Eugène Sérancolin

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Eugène Sérancolin
Alias Brigadier Sérancolin
Lieutenant Sérancolin
Naissance 34 Radévard de l'an 188 du Calendrier Erachien
Sexe Homme
Espèce Humain
Activité Officier militaire, Officier à la justice de Tolwhig, Officier à l'aménagement de Tolwhig, sous-préfet
Caractéristique Citoyen et gendarme né du village détruit de près de Tolwhig
Affiliation Gendarmerie de la Garde Volontaire, citoyen de Tolwhig et de Novi


Eugène Sérancolin, né le Tressui 34 Radévard de l’an 188 C.E dans le Village détruit (de son nom complet : Le Village détruit de près du bourg de Tolwhig), est un humain qui grandit dans la région sud-ouest de Stendel. Né dans les alentours de Tolwhig,

Biographie

Jeunesse

Eugène a une enfance relativement classique de paysan des années 190, c’est-à-dire rustre et directe, ce qui se traduit dans les faits par un travail quotidien dans les champs. Né de deux parents paysans, eux-mêmes de boulangers et ceux-là même de cultivateurs, Eugène vit dans le quartier paysan du royaume de Tolwhig durant le règne du roi Cauko. La vie étant dure, il fallait souvent faire des choix dans la dépense du coffre des Sérancolin. Ceci étant dit, elle n’était pas si désagréable et, en fait, semblait avoir toujours été celle de leur lignée de fermiers. En somme, la lignée des Sérancolin avait vue passer la quasi-fondation du premier royaume de Tolwhig, le règne et le chaos après la mort du roi Edwan Tolwhig, et l'exode et la fondation du second royaume de Tolwhig. Ces terres fertiles situées en delà de la frontière sud de Stendel avaient été conquises par le chevalier Edwan Tolwhig après y avoir pourfendu Ladon, un dragon possédant 100 têtes. Il les nomma “Terres sombres” et où il y fonda le premier royaume de Tolwhig en l’an 14 C.E. Le famille Sérancolin s’y installa peu après en l’an 16 non loin du donjon. Les deux premières générations de Sérancolin durent s’exiler à la chute du premier royaume en 167, et furent conduits en terres de Stendel, où il y fondèrent un hameau grâce au marchand et futur roi Cauko. Le petit corps de ferme avait été bâti autour de champs de blés et le travail de la farine composait le principal métier de son père. Sa mère étant quand à elle la principale responsable des champs, et sans doute la plus reconnue (et crainte) des paysannes d’alors. Eugène oscilla dans son enfance entre ces deux pôles et acquit une certaine habilité dans ses deux métiers ; il serait plus tard amené à épouser une fermière.

La campagne de Tolwhig, 210 C.E

En l’an 206, le roi Cauko est déchu de ses titres et mit au ban de la société, une violente crise ébranle le royaume et fait exploser une guerre civile qui gangrène toute la région, provoquant ainsi famines et épidémies. Celle-ci oppose deux factions majeures, les royalistes (pro-impériaux) et les républicains (indépendantistes). Après plusieurs mois d'instabilité, les républicains s'imposent et mettent fin à la guerre civile. La première République Tolwhigienne est déclarée le 28 Holevent de l'an 209. Ces événements laissent la région en ruines, et provoque notamment la destruction du village natal des Sérancolin après d’incessantes escarmouches. Les républicains prônent une politique séparatiste visant à détacher Tolwhig de ses liens avec l'Empire. Le mois suivant, le 15 Agrevent, la jeune République appelle sous les armes une partie de sa population pour former la Force de libération populaire de Tolwhig. Plus qu'un détachement territorial avec l'Empire, c'est une coupure totale de liens que planifie les républicains. Hors, le 29 Cidélia de l'an 210, la jeune République entreprend la prise de plusieurs villages isolés autour des frontières dans le but d'étendre son territoire. En réponse, le 37 Cidélia de la même année, après un avertissement ignoré, la Garde Volontaire déclare la guerre.

Entrée dans la gendarmerie

Eugène, qui n’avait été jusqu’ici un spectateur passif, décide de rejoindre une milice locale de libération soutenant la Garde Volontaire. Ayant vu les ravages orchestrés par les milices républicaines qu’il juge parailleurs responsable de la destruction de son village,c’est là qu’il assiste aux premières grandes manœuvres coordonnées par le général GhideonZorn. Il prend notamment part à la bataille de Saulème puis la prise de Tolwhig-bourg par la Division de Fer en participant à des actions de sabotage et partisanes. N’étant guère habile dans ce domaine, il se fait d’ailleurs capturer par la faction républicaine mais échappe de peu au peloton d'exécution grâce à l’intervention des soldats de la Garde. Le 8 Lérolia de l'an 210, la République de Tolwhig est officiellement démantelée et la Garde Volontaire prend le contrôle de la région. Premier territoire réellement civil sous sa tutelle (Sandstown étant malgré tout une extension de la caserne du Fort Herobrine), Tolwhig fait l’objet d’un flou que seul le Consulat règlera en 251 C.E. Tolwhig est donc dirigée par un gouvernement militaire sous la direction d’un général de division ayant participé à la campagne militaire : le général Foucher.

