. Le roi Zaryen gisait paisiblement, emporté par l’usure de son cœur, alors même que le royaume tout entier se consumait encore dans les braises d’une guerre civile sans nom. Ce fut la Guerre de l’Arbre Fendu, la guerre des frères, celle qui opposa haut-elfes et sylvains au sein des bois sacrés d’Elen Thalas, sous la couronne gigantesque de l’Aldaron. » La disparition de Zaryen, souverain sans héritier, scella l’effondrement de l’ordre ancien. Tandis que l’Escadron d’Automne sécurisait les bastions du centre, l’Autorité Magique, désormais cantonnée à la capitale, protégeait les sièges du pouvoir. Les sylvains, persuadés d’un régicide orchestré par les haut-elfes, proclamèrent l’indépendance et se retranchèrent au pied de l’Aldaron, refusant tout dialogue.
Dans la tourmente, le Palais du Grand Bois, siège historique de la royauté lyndaïenne, fut entièrement démantelé. Ses pierres, ses poutres, jusqu’aux statues sacrées furent réemployées pour la reconstruction de la ville nouvelle. La falaise même sur laquelle s’élevait le palais fut en partie pulvérisée, nivelée pour devenir des terres agricoles destinées à nourrir la capitale renaissante. Symbole d’un passé révolu, l’Aldaron, l’Arbre Sacré d’Elen Thalas, fut abattu dans des circonstances troubles : officiellement, il périt sous les feux croisés des combats, mais dans les murmures populaires, on accuse les séparatistes eux-mêmes d’avoir commis cet acte irréparable dans une folie destructrice.
Repoussés au-delà des Monts de Foddaska, les derniers irréductibles sylvains s'enfoncèrent dans les terres sauvages, entretenant une guerre larvée faite d’embuscades et de sabotages. Dans ce vide de pouvoir, le Néo-Dominion proposa son appui à un homme : Atanwë Ri Arandil. Exilé de Ména-Lithui après avoir été déclaré traître lors de la guerre contre l'Empire, devenu simple conseiller sous Zaryen puis figure controversée à Lyndae, Arandil accepta la lourde charge de régenter la nation. Le 5e jour du Quatrième Fifrelune, la République de Lyndae fut proclamée.
Arandil énonça une promesse solennelle : « De grosses réformes pour un peuple meurtri, et de l’engagement pour anticiper l’avenir. »
Les premières semaines de la République furent austères. Le Régent ordonna un recensement général : terres, récoltes, finances, état des armées. Rapidement, les abus des anciennes élites furent révélés. Commerçants véreux, nobles félons et parasites furent dépouillés de leurs biens et proclamés « Ennemis de l’État ». Un nouvel ordre, plus rigoureux, émergeait. À l’extérieur, Lyndae conservait ses alliances. Foddaska et Kutzenbach restaient des partenaires fiables, tandis que le soutien du Néo-Dominion consolidait la position de la jeune République sur la scène politique des mondes connus. Car Arandil nourrissait une ambition claire : placer Lyndae, dans les trente prochaines années, parmi les grandes nations respectées tant sur Stendel que sur New Stendel. Bien que toutes ces terres demeurent féodées à l’Empire de Stendel, il entendait donner à Lyndae une voix forte et incontournable, capable de peser dans les décisions impériales et intercontinentales. Dans le même temps, une grande réforme agraire transforma les paysages : les cultures de coton furent remplacées par des céréales plus nutritives et des systèmes d’irrigation furent déployés pour garantir la sécurité alimentaire. La menace de famine, omniprésente après la guerre, fut écartée.
Puis vint l’annonce du grand chantier : la création du nouveau centre économique et militaire à Ciryandil. Située au-delà de la Montagne de Lyndae et derrière les ruines de la forêt d’Elen Thalas, cette vaste plaine longtemps délaissée allait devenir le cœur battant de la future expansion. Un appel d'offres fut lancé, attirant bâtisseurs, architectes et ingénieurs de tout le Néo-Dominion. L’objectif était clair : ériger un port militaire majeur pour la force de projection navale de l’alliance, ainsi qu’un carrefour commercial capable de rivaliser avec les plus grandes cités du continent.
Parallèlement, l’armée se restructurait. L’ancienne Autorité Magique, jadis organe d’élite du royaume, fut transformée en Escadron des Parses, placé sous le commandement direct du Régent. Une décision nécessaire, justifiée par l’instabilité persistante… mais qui inquiétait certains membres de l’Assemblée. Déjà, des voix s’élevaient pour défendre les principes démocratiques naissants. La construction du fort du Croisillon, première pierre de la nouvelle architecture militaire, acheva d’attiser la méfiance. Le redéploiement de l’Escadron des Parses en ce point stratégique protégeait certes les frontières, mais soulevait aussi de vives interrogations sur la centralisation du pouvoir.
