Férincs

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Férincs
Illustration.
Dénomination Le marquisat de Férincs
Description Férincs est un marquisat situé à la frontière Nord de l'empire.
Monde Stendel
Existence 4 Nérévard de l'an 105 du Calendrier Erachien
Fondateur(s) SuperCat81
Souverain(s) Pencroff, Wendy Marvel
Alignement Impérial
Langues Stendelien
Gentilé Férinxien


Le marquisat de Férincs est un territoire d’allégeance impériale situé non loin de la frontière Nord de Stendel. Fondé en l'an 105 de notre ère, le village tire ses racines d'une ancienne cité nommée "Féronincs" servant de refuge à la civilisation pré-impériale des "Félinxiens".

Histoire

Férincs est une "ville nouvelle" recrée le 4 Nérévard de l'an de grâce 105 sur les ruines de la ville antique de Féronics, du nom du dieu éponyme (enfin la ville est l’éponyme du dieu). Historiquement, Féronincs était le berceau des Félinxiens, un peuple d'hommes-chats qui s'était dispersé avant l'ère impériale suite à un conflit, et qui n'a cessé d'être en "voie d'extinction" que depuis la fondation de Férincs. C'est donc en l'an 105, avec l'aide de guerriers de Dolgarund, qu'une nouvelle colonie s'installa sur les ruines de l'ancienne cité.

De cette colonie naquit un village, Férincs, qui fut rapidement doté d'un port de pêche. Des fouilles archéologiques furent organisées sur place pour retrouver les vestiges de la lointaine aïeule du village, et l'annonce de la recréation d'un peuple d'hommes-chats fit converger vers le village de nombreux nomades de tous poils désireux de retrouver leurs semblables, ainsi que de nombreux aventuriers de toutes races qui vinrent se mêler à la population locale.

Idéalement située au confluent d'un fleuve menant aux mers du nord de Stendel, l'activité fluviale et maritime offrit rapidement à la ville toute la prospérité dont elle avait besoin et une abondance de vivres qui y rendait la vie fort agréable pour quiconque aime le poisson. La direction de la ville fut confiée à un consul (sorte de roi élu par le peuple parmi les anciens conseilleurs) aidé par un chaman (adjoint direct du consul, également élu) et par des conseillers.

Enfin, de l'an 105 à notre ère, en l'an de grâce 274, il ne se passa plus grande chose et la vie sur place sembla suivre son cours paisible.

Fin 274 cependant, le village fut brutalement secoué par une invasion barbare aussi sanglante que soudaine, au cours de laquelle une partie de la population fut massacrée; l'autre partie tombant sous le joug ennemi. Les envahisseurs, des colons nordiques du royaume d'Auersdatte, avaient alors pour ambition d'utiliser le port de Férincs comme base avancée pour leur prise du contrôle maritime au nord de l'empire. On apprit, plus tard, qu'ils ambitionnaient d'enlever la population locale pour la vendre à d'obscurs réseaux esclavagistes; la race des hommes-chats étant prisée des trafiquants les plus odieux.
Fort heureusement, une intervention rapide du Corps des Maréchaux, commandé par le maréchal d'empire Bonaventure Pencroff, anéantit en quelques jours tous les plans barbares; reprenant la petite cité portuaire et massacrant les forces ennemies. Le territoire de Férincs fut sauvé, et les affronts qu'il avait subi devaient, plus tard, être vengés pendant l'opération de représaille que fut la Campagne d'Auersdatte.

Après cet épisode sanglant, le maréchal Pencroff décida de prendre en main la bourgade meurtrie pour la défendre. Il lança une procédure de reprise auprès des autorités impériales concernées pour faire de ce modeste territoire un marquisat, c'est-à-dire un fief sous autorité nobilaire.
En 278, le gouvernement impérial valida cette requête et le marquisat de Férincs fut fondé et placé sous la gouvernance du maréchal Pencroff.

En 280, la construction du manoir de la commanderie fut achevée, et le maréchal vint y prendre ses quartiers.
Si il ne devait s'agir, au début, que d'une résidence secondaire; le nouveau marquis prit rapidement goût à la douceur de vivre de Férincs; tant et si bien qu'il y passa des séjours de plus en plus prolongés.

En 285, le port est agrandi pour accueillir des navires de plus fort tonnage. Le bourg de Férincs est dès lors beaucoup plus fréquemment approvisionné en ressources en tout genre, faisant la fortune de nombreux commerces locaux. En outre, cette nouvelle configuration du port accroit les activités de pêche dans la région, régalant la population par une abondance nouvelle de poisson; denrée prisée des Férinxiens.