Eugène Sérancolin, avec d’autres camarades et remercié lors de la cérémonie du 7 Radévard 210 pour sa prise d’armes partisane. La ville de Tolwhig, renommée Tolwhig-bourg, est en ruine, et les terres alentour ont largement développées des réseaux de banditisme, aussi, Sérancolin se voit proposer une poste au sein de la gendarmerie locale, un organe assuré de la protection et de la sécurité des routes. Eugène accepte et entre officiellement dans les rangs de la Garde Volontaire à 22 ans, laissant le soin à ses parents de réinvestir un territoire en reconstruction. D’abord élève-gendarme, Sérancolin effectue au début de sa carrière des tâches assez banales et est principalement stationné dans la ville principale où il assure la surveillance du bon déroulement des travaux de rénovation. Il y fait ses premières armes en arrếtant des petits voleurs ou des escrocs. Un an plus tard, en 211, il est nommé sous-officier brigadier au sein de la 2e compagnie de gendarmerie locale de Tolwhig. Désormais habilité à recueillir les plaintes et mener des enquêtes judiciaires, Eugène Sérancolin obtient un rôle plus important au sein de Tolwhig, et se fait vite connaître pour la pile de dossiers qu’on trouve désormais sur son bureau. Il est aussi chargé du maintien de l’ordre et la sécurité à l'occasion de rassemblements, ainsi que de veiller à l'application des arrêtés du général Foucher. Tâches qu’il assure des années 211 à 215.

Sur les routes

En 215, Eugène est devenu un gendarme expérimenté et bien connu de Tolwhig-bourg. Pour services rendus, on lui propose d’une promotion au sein de la gendarmerie mobile, ce que le brigadier accepte. Dès lors, Sérancolin part sur les routes à dos de cheval, en compagnie du gendarme-adjoint Pierre Baltingue. Vadrouillant sur l'entièreté du territoire, le rôle du duo est de vérifier la sécurité des routes et de liquider toute menace qui pourrait s’avérer néfaste pour les citoyens. Cette routine consiste principalement à sillonner les grand’routes et s’arrêter dans les villages d’Hulme et de Lambache pour s’assurer de la quiétude du lieu. Le Brigadier possède en la matière toute autorité et peut décider sur le moment du moyen et de la façon de régler les problèmes qu’il rencontre. C’est comme ça qu’en 217, averti par le maire d’Hulme, il empêche un fermier mécontent de mettre le feu à sa maison, celle-ci bourrée d’explosifs qui auraient pu raser le hameau entier. Son rapport daté du 1 Lorélia 217 détaille que : “le concerné ayant été appréhendé, il ne causera plus de problème à quelconque citoyen de Tolwhig” ; mais le rapport ne détaille pas vraiment comment la situation fut réglée. Un peu plus tard en 219, il mène l’opération de démantèlement d’un réseau de braconniers dans la forêt noire à l’ouest de Tolwhig et y reçoit toute l’amitié de l’association des Chasseurs de Tolwhig. Ceux-ci lui firent aussi don d’un chiot qui avait été recueilli dans le camp des braconniers ; un jeune braque d’Auvergne de six mois ; “parfait pour vo’ genre d’aventures” avait-on certifié au gendarme. Avec l’adjoint Pierre Baltingue et l’intrépide Coquin, seul mot auquel le chien semblait répondre, le brigadier accomplit d’autres actions sur le territoire de Tolwhig.
Le brigadier Sérancolin n’était pas fainéant, mais le commandement incitant ses gendarmes à prendre du repos, il passa souvent ses permissions à Tolwhig-bourg, où ses parents avaient depuis réaménagé. La boulangerie Sérancolin installée sur l’avenue était bien placée et profitait d’une clientèle fidèle. Celle-ci était toujours tenue par son père, tandis que la mère Sérancolin assurait encore l’approvisionnement de la farine depuis les faubourgs.
En 220 C.E, Tolwhig est en fête. La date marque en effet la période célébrant le dixième anniversaire de la fin de la République. A cette occasion, Eugène est décoré de la distinction du Mérite en gage de services rendus à la population. Il est renvoyé sur les routes peu après. Le duo de gendarmes tombe hélas dans une embuscade de brigands à l’orée de Glindel, un duché limitrophe. Malheureusement le collègue Pierre est tué dans l’action même s’il emporte avec lui la plupart des bandits de l’escarmouche. Inhumé avec les honneurs par le capitaine Planchon, sa femme et sa fille sont dôtées d’une rente de 14 pièces d’argent au mois, en sa mémoire. Le Brigadier Sérancolin est promu lieutenant quelques années plus tard en 228. En 229, le lieutenant Sérancolin fut à l’origine de la plus grande chasse à l’homme que la gendarmerie locale avait connue jusqu’alors. Un receleur du nom de Nathan Dan-Gaudot acheminait en douce de nombreuses denrées depuis l’extérieur du territoire ; matériaux, fourrures, mais aussi alcool et opiacés comme de l’herbe de Jan, un stupéfiant pouvant tourner au poison si mal préparé. Le gendarme mena une enquête de plusieurs mois pour cartographier l’étendue du réseau criminel, et celui-ci s’avéra même englober des élus et délégués locaux comme le brigadier qui avait pris le poste de Sérancolin après sa promotion. L’affaire tourna court lorsque Sérancolin réenfila son vieil uniforme de sous-officier pour leurrer le bandit, croyant avoir affaire au brigadier mesquin.Et en attendant Gaudot, Eugène se paya même le luxe d’écrire son mandat d’arrêt, qu’il montra fièrement au concerné dès qu’il passa la porte du point de rendez-vous. L’homme fut arrêté, et l’affaire pliée.
Eugène Sérancolin assura d’autres missions de démantèlement ou pouvant mener à un désordre de l’ordre public. En 231 C.E, il participa à une opération dans les monts de Cerve, où d’autres bandits y avaient installé avec nonchalance une douane . Les évenements furent détaillés dans un rapport du nom de “Remontée du col gris”. Les renégats ayant tenté de fuir par les flancs de la montagne, il fallu les en déloger en escaladant les pans rocailleux. Pour cette occasion, le capitaine Planchon demanda l’aide des chasseurs mobiles de la Garde afin de renforcer le dispositif. Les habitants de la région entendirent des coups de feu toute la nuit, pour qu’au final la troupe de scélérats soient appréhendés dans les cimes. C’est à cette occasion que le lieutenant de gendarmerie rencontra une dénommée Jade Maret, jeune officier destinée à devenir plus tard l’une des plus grandes figures de la gendarmerie d’élite de la Garde Volontaire.


