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=== Le réveil de la Hanche ===
C'était lors du 4e clairecelune de l'an 55, après de longues semaines de périples, que le modeste groupe de nains parvint aux portes de la mine de Galianör. L'atmosphère y était lourde, imprégnée de la malfaisance de Zil'Gurax, palpable à chaque instant. Pour atteindre cet endroit, les nains avaient traversé des forêts dévorées par le mal, des villages humains en décrépitude, et des champs saccagés ; autant de vestiges de l'ère où Galaoud le bâtisseur régnait en maître sur cette contrée.
Seuls quelques vaillants nains, majoritairement des guerriers aguerris, demeuraient dans la mine pour veiller sur la Hanche. À l'entrée de la mine, Ankorkibil sollicita une audience avec le gouverneur de la cité en présentant une missive du sage Unkor. Bien que dubitatifs, les gardes laissèrent le groupe passer lorsqu'ils discernèrent le nom de famille du nain inscrit dans la lettre, accompagné du sceau du conseil des sages d'Ultharik.
Le gouverneur, un nain vieillissant au visage austère et à la longue barbe blonde, rencontra rapidement Ankorkibil, bien qu'il n'y prêtât que peu d'attention, doutant fortement qu'il puisse être l'héritier du royaume d'argent. Afin d'évaluer ce prétendant et avant de lui permettre l'accès à la salle de la Hanche, il le mit au défi dans un duel. Si le nain parvenait à le vaincre au combat, il aurait alors l'autorisation d'approcher ce qu'il convoitait.
Le futur roi accepta ce duel, bien que la situation semblât grandement en sa défaveur. Le gouverneur était un guerrier chevronné et un chef de guerre redoutable, tandis qu'Ankorkibil avait consacré la majeure partie de son temps à l'étude des livres et des cristaux, n'ayant jamais excellé dans l'art du maniement de la hache.
Vardoc, l'un des nains l'accompagnant dans sa quête, lui souffla la solution au dilemme qu'ils affrontaient. En effet, le gouverneur n'avait pas précisé les armes à utiliser pour ce duel. Rien ne l'empêchait d'user de ses gants de maître des runes pour combattre le guerrier. Dans l'arène de la cité, Ankorkibil put ainsi démontrer ses talents magiques. Grâce à cette ruse, il parvint aisément à vaincre son adversaire, qui, surpris par l'habileté du jeune nain, lui permit alors d'entrer dans la salle la plus sacrée de la cité.
=== Le couronnement et la prise de pouvoir ===