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Vers la fin du conflit, le caporal Isaac s'illustre une nouvelle fois quand, attaqué par une troupe de cavalerie, il remplace son sergent tombé au champ d'honneur. Ordonnant à son maigre peloton de se mettre en "carré plein", il tient ainsi jusqu'à l'arrivée de cavaliers du 1er régiment de hussards qui les dégagent de l'emprise ennemie. Pour cette action, il est nommé sergent sur le champ de bataille, toujours au sein des voltigeurs.<br>
La guerre terminée et la victoire consommée, il s'affaire à s'emparer de son nouveau rôle de sous-officier et aux responsabilités qui sont maintenant les siennes. Reconnu dans tout le régiment comme un excellent tireur et un militaire de premier rang, il gagne sans mal le respect de ses hommes et de sa hiérarchie; tant est si bien qu'il est recommandé par le colonel Vandeberg pour intégrer la [Ordre_de_bataille_de_la_garde_volontaire#Garde_Consulaire|Garde Consulaire]] au sein de la jeune-garde.<br> En 317, son dossier est retenu par la commission d'admission annuelle de la jeune-garde. Après d'émouvants adieux au 21e de ligne, il intègre le [[Liste_des_régiments_terrestres_de_la_Garde_Volontaire#3e_r.C3.A9giment_de_carabiniers_.C3.A0_pieds|3e régiment de carabiniers à pieds]], où il reprend ses fonctions de sergent. Si le 21e de ligne se trouvait être un excellent régiment d'infanterie, le sergent Metayer découvre un nouveau niveau d'exigence et de discipline au sein de la Garde Consulaire. Le rythme des entrainements et des manoeuvres est soutenu, et les exigences sont hautes. Mais le sergent Isaac s'y retrouve rapidement, et gagne sa place au sein de cette élite.<br>
