Guerre de succession d'Atalante

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Guerre de succession d'Atalante
Dénomination "La guerre des princes d'Atalante"
Description La guerre de succession d'Atalante est un conflit armé ayant opposé plusieurs factions pour emporter la régence du royaume d'Atalante.
Lieux Royaume d'Atalante, Nations du Nord
Periode An 306 du Calendrier Erachien
Belligérants Faction du Dauphin, faction de la princesse (dont Garde Volontaire), faction du duc, faction des républicains
Commandants Prince Edmond II d'Atalante, Princesse Anne d'Atalante, Duc de Calydon, Général Hippomene, Maréchal Pencroff
Alignement Faction du Dauphin, Faction de la Princesse, Faction du duc, Faction républicaine
Forces en présence ~100 000 soldats du Dauphin, ~100 000 soldats de la Princesse dont ~70 000 gardes, 20 000 soldats du duc de Calydon, et 200 000 révolutionnaires républicains
Pertes inconnues
Issue Victoire de la faction de la Princesse
Personnages illustres Pencroff, Wendy Marvel, Jihair, Suljii
Batailles Bataille d'Hesiode

Bataille d'Eumelos
Bataille de Callimaque
Bataille de Diotime
Bataille Lykaion
Bataille Clymene
Bataille de Pelion
Bataille de Lycur

La Guerre de Succession d'Atalante est un conflit armé ayant eu lieu en l'an 306 et ayant opposé les quatre factions des prétendants au trône du royaume d'Atalante, une des plus importantes Nations du Nord et meneuse de l'alliance d'argos.
Le conflit a débuté à la mort du roi Edmond I d'Atalante, survenue brutalement sans que ce dernier n'ait eu l'occasion de décider des modalités de sa succession. En l'absence de volontés officielles du roi, plusieurs factions se sont alors formées autour de trois puis quatre prétendants au trône, qui se disputèrent la légitimité sur le pouvoir régalien.
Le conflit escalada en une lutte armée pour le pouvoir, qui donna lieu à plusieurs confrontations particulièrement meurtrières. L'intervention de la Garde Volontaire vers la moitié du conflit au profit de la faction la plus désavantagée permit un retournement de situation en faveur de la Princesse, entrainant une alliance improvisée entre les factions du Dauphin et du Duc. Enfin, une fois ces deux factions vaincues, leurs soldats prêtèrent allégeance à la Princesse, devenue Reine Anne I d'Atalante. La faction républicaine, qui s'était mise en retrait après l'arrivée de la Garde Volontaire, se rallia finalement à la Reine après l'annonce de ses fiançailles avec le général républicain Hippomene.

Origine du Conflit

Mort du roi Edmond I

Dans les derniers jours de l'an de grâce 305, le brave roi Edmond Ier d'Atalante, alors âgé de 48 ans, fut brusquement tué lors d'une partie de chasse; son cheval ayant été emporté par le courant d'un fleuve qu'il tentait de traverser à gué.
Si ce décès soudain n'en fut pas moins accidentel, il provoqua tout de même une vive émotion au sein de la population, qui tenait son roi en haute estime pour sa vision pragmatique et ses décisions efficaces à la tête de l'état.

Malheureusement, le roi étant encore bien portant et dans la force de l'âge avant son trépas, il apparut rapidement que ce dernier n'avait pas encore eu l'occasion de s'atteler aux détails de sa succession; considération dont les monarques s'acquittent souvent en vieillissant. Une fois le deuil passé, le royaume se trouva donc dans une posture inconfortable, car si le droit dynastique devait permettre une succession directe au premier descendant majeur; un litige apparut rapidement entre deux possibles candidats.

Formation des factions

Le roi Edmond Ier avait, à sa mort, trois enfants.
Une fille, Anne d'Atalante, issue d'un premier mariage et âgée de 25 ans; et deux garçons, Edmond II et Marius, nés de sa seconde union et âgés respectivement de 23 et 21 ans.
Si des héritiers Anne semblait être l'ainée, et donc la première héritière légitime; sa belle-mère la Reine fit rapidement valoir que la tradition exigeait un héritier mâle, laissant entendre que son fils ainé, Edmond, devait être le prochain Roi.

Les lois du royaume furent consultées mais il apparut qu'aucune loi ne venait formellement interdire la succession par une héritière, ce qui conforta dans un premier temps les partisans de la princesse. Mais la Reine, que la mort de son époux avait de facto laissée comme régente jusqu'au couronnement d'un successeur, rédigea alors un édit corrigeant ce vide, et limitant la succession aux héritiers mâles.

Ce brusque coup de théâtre, grossièrement exécuté, exaspéra la Princesse et ses partisans. Ces derniers manifestèrent leur indignation à la chambre des seigneurs, le parlement du royaume. Malheureusement, l'intervention des nobles ne fit qu'ajouter à la confusion, car plusieurs factions s'y formèrent en faveur de l'un ou l'autre des candidats.
Pire encore, de la confusion naquit un troisième prétendant au trône: le duc de Calydon. Ce dernier, en qualité de doyen de la noblesse, se proposa effectivement pour assurer la régence par intérim, caressant ouvertement l'espoir de rendre cette régence plus pérenne. Le duc, très influent, rassembla autour de lui de nombreux nobles, et employa sa fortune à gagner les faveurs de la Reine-veuve.

