Il est 12h. Devant le repli de l'attaque orque sur le flanc gauche de la Garde, chacune des trois divisions met en marche une partie de ses forces, à l'échelle d'une brigade, suivi d'une ligne de tirailleurs. Face à ce semblent d'assault sur tout le long du champ de bataille, le commandement orque organise à son tour une attaque. Trois forces de dix mille peaux vertes s'avancent, et le reste des bombardes ennemies ouvre le feu pour soutenir les masses vertes en mouvement. A la tête des forces engagées, le Général Lannes fait avancer la ligne de tirailleurs pour prendre position au devant des brigades et engager le contact. Partout les compagnies ont pour ordre de tirailler l'ennemi et le forcer à avancer. Le feu est ouvert à 12h35. Les unités orques armées d'arquebuses ripostent, mais la plupart étant surtout armées pour le corps à corps, la masse verte est contrainte d'avancer, tandis que les tirailleurs entament un recul maitrisé en roulement. Partout, les compagnies ouvrent le feu par section, laissant la deuxième section reculer et recharger, avant d'inverser les rôles. Les brigades ayant descendues les hauteurs plutôt regagnent leur position. Bientôt, les masses vertes sont sujettes au feu de l'artillerie de la Garde. Le chef de guerre les menant, ayant perdu tout sang-froid - si le terme peut être utilisé pour un orque -, fait mener l'assault sur les positions des trois divisions. Les tirailleurs, ayant fini leur part du travail, regagnent l'arrière du dispositif de la Garde, la moitié sur le flanc gauche, l'autre moitié sur le droit. Bientôt, sur les pentes Ouest de la vallée, les lignes de feu et les tirs à la mitraille de batteries avancées cueillent l'attaque verte, déjà affaiblie le long de sa marche. Aussitôt arrivé, les tirailleurs se redéploient sur les flancs et ouvrennt à leur tour le feu. Malgré les lourdes pertes, la masse verte, forte de son nombre, engage en plusieurs points les lignes de feu de la Garde. Mais le moment est court. A peine le contact entamé que le clairon est sonné. Il est 13h20. Deux masses de cavaliers s'élancent. L'une est composée de la brigade Nansouty, l'autre du 1er de dragons et de la cavalerie "colonel-général". Au centre, la vague verte est percée, séparant les forces orques en trois segments. Sur de plus petits points, les troupes de choc chargent en colonnes à leur tour. La masse verte est stoppée net, craquelée, et forcée à la retraite sous le feu des fusiliers et la poursuite de la cavalerie. Elle redescend bientôt les hauteurs du dispositif de la Garde, allégée de la moitié de ses effectifs. Le Général Zorn regarde sa montre, puis au Sud. Là, dans le détroit entre la mer Brumeuse et l'océan des Mille Maux, des navires approchent en longeant la cote.<br>
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'''{en cours de rédaction : 3e temps}'''
15h. Les survivants de l'assault orque ont regagné le reste des forces ennemies. Les forces de la Garde se sont elles réorganisées. Au Sud, plusieurs vaisseaux se positionnent le long de la cote, proches du centre de la vallée. La dernière étape du plan de Ghideon se dresse devant : donner le temps et la couverture aux renforts arrivés de débarquer, et écraser les forces vertes au milieu de la vallée avant de leur briser toute possibilité de repli et rassemblement. Ainsi, l'ordre d'avancer est donné. Les trois divisions s'engagent en bas de la vallée, suivies de l'artillerie et de l'arrière-garde. Arrivées à un kilomètre de la ferme centrale du théâtre, l'avancée est arrêtée. Le Général Zorn fait convoquer le 1er bataillon du 7e de ligne ainsi que son commandant, l'officier Muiron.<br>
Ainsi, les tirailleurs s'élancent une nouvelle fois en avant des lignes, suivi du bataillon de ligne du commandant Muiron, qui investigue la vieille ferme, épaulé d'une compagnie de sapeurs qui barricade l'endroit. En face, les forces orques s'avancent. Des deux côtés, l'artillerie ouvre le feu, et les boulets s'échangent. Les tirailleurs, disposés en ligne au Nord et Sud de la ferme tenue par Muiron, ouvrent le feu, avant d'être contraints de reculer. Une première colonne orque est alors formée pour attaquer la ferme. Pendant une heure, les colonnes se suivent, encerclent la ferme, attaquent. Mais Muiron et ses hommes tiennent bon. Plusieurs fois la porte de la cour cède, des percées sont faites dans les murs, mais toujours les orques sont repoussés et les trous colmatés. A 16h30, une fusée éclairante est tirée du côté de la flotte de la Garde. Ghideon