En 296, le maréchal Pencroff réforme son régiment de mousquetaires pour fonder le Régiment de Pencroff Cavalerie, un régiment de dragons dont il installe les quartiers à Férincs. Rapidement, l'unité devient une figure emblématique du territoire; et la population accueille avec plaisir ces nouveaux défenseurs.
Tant par la proximité de la frontière que par le manque d'autres bastions militaires au Nord de Stendel; le marquisat de Férincs devient un pôle d'activité militaire, comptant en son sein non moins de trois régiments dont deux de la Garde Volontaire et un appartenant au maréchal.

En Tronvard de l'an 321, à la demande du marquis et par décret impérial, le territoire du marquisat connut une extension significative de sa superficie. Le nouveau tracé des frontières vint alors placer l'intégralité du Bois des Colombes sous l'autorité seigneuriale du marquis et maréchal Pencroff, y incluant ainsi le bourg de Félicie et le hameau des Bruyères.

Géographie et urbanisme

Le territoire de Férincs s'étend sur une vaste plaine tempérée située au Nord de Stendel. Il est bordé au nord par Cénéria, à l'ouest par le Miko-institute, à l'est par le lac de ligny et au sud par une terre sans drapeau.
Le territoire est composé d'un bourg, qui donne son nom au marquisat, et d'un domaine seigneurial qui englobe les habitations.
Situé au bord d'un lac, le bourg est équipé d'un petit port pouvant accueillir des bâtiments d'un tonnage allant jusqu'à la goélette. C'est autour de ce petit port que se trouve le centre-ville, la zone habitée décroissant en cercles excentriques depuis le port.
On y trouve une église vouée au culte des empereurs, une mairie, des structures portuaires et des habitations. Outre le bourg, le domaine abrite également un petit château seigneurial nommé "commanderie", et une forteresse vouée à abriter des troupes défensives.

Vue sur Férincs depuis le lac de Ligny, à l'est. Image de l'an 280.

Société et Institutions

Gouvernement

Le marquisat de Férincs est placé sous régime seigneurial. Le marquis Pencroff et la marquise Wendy Marvel y sont au pouvoir et ont sur le fief la même autorité.
L'autorité du marquis et de la marquise s'étend tant sur le bourg que sur le domaine, et les place au centre des décisions sur le territoire.
Le duo s'appuie également sur une administration préfectorale mise à disposition par le consulat de la Garde Volontaire suivant un régime spécial.
Sous l'autorité du marquis et de la marquise, le bourg de Férincs dispose également de son propre Bourgmestre qui est élu par la population parmi les habitants. Le bourgmestre est en charge de l'administration journalière du bourg, des affaires courantes, et de la gestion du domaine en absence des seigneurs.

Population et démographie

La population de Férincs, nommée "Férinxiens" et "férinxiennes", est principalement composée de chimères, c'est-à-dire de demi-humains partageant des traits avec certaines espèces du règne animal. La plupart des habitants sont issus de la branche des "Félinxiens", c'est à dire des "hommes-chats". Avec le temps, de nouveaux habitants sont venus se greffer à la population originelle du fief, parmi lesquels une égale part d'humains et de chimères d'autres branches.

Lors du recensement de l'an 277, la population comptait ainsi 74% de félinxiens, 14% de chimères d'autres branches et 12% d'humains.
Parmi les habitants de Férincs, 87% étaient de nationalité Stendelienne, tandis que 13% étaient issus de nations étrangères principalement situées au nord de Stendel.
On comptait également 56% de femmes pour 44% d'hommes, ce qui peut s'expliquer par le massacre d'une partie des hommes lors de l'invasion de 274.
toujours d'après ce recensement, 20% de la population avait mois de 50 ans, 18% de la population avait entre 50 et 100 ans, 26% entre 100 et 150 ans, 22% entre 100 et 150 et 14% avait plus de 150 ans.
Enfin, il semble que 87% de la population résidait au sein du bourg, pour 13% de Férinxiens vivant sur le reste du domaine.

Lors du recensement de l'an 321, la population comptait ainsi 72% de félinxiens, 16% de chimères d'autres branches et toujours 12% d'humains.
Parmi les habitants de Férincs, 94% étaient de nationalité Stendelienne, tandis que 6% étaient issus de nations étrangères principalement situées au nord de Stendel.
On comptait également 53% de femmes pour 47% d'hommes, les proportions revenant peu à peu à la normale depuis 277.
toujours d'après ce recensement, 25% de la population a mois de 50 ans, 18% de la population a entre 50 et 100 ans, 21% entre 100 et 150 ans, 20% entre 100 et 150 et 16% a plus de 150 ans.
Enfin, avec l'agrandissement du marquisat et l'incorporation de deux localités; on comptait 57% de la population résidant au sein du bourg de Férincs, pour 16% de la population résidant dans le bourg de Félicie, 12% de la population résidant dans le hameau des Bruyères, et 14% de la population résidant dans la campagne.

