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Astrid Beaumanoir

1 005 octets ajoutés, 13 décembre 2022 à 19:07
La nuit fut particulièrement angoissante pour la majorité des bleus de la troupe, incluant Astrid, la condition de la 8e n’ayant échappé à aucun regard. Le sommeil venait pour personne, et les vigiles furent ordonnés de redoubler leurs rondes. A l’aube, n’ayant put fermer l’oeil que 3 heures, la compagnie entra en terrain incertain, l’air frais et calme remplacé par un souffle frigide, et un épais brouillard obstruait la vision. Le silence était maître, même le fracas des pas de marche de la troupe semblait s’estomper dans la brume. L’ordre fut donné de tenir l’arme à feu prêt.
[[Fichier:Garde Volontaire dans la Brume 1.jpeg|vignette|250px|La 3e Compagnie suite à la fausse alarme dans la Brume du '''Lys'''.]]
Pas plus d’une demi-heure plus tard, un tir sonna dans la forêt, provenant d’un jeune voltigeur deux rangs derrière Astrid. Les soldats se mirent en carré, ne voyant pas l’origine de l’attaque, Astrid relayée au premier rang comme lancière. Mais une fois la formation construite, le silence régna à nouveau, et le voltigeur coupable du tir réalisa en même temps que les membres de son peloton qu’il venait de tirer sur un amalgame d'arbres et de verdures difformes. La troupe se remit en marche, prudente, le capitaine tenant avec difficulté sa monture calme. Quelques heures plus tard, alors que la nuit commençait à tomber, les éclaireurs distinguèrent les feux du campement, et peu de temps après, la troupe arriva à l’avant poste de la garde dans le cœur de la forêt, juste à temps avant que l’obscurité ne les prennent par surprise. Le camp n’avait rien d’extraordinaire: une dizaine de tentes, un grand feu pour la cuisson (et unique véritable source de lumière), un puits de fortune, et des provisions entassés dans des caisses et tonneaux. Pas de barricades, pas de murs de fortunes, et une maigre surveillance… mais la tentation de fuire était vite écrasée par l’absence totale de visibilité hormis les rares pavés indiquant une vieille route délabrée.
Après une nuit plus ou moins complète de repos et les rations quotidiennes partagées, les pelotons furent répartis pour chacun couvrir un tronçon dédié de la route. Le peloton de Petras fut assigné à couvrir la route sur une zone agricole abandonnée entre le campement de la garde et un village abandonnéde fortune pour les réfugiés de la brume envahissante. Le blé qui jadis y aurait poussé était presque devenu sauvage, les sentiers de terre battue couvert de mousse et de lichen, et le terrain étaient jonchés de vieux outils de labourage depuis longtemps pourris par l’humidité et la pluie. Au plus grand soulagement d’Astrid et du reste de son peloton, la zone était globalement calme. Les convois venant du Sud étaient encore intactes et les voyageurs encore de bonne humeur, mais ceux venant du nord était rarement consolable ou calme. Mais les jours passant, la quantité de convois semblait monter, et les rumeurs couraient dans le camp qu’une attaque aurait été orchestrée par les mages de l''''Ordre Du Lys''' pour repousser les monstres de la brume vers l’ouest. Une routine plutôt calme se développa, et le peloton de Petras avait pris l’habitude de chanter [[Terminologie_de_la_Garde_Volontaire#Le_d.C3.A9part_d.27Herobrine|Le Départ d'Herobrine]] lors de leur patrouille. Le temps passant, la panique semi constante des premiers jours fut remplacée par un calme mélangé à une certaine lassitude, et dans l’habitude d’Astrid en temps libre, son esprit se mit à divaguer vers des idéaux de liberté. Mais à sa grande surprise, un certain remord se joignait à ses idées d’escapade, surtout pour Rachelle, une des rares personnes avec qui elle avait pu vraiment se confier. Le temps passé avec elle lui avait permis de se faire connaître dans le reste du peloton, et bien que ses tendances bagarreuses lui donnait une envie de distribuer quelques yeux aux boeur noir, Rachelle su la retenir, lui enseignant la restreinte, mais aussi l’autorisant quelques baffes quand un membre de la troupe faisait une blague déplacée. Podovin écrira dans son mémoire que c’était peut-être la première et dernière fois que la jeune fille comprit enfin la définition de vie de groupe, et peut-être même de famille.
'''''(la suite coming soon™)'''''
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