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Guerre de succession d'Atalante

2 470 octets ajoutés, 28 octobre 2022 à 14:11
=== Escalade militaire ===
Le Dauphin, qui disposait de l'appui de sa mère la Reine-veuve et de nombreux nobles, mobilisa son propre régiment et rallia autour de lui près de 10 000 hommes dès la première semaine. Ses troupes étaient composées de soldats de province et d'officiers de sa faction, dont de nombreux nobles. Ilcomptait également sur le soutien de son frère Marius et du régiment de ce dernier.<br>
La Princesse, de son coté, ne disposait pas de son propre régiment et comptait sur pour sa garde personnelle que sur une compagnie de chevaliers royaux. Elle dût rallier des troupes à partir de cette seule base, et ne parvint dans la première semaine qu'à réunir 2 000 hommes en armes. Cependant, contrairement au Dauphin, elle bénéficiait d'un large capital sympathie auprès de la population civile. Elle était donc peu encline à recourir à la force contre l'armée en sédition.<br>
Le duc, qui bénéficiait du soutien informel de la Reine, avait sur ses deux concurrents l'avantage non négligeable de l'ancienneté et d'une longue carrière de noblesse de robe; avec toutes les connections que cela peut apporter. Dès la première semaine, plus de 10 000 soldats s'étaient réunis autour de lui. Il dut cependant faire face à la défiance de grand nombre de ses propres soldats, qui se reconnaissaient sans mal dans leurs frères d'armes en sédition contre lesquels leurs chefs leur demandaient de se dresser.<br>
Enfin, favorisé par son statut militaire et son rang de roturier, le général Hippomene put réunir autour de lui non moins de 20 000 hommes, dont la presque-totalité des troupes en sédition. Bien qu'il ait, dès cette première semaine, le net avantage du nombre; il devait toutefois faire face à un manque accru d'officiers, la plupart des hauts-gradés de l'armée étant issus de la noblesse et ayant choisi de rester fidèles aux factions nobiliaires.<br>
Le duc, toujours déterminé à faire arrêter le général républicain, prit finalement l'initiative de chasser les troupes séditieuses de l'enceinte de la ville. Il avança donc ses propres troupes, et s'engagea dans un bras de fer dans le centre-ville avec les soldats en rébellion. Mais alors qu'il faisait mouvement, le prince Edmond profita de la confusion pour se jeter dans l'enceinte du château où il s'enferma. Ce mouvement inattendu acheva de briser l'unité des factions nobiliaires, dont les intérêts se révélaient définitivement divergents. Par sécurité, la Princesse Anne ordonna à ses propres forces de quitter la capitale, pour ne pas risquer d'être prise dans une bataille improvisée.<br>
Le duc, privé de soutien avec seulement 10 000 soldats face aux 20 000 hommes du général Hippomene, n'eut alors d'autre choix que de quitter lui aussi la ville. Dès lors, il ne restait dans la capitale que les troupes du Dauphin, enfermées dans le château, et les troupes républicaines. La Princesse et ses 2 000 hommes trouvèrent refuge au Sud, dans le village de Callimaque, et le duc se replia au Nord dans le village d'Hesiode.<br>
Au lendemain de ces mouvements improvisés, ce fut au tour des troupes républicaines de prendre l'initiative. Comprenant qu'il serait inutile et mal vu d'attaquer le château tenu par le Dauphin sous les yeux de la population de la capitale, au risque que les civils ne soient témoins du barbarisme de la guerre; les républicains prirent le parti de se lancer à la poursuite du duc, que l'on savait être le moins populaire des prétendants au trône. Le général Hippomene cherchait en effet à accroitre les sympathie du tiers-état à l'égard de sa faction en mettant hors-course celui que le peuple voyait comme l'archétype du noble parvenu, condescendant et privilégié.<br>
Les troupes républicaines quittèrent donc la capitale, laissant la ville sous le contrôle du Dauphin.<br>
'''Bataille d'Hesiode'''<br>
Après une courte marche d'une demi-journée, les 20 000 soldats républicains se présentèrent aux abords du village d'Hesiode, où le Duc de Calydon avait entrepris de regrouper de nouvelles forces. De nouveaux régiments et bataillons de levées s'étaient justement jointes à, lui, portant le nombre de ses combattants à quelques 15 000.<br>
Comprenant que, par la plus large proportion d'officiers et le meilleur encadrement de ses troupes, le duc risquait de balayer son armée; le général Hippomène ordonna à ses propres colonnes d'établir un camp, le temps de rallier lui-même quelques forces.<br>
Le duc ne le laissa cependant pas faire, et bien que le nombre fut encore favorable aux républicains, il attaqua leurs positions avec ses propres forces.<br>
Au terme d'une bataille de huit heures, les troupes du Duc, mieux commandées et plus disciplinées vinrent à bout des républicains, qui durent se replier.<br>
On compta 2 000 morts dans l'armée du Duc, et quelques 5 500 morts dans l'armée républicaine.<br>
Le Duc de Calydon ordonna la poursuite de l'armée en déroute, et les républicains prirent la route du village d'Eumelos où ils comptaient rejoindre une colonne de 5 à 10 000 hommes levée dans les campagnes par des partisans du général Hippomene.<br>
~100 000 soldats du Dauphin, ~100 000 soldats '''Bataille d'Eumelos'''<br>  '''Bataille de la Princesse dont ~70 000 gardes, 20 000 soldats du duc de Calydon, et 200 000 révolutionnaires républicainsCallimaque'''<br>
=== Intervention de la Garde ===
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