Ainsi s’ouvrit l’ère de la République et de l’Expansion, entre rêves d’un avenir glorieux et peurs sourdes d’une dérive autoritaire. Atanwë Ri Arandil gouvernait d'une main ferme mais mesurée, au croisement de toutes les tensions : entre l’espoir d’un monde nouveau, les rancunes anciennes, et la vigilance des alliés comme des ennemis. Et nul ne savait encore ce que l’Histoire retiendrait de son règne.
Monarchie ou Dictate du Lybu
Livre IV : L’idée qu’on se fait du royaume
Ces dernières années ont vu l’effacement progressif de la République de Lyndaë au profit d’un régime monarchique centralisé. Derrière les apparences de prospérité, chiffres économiques en hausse, investissements dans les infrastructures comme le port de Ciryandil ou le renforcement des réserves financières, une transformation politique majeure s’est opérée, orchestrée dans le silence des couloirs du pouvoir par Atanwë Ri Arandil. Profitant de la stabilité retrouvée et de sa légitimité croissante, Arandil fit taire une à une les voix républicaines encore actives. Son couronnement, célébré dans tout le royaume, fut présenté comme le retour à une continuité monarchique ancienne. Dans les faits, il s'agissait surtout d’une transition vers un pouvoir personnel, où le monarque concentre entre ses mains les rênes politiques, militaires et spirituelles. Le nom de « Grand Royaume de Lyndaë » fut adopté, et avec lui, la naissance d’un ordre nouveau.
Le KSIAG (Corps Spécial d’Ingénierie et d’Avant-Garde) fut créé pour incarner ce nouveau visage du pouvoir royal. Sous les ordres directs du roi, ce corps d’élite réunit les compétences du commandement militaire (Kiryassë), de la défense (Sanda), du savoir et de la technologie (Isto), de l’autorité royale (Aranya) et de l’avant-garde rapide (Gwaew). Un outil d’intervention polyvalent et redoutable, conçu pour répondre à toutes les menaces, visibles comme invisibles, sur le territoire lyndaïen et au-delà.
L’ancienne institution du St-Soleil, autrefois puissante et influente, fut ciblée par une purge méthodique. Sous couvert de réformes administratives et de sécularisation, l’ensemble de son clergé fut dissous ou assimilé de force. Derrière cette manœuvre, l’opération secrète baptisée « Isil » mit fin au culte, ouvrant la voie à une nouvelle vénération, cette fois-ci dirigée depuis le sommet de l’État. L’asservissement total du St-Soleil fut suivi par l’incorporation complète des régions de Foddaska et Kutz. Ces deux provinces, longtemps aux marges du royaume, furent absorbées dans les « Domaines Sacrés du Grand Royaume de Lyndaë ». Sur le papier, il s’agissait d’un retour à l’unité spirituelle ; en réalité, il s’agissait d’une intégration militaire à peine masquée, appuyée par le redéploiement de troupes dans ces zones stratégiques. Le fort du Croisillon, une structure militaire récemment achevée, devint le siège de l’Escadron des Parses – l’héritier direct de l’ancienne Autorité Magique. Ce changement de nom reflète bien plus qu’une réforme : il incarne la militarisation complète de la magie au service du pouvoir royal. À l’ouest, le vieux fort Rhîw fut restauré à proximité du lac Hattarajärvi, où une concentration magique anormale fut détectée. Un cimetière oublié se trouve sous ce lac gelé, abritant les restes d’un ancien dragon putréfié. Lieu interdit aux civils, il est désormais surveillé par une garnison mixte de mages et d’ingénieurs militaires. L’objectif officieux : lancer une opération pour s’emparer du dragon et le réanimer. Si cette créature peut être contrôlée, elle deviendrait une arme de destruction massive sous bannière lyndaïenne.
Les activités du pouvoir royal ne se limitèrent pas aux frontières. Un réseau de surveillance fut étendu dans les îles voisines, où un mouvement xénophobe et hostile aux non-humains semblait émerger. Une mission de reconnaissance y fut envoyée en toute discrétion. Si la menace reste diffuse, le haut commandement la prend très au sérieux. Les relations diplomatiques, elles, furent habilement cultivées. Avec le Néo-Dominion, une coopération stratégique permit d’acheminer des ressources via la ligne CATS, reliant la citadelle au cœur du royaume. L’armée lyndaïenne apporta son soutien logistique aux troupes dominiennes dans leurs campagnes à Adari, ce qui permit à Lyndaë d'accroître son poids diplomatique dans la région.