ordonne à ses forces d'avancer de nouveau. Autour de la ferme, les divisions prennent place. Sans leur laisser plus de temps, les colonnes orques s'élancent à leur tour. Derrière, les chalouppes font débarquer plusieurs régiments sur la terre ferme. Pendant une nouvelle heure, les combats éclatent tout le long de la ligne. Les assaults orques sont repoussés difficilement mais sans parvenir à percer le dispositif de la Garde. Les renforts débarqués, la division Pencroff, se composent de deux régiments de fusiliers marins, et trois régiments de cavalerie : les Maréchal-hussards, les Threa-thaesi Dragons et les Maréchal-cuirassiers. Sur le flanc droit, les fusiliers marins avancent et mènent l'assault, donnant l'avantage aux gardes de ce côté du front où la masse verte est contrainte de reculer. A 18h, ne parvenant toujours pas à percer, et pire encore, contraint au recul sur une partie du front, le chef de guerre Bugrol joue une de ses dernières cartes. Partout, la garde a jusque là balayé ses attaques. Pour autant, il sait que s'il parvient à percer à un endroit la ligne de l'ennemi, il suffira qu'une masse de ses guerriers s'y engouffrent pour prendre l'avantage. Il avance alors suivi de ses deux mille meilleurs guerriers, les "Grands Crocs". Couverts de plaques de métal et armés d'énormes haches, ces guerriers d'élite avancent, leur chef en tête, le flanc gauche, sur les brigades Ney et Desaix. Ghideon observe le mouvement ennemi, et donne ses derniers ordres avant à son tour de réunir le 1er de grenadiers à pieds de la Vieille Garde, et le 1er d'Impérial-grenadiers. Au milieu des peaux-vertes, une masse noire d'orques en armure totale s'avance et se jette la position défendue par le 4e de ligne. Le régiment, déjà exténué des précédents assaults, cède est mis en déroute. Mais derrière, une masse de bonnets à poil est arrivée, et bat la charge, le général Zorn en tête. Les soldats en déroute du 4e se rallient à la colonne. Grenadiers et orques entre au contact. En parallèle, sur le flanc droit, le Maréchal Pencroff, fraichement débarqué, rassemble ses trois régiments, la brigade Nansouty, le 1er de grenadiers à cheval de la Vieille Garde, plusieurs autres escadrons en réserve de chacune des divisions. Bientôt, la charge est battue sur cette partie du champ de bataille déjà passée à l'avantage de la Garde. Les forces orques y sont définitivement repoussées et poussées à la déroute. La manoeuvre continue. Le flanc droit de la Garde profite de la percée, et infaterie et cavalerie pivotent pour attaquer le centre et l'arrière de l'ennemi. Sur le flanc gauche, l'élite orque est stoppée nette, et commence même par être repoussée par les grenadiers d'élite. Les chefs de guerre orques laissés derrière sont dépassés par les événements. Enfin, Bugrol, meneur de la force orque, est tué par le Général Zorn. Le moral ennemi est brisé. La masse verte, fracturée, se disperse et bat la retraite. A 20h, après plus d'une heure de poursuite, il ne reste presque rien des forces orques. La campagne Verte est remportée.<br>
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Au milieu de la vallée se dresse une vieille ferme, abandonnée, à environ quatre kilomètres de la position des troupes de la Garde.
1er temps: écrit <br>
2e temps : écrit <br>
3e temps (en cours d'écriture) : au repli du deuxième assaut orque, le Général Zorn regarde l'heure puis lance une attaque généralisée : les trois divisions avancent. L'état-major orque engage alors une grande partie de ses forces : vingt-cinq-mille peaux-vertes. A hauteur de la ferme, et à 3 kilomètres de l'ennemi; Zorn fait placer le 1er bataillon du 7e de ligne dans la ferme, et demande à son commandant de la barricader et d'y tenir jusqu'au bout. Le reste des forces de la Garde se replie en bas des hauteurs de l'Ouest. Cette fois ci, les orques ne commettent pas la même erreur et tiennent position à 600 mètres de la ferme. Un groupe d'orques est lancé pour la prendre et est repoussé.. Le Général Zorn ordonne aux troupes d'avancer et à l'artillerie de se déployer en avant pour faire feu sur les positions orques. Les orques, alors sous le feu, redoublent d'effort pour faire céder la position de la ferme, à présent encerclée, dont le bataillon qui la tient fait feu à 360°, accumulant les cadavres ennemis autour de sa position. Au loin, les navires font feu sur le flanc gauche orque, et des barques approchent du litorral. Les lignes de la Garde approchent et engagent l'ennemi.
= Conséquences =