A Tolwhig

A la date du 51 Tronvard de l'an 251, la Garde est réformée et devient un consulat, incluant plus avant dans son giron la gestion des territoires civils, et notamment Tolwhig. La préfecture de Tolwhig est née, avec à sa tête le préfet Foucher, anciennement général de division. Pour ses nombreux services rendus au bourg, Eugène est promu à la capitainerie de la compagnie de gendarmerie locale, et donc officier supérieur. La cérémonie se déroule dans la préfecture et est assurée par le commissaire de la gendarmerie Halwynt Thalkion. A ce même moment, il est nommé officier à la justice de Tolwhig pour son expérience sur le terrain par le préfet et assure en parallèle des activités de justice au tribunal local. Eugène n’y travaille que deux ans, on dira plus tard de ses décisions en matière de justice qu’elles n’étaient pas mauvaises, simplement “stupides”. De toute façon, le gendarme, qui se plaisait décidement ailleurs, démissionna de lui-même fin 253, préférant sans doute plus l’action que la paperasse

A Novi

A une date inconnue, Eugène Sérancolin obtint une promotion et devint officier à l’aménagement de la préfecture de Novi.


Carrière

Faits d’armes notables

  • Le fou d’Hulme, 217 C.E : l’un des premiers faits d’armes notables du brigadier Sérancolin, qui régla le problème d’un paysan passablement énervé par les mauvaises récoltes et qui menaçait de faire exploser un stock de poudre dans le village d’Hulme. Il fut remercié par le maire du lieu, dont la maison se trouvait à quelques mètres à peine de celle du concerné.
  • L’affaire des braconniers de Noirs-pins, 219 C.E : Sérancolin fut mis au courant d’une affaire de braconniers dans la forêt de conifères de l’ouest de Tolwhig. Avec l’aide d’une poignée de gendarmes-adjoints, il mit un terme à cette entreprise en enfermant les bandits dans les cages qu’ils avaient eux-même préparées pour les animaux. L’association des chasseurs de Tolwhig lui décerna à titre exceptionnel la médaille du Chasseur en remerciement.
  • Le réseau de Gaudot, 229 C.E : une organisation de receleurs connue pour plomber les prix du arché local par de l’importation outrancière, et surtout le traffic de stupéfiants come l’herbe de Jan démantelée par Sérancolin. Ces évenements donnèrent lieu à l’écriture d’une pièce de théâtre par un artiste du coin, sobrement intitulée “En attendant Gaudot”.
  • Le vol de Rousset 238 C.E : Une affaire de recel et de trafic de vin dans le domaine viticol éponyme sur demande des vignerons De Brinvert. L’affaire se révéla être un casse-tête d’enquête mais qui aboutit à la capture des principaux accusés, des ouvriers agricoles du domaine qui pillaient en douce les cuves de rouge du domaine.

Distinctions et décorations

  • Remerciements du préfet Foucher
  • Médaille d'honneur de la police municipale et rurale
  • Médaille de la gendarmerie, échelon d’or (15 ans de services rendus)
  • Citation du Comité de gendarmerie

Garde Volontaire