En vérité, le projet initial de Arandil est désormais accompli : placer Lyndaë à la table des grandes nations de ce monde, au même titre que celles de Stendel et New Stendel, au sein de la sphère d’influence stendellienne à laquelle elle demeure féodée d'une certaines façon. Le royaume, jadis république, est devenu un acteur incontournable du jeu géopolitique, s'imposant par la force, l'ordre, et une vision implacable. Mais cette réussite a un prix : la démocratie a disparu, le pouvoir est verrouillé, les opposants se taisent ou disparaissent. Le peuple, rassuré par l’ordre et le confort matériel, célèbre encore son roi. Pourtant, dans les hautes sphères, tous savent qu’il ne s’agit plus d’un royaume… mais d’un régime dirigé d’une main de fer par un seul homme.
La Campagne d’Óldenburg
Royaume Eternel ou la mort
Lybu seul le sait
Etymologie
Régions
Formation
Géographie
Description générale
Localisation
Climat
Société et Institutions
Gouvernement
Système politique
Le royaume de Lyndaë repose sur un système monarchique de droit divin, centré autour du Trône de Printemps, siège sacré du pouvoir elfique. La légitimité du monarque provient directement de la déesse Lybu, présente dès l’Ère de la Création.
Selon les textes anciens, c’est Lybu elle-même qui, en insufflant la magie à la première ère dans le cœur des elfes, leur confia la garde de la lumière et de la vie éternelle des forêts. Elle aurait désigné la terre de Lyndaë comme Terre Sainte des Enfants de la Lumière, leur conférant le titre d’Imperatum Aelfe, c’est-à-dire Empire des Elfes.
Ainsi, le monarque de Lyndaë n’est pas seulement un chef d’État, mais aussi le Représentant vivant de la Volonté de Lybu.
Le royaume de Lyndaë a traversé plusieurs formes de gouvernement au fil des âges : d’abord une monarchie de droit divin, puis une république, avant de revenir à un modèle monarchique centralisé. À l’origine, le pouvoir était partagé : le souverain régnait en concertation avec l’assemblée des anciens et le clergé du Saint-Soleil. Après la réforme majeure de l’an 269 (Ère Erachienne), une république naissante s’est vu confier le gouvernement par le régent. Plus tard, le retour à la monarchie a marqué une concentration du pouvoir dans les mains du monarque.
Les principales caractéristiques du système actuel sont :
- Le Trône de Printemps : Pouvoir suprême de Lyndaë. Il concentre la direction politique, militaire et spirituelle du royaume. Le ou les souverains incarnent la bénédiction de Lybu sur la race elfique de par son.
- Le Conseil des Seigneurs (I’Curwë Telcontar): Etat-major royal qui joue un rôle consultatif, soumis au monarque.
- L’Autorité du Saint-Soleil (Anarya en’Anor): Institution religieuse vénérant Lybu et préservant les rites liés à l’Aldaron et au Cœur de la Forêt. Elle conserve un rôle moral et rituel, mais ses pouvoirs politiques sont désormais réduits.
- Les Gouverneurs Généraux (Aran’Curwë): Représentants directs du Trône de Printemps dans les provinces et territoires extérieurs du royaume.
Chaque Gouverneur Général agit comme bras exécutif du Trône, appliquant la politique royale, supervisant les armées locales et garantissant la stabilité impériale. Ils sont souvent issus de la noblesse militaire ou du clergé, et leur fidélité à la Couronne est absolue.
Une armée de métiers, organisée en pôles spécialisés, dépend directement de la couronne.
Ce système permet au Trône de maintenir son autorité sur un vaste territoire tout en assurant une présence constante de la volonté divine de Lybu à travers le monde elfique.
Souverains
| Nom | Titre | Période de règne |
|---|---|---|
| Lybu | L’Ère de la Création | -4000 |
| ??? | (Inconnu) | -4000 à -983 |
| Vaerion Zi Zaryen | — | -983 à -637 |
| Liraën Vi Zaryen | — | -637 à -418 |
| Eryndor Ri Zaryen | — | -418 à 0 |
| Elarion Vi Zaryen | Père Fondateur | 0 à 88 |
| Kaelthir (Antoine)Kia Kaelthir | Règne de la Honte | 88 à 105 |
| Théren To(nacs) Aelendir | La Royauté Inutile | 105 à … |
| Sylthar Ji Zaryen | Le réformateur | … à 262 |
| Le Néo-Dominion | Régence | 262 à 262 |
| Atanwë Ri Arandil | Dictate du Lybu | 262 à … |
Diplomatie
Economie
Monnaie
Démographie
Forces Armées
Au cours des siècles, les forces armées de Lyndaë ont connu de grandes réformes. À l’origine, ce qui était l’Escadron d’Automne, placé sous les ordres directs du Roi, et l’Autorité Magique, sous l’autorité de l’institution religieuse du Saint-Soleil, ont complètement disparu pour laisser place à une armée de métier divisée en trois pôles :
Culture
Langues
Religion
La Foi du Saint-Soleil
« Na’thil en’lara, anor lye thalan » — Que la lumière guide nos âmes.