Vue de la place Wendy Marvell, au centre de Férincs. Image de l'an 280.

Economie

De par sa condition portuaire et sa position non loin de la frontière Nord de Stendel et aux abords d'un lac et de rivières donnant un accès rapide aux mers du nord, le marquisat de Férincs profite d'un commerce prospère et d'une pêche abondante.
La monnaie utilisée sur férincs est la devise impériale: la pièce d'argent.

Sur le plan commercial d'abord, le port de Férincs dispose d'une jetée et d'un bassin qui lui permettent de recevoir des navires de moyen tonnage comme des goélettes. De fait, les navires de commerce y font souvent escale pour se ravitailler avant de se lancer dans la traversée des mers du nord. Les navires fluviaux y font également souvent halte pour recevoir des marchandises débarquées par la mer et les transporter vers leur destination par les fleuves. En somme, le port de Férincs est son principal atout économique et son principal secteur d'activité. Grâce à lui, la population locale connait pratiquement le plein-emploi.
En dehors de l'import et de l'export de marchandise, les navires de passage et leurs équipages font également vivre les tavernes et les auberges du port, de même qu'une certaine économie parallèle commune aux villes de marins et de garnison et qu'il n'est pas utile de développer ici.

Outre l'activité commerciale, le port de Férincs permet également une pêche abondante qui permet de nourrir la population à moindres frais, offrant aux habitants un meilleur niveau de vie que la moyenne impériale; les vivres étant fort accessibles. La pêche est également le second secteur d'activité en terme d'emploi au sein du marquisat, et l'abondance des prises permet également la vente de poissons aux territoires voisins, ajoutant aux revenus du territoire.

Défense

Après de drame de l'invasion de 274 qui mit en lumière les lacunes défensives du nord de Stendel, le maréchal Pencroff a entrepris d'assurer personnellement la défense du peuple de Férincs; et par extension d'accroitre les défenses du nord impérial.
Avant 274, la protection de Férincs n'était assurée que par une garde locale qui tenait garnison au Fort de la Griffe.
Cette garde était composée de miliciens locaux, peu entraînés et mal équipés. Tous furent massacrés par les barbares lors de l'invasion, laissant le bourg sans défenses et obligeant le maréchal à y détacher deux de ses régiments de grenadiers entre 273 et 277.

En 278, avec la création du marquisat, le maréchal Pencroff fut chargé d'assurer la protection des populations civiles de la région et de la portion de la frontière qui se trouvait dans son entourage direct.
Pour cela, il se tourna vers son arme de prédilection: la Garde Volontaire. Ainsi, depuis 278, deux régiments de la garde volontaire prirent garnison à Férincs dans le Fort de la Nouvelle-Griffe:
- Le 19e régiment d'infanterie de ligne, détaché du 3e corps d'armée et composé de 1250 fantassins.
- Le 3e régiment de chevau-légers, également détaché du 3e corps d'armée et composé de 640 cavaliers.
De par leur formation initiale de gardes volontaires, les soldats de ces régiments adoptèrent rapidement leurs nouvelles missions d'ordre public, en plus de leurs missions habituelles de défense et de patrouilles sur les routes, chemins et frontières.

En 296, souhaitant réinvestir la population de Férincs de sa sécurité et à la demande de cette dernière, le maréchal Pencroff recrée une unité de garde locale sur le modèle des gardes préfectorales du consulat. Il doute cette unité de pouvoirs judiciaires similaires à ceux des gendarmes, et la nomme Maréchaussée de Férincs.

Outre les troupes de la Garde Volontaire et la maréchaussée, le maréchal stationna également le Régiment de Pencroff Cavalerie au sein du marquisat.

Culture

Trivia

- Un marquisat est un fief (territoire sous administration féodale) placé sous l'autorité d'un marquis. Il s'agit d'un territoire de la taille d'un comté, mais frontalier ou proche d'une frontière. Cette proximité avec les limites du territoire exigent du seigneur local qu'il puisse lever des troupes de manière autonome pour faire face à toute tentative d'invasion en attendant de recevoir des renforts, ce qui donne au marquis une responsabilité militaire et un ascendant hiérarchique sur les comtes.

Références