Les honteuses tractations du duc et le déchirement fraternel de la Princesse et du Prince provoquèrent rapidement l'exaspération de la population, particulièrement au sein de la bourgeoisie de la capitale, qui craignait qu'un imbroglio politique durable n'ait de répercussions néfastes sur le commerce.
Parmi les élites du tiers-état, des voix s'élevèrent donc rapidement pour critiquer le système politique féodal, voyant en cette confuse succession l'occasion de réformer le pays et d'accroître le pouvoir des riches familles de négociants. Ces voix roturières, manquant toutefois de légitimité, vinrent finalement se ranger derrière un jeune général aux états de service éloquents: le général hippomene.

Déroulement du conflit

Amorce politique

Assez rapidement, le ton monte entre les quatre factions. Les séances de la chambre des seigneurs deviennent le théâtre de remontrances de plus en plus violentes, au point de devoir plusieurs fois être interrompues et ajournées. Sans monarque désigné, l'ordre du jour du parlement ne concerne plus que la succession, et la chambre peine à trancher. Les autres sujets, importants et moins importants, sont relégués au second plan. Le gouvernement tombe dans la léthargie.

Avec le bloquage de l'appareil d'état, l'exaspération de la population continue de croître, au profit des agitateurs bourgeois et de la faction du général Hippomene. Le tiers-état, qui n'a pas de tribune ou de siège au parlement, manifeste son mécontentement par des campagnes d'affichage en capitale et par des attroupements. Rapidement, ces mouvements se propagent aux campagnes; à plus forte raison que la saison des moissons approche et que la paralysie de l'état menace de se propager à son économie et à son commerce.

Finalement, devant la dégradation de la situation politique du royaume et dans l'urgence de trouver une solution avant les grandes récoltes et la levée des taxes, la Reine-veuve ordonne la mise en place d'un moratoire destiné à remettre le choix du nouveau monarque à la fin du semestre.
Mais alors que le parlement, les deux héritiers royaux et le duc semblent s'y résoudre, le général Hippomene, peu désireux de laisser aux nobles le temps de s'accorder, décide alors de leur damer le pion. Sans le moindre mandat, il organise un grand plébiscite destiné au tiers-état.

Invités à donner leur avis sur les prétendants au trône, les sujets du royaume se déplacent en masse en capitale. L'état, pris de court, ne peut pas s'opposer de front à l'initiative du général, et doit laisser-faire pour ne pas s'attirer l'animosité de la foule, alors nombreuse.
Sans surprise, bien que le Dauphin et la Princesse recueillent de nombreuses voix, la faction républicaine sort renforcée en première place de ce vote populaire. Légitimités, les républicains entrent donc pleinement dans la course pour le trône, au grand déplaisir de la noblesse.

Le duc, grand perdant de ce suffrage, sort humilié de cet épisode. Parmi les nobles, sa faction devient alors extrêmement véhémente à l'égard du parti roturier. Dès le lendemain, en séance de la chambre des seigneurs, il exige l'arrestation immédiate du général et la dispersion par la force des groupes populaires encore présents en capitale. Les factions du Dauphin et de la Princesse s'y opposent dans le souci d'éviter une escalade de la force. Finalement, le parlement rejette sa demande.

Humilié une seconde fois, le duc utilise son dernier recours: sa relation avec la Reine-veuve. Cette dernière, qui cherchait justement à faire la démonstration de son pouvoir en contrepied du parlement, accepte sa requête et déclare le général Hippomene hors-la-loi. Pour faire revenir l'ordre dans la capitale, elle mobilise également la maison militaire du roi; mais la situation dégénère alors totalement. En effet, si la noblesse et la population avaient jusque-là eu l'occasion de montrer leurs inclinations, tous découvrirent alors que les mêmes tourments déchiraient l'armée.

Une part toute entière des troupes, composée en majorité de soldats et d'officiers roturiers, refusa de brutaliser la foule et fit sédition. Devant cette rébellion manifeste, la noblesse fut prise de court et se trouva soudainement à la mercie d'une part de sa propre armée qui circulait sans contrôle dans la capitale.
Pour contrer cette rébellion, pourtant encore pacifique, les nobles les plus alarmés réclamèrent rapidement une intervention de l'état; mais tous furent rapidement ramenés à la réalité de leur situation: ils n'avaient toujours pas de régent légitime. Pire encore: l'intervention de la Reine-veuve avait provoqué la sédition de la moitié de l'armée, aussi était-il urgent de désigner le prochain souverain.

Et puisqu'il semblait impossible de départager les trois factions nobiliaires, il allait falloir que le Dauphin, la Princesse ou le Duc fasse la démonstration de son autorité en venant à bout de la crise. Pour cela, dans ce qui allait tourner en véritable compétition, chaque prétendant au trône s'entoura d'une armée de fidèles, pour faire revenir l'ordre dans le royaume et rallier autour de lui le plus de troupes.

Escalade militaire

Intervention de la Garde

Armistice

Conséquences du conflit

Pour le royaume

Pour le consulat de la Garde

Forces en présence

Faction du Dauphin

Faction de la Princesse

Faction du Duc

Faction Républicaine

Trivia

Citations