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L'Alliance de l'Ouest naquit au moment où le projet de Royaume de l'Ouest commençait à prendre forme, mais elle s'est avérée fragile dès ses débuts, en raison des tensions internes à Namnis et des divergences de vues concernant l'organisation du royaume. La fin de l'Alliance coïncida avec l'effondrement du projet du Royaume.
Après l'échec du projet du royaume fédéré, les relations entre Namnis et Honéor se détériorèrent progressivement, malgré plusieurs tentatives de Namnis d'étendre son autorité, notamment par des demandes d'annexion plus ou moins formèles. Ces demandes furent systématiquement rejetées par Honéor, qui chercha à préserver son indépendance. L'Alliance de l'Ouest, qui n'avait jamais formellement été un pacte militaire mais un accord stratégique et politique, cessa donc de facto après la destruction de Varn-Zharr et l'effondrement du projet commun.
=== Une armée de l'Ouest ? ===
== Un rendez-vous manqué avec l'Histoire ==
Si le Royaume de l'Ouest avait été concrétisé, il aurait eu une influence considérable sur les dynamiques politiques et culturelles de la région de Stendel. Ce royaume, regroupant les cités de Namnis, Honéor et Varn-Zharr, aurait constitué un pôle central fort dans la région occidentale, avec Namnis comme capitale et centre culturel, consolidant son rôle d'autorité.
Le projet aurait aussi pu jouer un rôle clé dans la création de nouvelles alliances et d'infrastructures communes, favorisant un développement régional harmonieux.
=== L'héritage du Royaume de l'Ouest ===
L'héritage du Royaume de l'Ouest, bien qu'il ne se soit jamais concrétisé, peut être perçu à travers les diverses entités qui, à différentes époques, ont incarné l'idée d'hégémonie et de stabilisation dans la région occidentale de Stendel. Parmi ces exemples, [[Aégis]], fondé en l'an 60, a très tôt pris la posture de "Bastion de l'Ouest", jouant un rôle stratégique en tant que garant des frontières occidentales de Stendel et en s'érigeant en protecteur de l'ordre régional. Cette approche d'Aégis reflète en partie l'esprit de dissuasion et de défense mutuelle que le Royaume de l'Ouest souhaitait établir, meme si un lien direct entre ces 2 notions est peu probable.
De son côté, le royaume indépendant de [[Glindelhall]], bien que plus tourné vers la production et la défense, a contribué à l'équilibre économique du sud de la région par ses échanges. Cependant, sa politique d'isolement récente a réduit considérablement son influence, mettant en lumière la fragilité des entités qui choisissent de se détacher des dynamiques régionales.
Enfin, la République de Freiwald incarne aujourd'hui une vision proche de celle qu'aurait pu représenter le Royaume de l'Ouest. Avec sa Sphère d'influence, Freiwald s'étend désormais sur plusieurs anciennes zones d'influences du projet de Royaume de l'Ouest, notamment les Terres d'Hallbard et les Contrées de Muraée, consolidant ainsi une hégémonie régionale. La réintégration de territoires autrefois liés à Namnis, ainsi que le projet de renaissance du Varn-Zharr, marque une continuité dans la recherche d'unification de la région. Ces exemples montrent que, bien que le Royaume de l'Ouest n'ait jamais vu le jour, son idée d'une coalition unifiée a laissé une empreinte durable dans la géopolitique de l'Ouest stendelien, visible par la coopération de différentes entités à la culture et aux volontés fortes, comme illustré par la Conférence du Castel entre [[Aégis]], [[Ninegÿr]], la [[République de Freiwald]], [[Honéor]] et les [[Contrées de Sherwood]]