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Campagne d'Auersdatte

5 596 octets ajoutés, 2 septembre 2021 à 22:00
== La contre attaque ==
'''Bataille de Port-Arthur'''<br>
Le '''44 Tronvard de l'an 277''', après un voyage de sept jours au travers des mers du nord Stendelien à bord de l'escadre de l'amiral Wariow; les divisions du maréchal Pencroff arrivèrent sur les côtes du royaume d'Auersdatte, ou elles ne rencontrèrent aucune résistance navale. Après avoir croisé le long des terres, la flotte s'arrêta finalement à la ville portuaire de '''Port-Arthur''', qui avait été désertée par sa garnison à l'approche des envahisseurs.<br>
Du 45 au 46 Tronvard, c'est donc sans combattre que l'intégralité des forces du maréchal mirent pied à terre et prirent possession de la ville. Il apparut rapidement évident que la plupart des infrastructures défensives avaient été sabotées par les troupes royales avant leur départ, aussi les compagnies du génies durent rapidement s'employer à réparer ce qui pouvait l'être pour que la ville, fortifiée sur sa partie terrestre, puisse être défendue. En effet, si les défenseurs en avaient quitté les murs, ils ne s'en étaient pas trop éloignés et avaient été rejoints par le gros de l'armée royale, soit près de 7500 hommes qui se réunirent définitivement le 48 Tronvard en périphérie de la ville.<br>
Les éclaireurs du maréchal rapportèrent rapidement la présence d'une nombreuse et solide artillerie du coté des forces du royaume, qui se préparaient vraisemblablement à mener un siège offensif, c'est à dire en harcelant les assiégés à grands renforts de canonnade et de sape sur les défenses. L'intégralité des forces du maréchal étant confinées dans la ville portuaire, ce dernier ne craignait pas l'attrition grâce au ravitaillement naval que rien n'entravait, mais il était désireux d'éviter des pertes inutiles dans un siège long et sans but stratégique: Port Arthur n'était pas une prise vitale pour la logistique de son armée qui pouvait se ravitailler sur les terres en poursuivant l'armée ennemie. Son objectif n'était donc pas de tenir la ville coûte que coûte, mais bien de se confronter rapidement à l'ennemi quitte à dégarnir la ville. Il espérait également prendre l'armée royale de vitesse et par surprise en opérant une sortie générale au moment ou son adversaire se préparait à tenir un siège, ce qui ne manquerait pas de le désarçonner.<br>
 
Après deux jours de réflexion, le maréchal Pencroff adopta enfin le plan suivant: général Darkalne devait conduire son corps d'armée hors des murailles le long de la côte ouest pour exercer sur les lignes ennemies une forte pression, et rompre leur aile droite. Il comptait, pour accentuer ce mouvement, sur la très nombreuse cavalerie du 3e corps d'armée, forte de 5 régiments. Une fois l'aile droite ennemie rompue, il suffirait alors de remonter vers son centre avant que les ennemis ne puissent se redéployer. Enfin, pour éviter que les forces du royaume ne tentent un bond en avant pour s'emparer de la ville et s'y enfermer en profitant de l'absence du 3e corps, le maréchal ordonna à la Division Bonaventure de s'y tenir en réserve, pour empêcher toute intrusion dans l'enceinte.<br>
Son aile droite enfoncée, pressé sur son centre et sans option sur ses avants, l'ennemi n'aurait alors d'autre choix que de reculer pour se regrouper; et risquait même la déroute. Il suffirait alors de le poursuivre l'épée dans les reins dans les terres, ce que les troupes du maréchal Pencroff savaient faire comme nulle autre armée au monde, et qui serait grandement facilité par les nombreuses unités de cavalerie légère à disposition des stendeliens.<br>
 
Le 51 Tronvard, vers une heure du matin, l'assaut fut donc donné par le général Darkalne sur l'aile droite adverse. Sans surprise, assaillie par les assiégés en pleine nuit alors qu'elle avait adopté des positions préparatoires pour un assaut et non une défense; l'armée royale d'Auersdatte fut tout à fait désemparée. L'aile droite céda complètement en quelques minutes, noyée sous la masse d'hommes des 11 000 fantassins du 3e corps d'armée. Alors que l'aile droite ennemie était mise en déroute, le général Darkalne prit le commandement de la cavalerie de son corps, et s'élança vers le centre adverse par ses arrières, l'ayant complètement débordé. A la tête des 2e et 3e régiments de chevau-légers et du 3e hussard, le général bouscula l'arrière garde des forces d'Auersdatte qui lui firent volte-face pour protéger le redéploiement de leur centre. Ce sacrifice de l'arrière-garde ennemie sauva son centre et son aile gauche, qui battirent immédiatement en retraite par l'est. Au lever du jour, le maréchal Pencroff quitta Port-Arthur avec la Division Bonaventure, laissant derrière lui l'amiral Wariow et un bataillon de fusiliers-marins qui avaient la tâche de tenir le port tant que cela était possible. Les canons lourds de l'armée d'Auersdatte, abandonnés dans leurs redoutes, furent saisis par les vainqueurs.<br>
De son coté, et conformément à ses instructions, le général Darkalne avait lancé la poursuite de l'armée ennemie, qui ne parvint pas à se regrouper pendant plus de trois jours. Après une longue marche en direction du nord, conduite par l'espoir d'y être renforcés ou d'y rejoindre un nouveau front défensif, l'armée d'Auersdatte s'arrêta finalement à la colline 420, plus connue localement sous le nom de "Mons Malgar". Elle y fut rejointe par la garde royale d'Auersdatte et les troupes de la fédération des Kosacs, qui prirent immédiatement position au sommet et sur les flancs de cet avantageux relief.<br>
 
== Invasion ==
'''Bataille de la colline 420'''<br>
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