Au cœur de la Cité de Lyndaë, les chants du Saint-Soleil résonnent chaque matin lorsque les rayons dorés percent les verrières de cristal. Cette foi millénaire, pilier spirituel des elfes de la région, unit la lumière, la nature et la vénération de leur déesse-mère : Lybu, la Lumière Eternelle.
L’Aldaron, l’Arbre-Âme
Au centre du Grand Sanctuaire s’élève l’Aldaron, l’Arbre-Âme, si vaste que ses branches percent les nuages. Ses racines d’argent s’enfoncent profondément dans la terre bénie de Lyndaë, s’enroulant autour d’un joyau ancien : le Cœur de la Forêt, un cristal vivant datant de l’Ère de la Création. Les sages disent qu’en approchant son oreille du sol, on peut entendre le battement régulier du Cœur, semblable à celui d’un être endormi. Ce son, appelé « Lira en’Lybu » — le Souffle de Lybu —, serait la preuve que la déesse veille encore sur son peuple.
Le Clergé du Saint-Soleil
La religion du Saint-Soleil est guidée par le Patriarche Elandor Valëniel, descendant des premiers gardiens de l’Aldaron. Vêtu d’un manteau tissé de fibres d’or et de feuilles bénies, il préside aux cérémonies de l’Ael'thil, moment où la lumière et la nature se rejoignent dans un équilibre parfait pour communier la déesse.
À ses côtés servent :
Iriel Shaëlyn, Heryane en’Cuilë — Dame du Cœur, gardienne des secrets du cristal sacré.
Thalanor en’Mireth, Aran’Solarë — Seigneur du Soleil, chef de l'inquisition du culte, chargé de défendre le sanctuaire et de purifier les lieux corrompus par les ténèbres.
Naeven Liraël, Curuvar en’Lira — Savant du Souffle, érudit des flux magiques issus du Cœur.
Eruveth Lómëan, Taur’hír — Seigneur des Arbres, qui enseigne la parole silencieuse des arbres et la communion avec les esprits sylvestres.
Le Silence des Éclipses
« Nai’Lor en’Anor, i’mornië cuilë. » — Quand le Soleil se tait, la vie retient son souffle.
Parmi les peuples de Lyndaë, aucune nuit n’est plus redoutée ni plus sacrée que celle de l’Éclipse. Lorsqu’Anor, l’Astre-Lumière, s’efface derrière le voile de l’ombre, les fidèles disent que Lybu ferme les yeux pour rêver. C’est un temps suspendu, ni jour ni nuit, où le monde glisse entre deux souffles, et où le battement du Cœur de la Forêt résonne plus fort que jamais sous les racines de l’Aldaron.
Les prêtres l’appellent “L’Heure du Voile”, An’Lira en’morna, et nul ne parle alors à haute voix dans les rues de Lyndaë. Les verrières des temples sont couvertes de draps d’argent, les chants se taisent, et seule la vibration sourde du cristal sacré accompagne la cité plongée dans une lueur grise. On dit que durant ces instants, les esprits anciens marchent à nouveau parmi les vivants.
Signification Spirituelle
Pour les croyants, l’éclipse n’est pas une fin mais une épreuve de foi. C’est le moment où la lumière s’efface pour éprouver les cœurs, où chaque être doit porter sa propre flamme intérieure jusqu’au retour de Lybu. Les anciens enseignent :
« Celui qui garde la lumière dans l’ombre, celui-là devient lumière. »
On raconte que, lors de la première éclipse, le Cœur de la Forêt s’est mis à battre si fort que ses pulsations se sont propagées dans tout Lyndaë, réveillant les arbres et les rivières. Depuis, chaque battement pendant l’éclipse est perçu comme un serment de la déesse : tant que son cœur résonne, la lumière reviendra toujours.
Symbole et Croyance
Pour les fidèles du Saint-Soleil, la lumière n’est pas qu’un phénomène céleste : elle est l’essence même de la création, un feu éternel nourri par le Cœur de la Forêt et par les âmes des vivants. On raconte que le jour où le Cœur cessera de battre, les racines de l’Aldaron se flétriront, et Lybu s’endormira à jamais — plongeant Lyndaë dans une nuit sans aube.
Mais tant que le chant des prêtres s’élève dans la langue ancienne, tant que la lumière effleure l’écorce du grand Arbre-Âme, Lybu veille.
