Après avoir passé la frontière le 29 Holevent, le corps entreprit de fouiller méticuleusement toute la région qui bordait le flanc est du territoire de Stendel. Le maréchal Pencroff comprit rapidement que les coupables, n'ayant pas revendiqué leur méfait, avaient sans doute cherché à s'éloigner autant que possible de la frontière. Il ordonna donc à son avant-garde de s'orienter plein-est, en direction de la région des bas plateaux. C'est durant cette marche que l'état-major acquit la certitude que que l'église de la veine-noire était liée au massacre: leurs préceptes étaient en effet connus de tous, et de nombreux civils croisés par les troupes firent part de la récente présence de paladins dans la région et de leur brusque disparition. La destination du corps était donc toute trouvée, et les quatre divisions reçurent l'ordre de marcher en direction des rives de la veine-noire, le fleuve qui donna son nom à l'église et qui longe la vallée des bas-plateaux. <br>
Le '''43 53 Holevent 265''', alors que l'avant-garde poursuivait ses opérations d'éclairage aux devants du corps, une compagnie du '''régiment de dragons de Filranmel''' fit la rencontre impromptue d'une petite bannière de spadassins de la veine-noire. Le groupe, qui appartenait à l''''Ost des spadassins de la légion d'opale''', avait en effet monté son bivouac en bordure d'un étang, ou il tenait l'arrière-garde de la légion d'opale, une des divisions de l'église de la veine-noire. Ne sachant pas si ils avaient affaire à des ennemis, les dragons tentèrent d'approcher le camp, mais déclenchèrent immédiatement un branle-bas de combat général de la part des spadassins. Leur réaction confirma aux dragons qu'il s'agissait bien d'ennemis, et l'assaut fut donné. Les dragons de Filranmel n'eurent que peu de mal à venir à bout de la centaine de fantassins légers, qui avait été surprise au repos et désorganisée. De la bannière, il ne subsista aucun survivant en mesure de donner l'alerte au reste de la légion d'opale, et les dragons trouvèrent dans les bagages d'un des officiers une série d'ordres et de missives qui leur indiqua la position des unités ennemies les plus proches. Quand la fouille des corps fut terminée, la compagnie de dragons se retira pour aller présenter ses découvertes à l'état-major au plus vite: ils savaient que l'avantage était de leur coté et que tant que la disparition des spadassins n'était pas remarquée, ils pouvaient profiter d'un certain effet de surprise.<br>
'''Bataille du mont-sans-joie'''<br>
Le '''45 55 Holevent 265''', profitant des informations récupérées le 43 holevent par les dragons, les troupes du corps des maréchaux entamèrent un mouvement offensif contre la légion d'opale, qui stationnait le long du fleuve de la veine-noire, non loin d'un lieu-dit nommé "Le mont-sans-joie". La légion, qui n'avait pas encore eu vent de la destruction de sa bannière de spadassins, bivouaquait en effet sur la rive, en désordre. Le Maréchal Pencroff ordonna à l'avant-garde du corps et à la première division de se préparer à l'assaut, tandis qu'il lançait la seconde division et l'arrière-garde plein-est, pour déborder la légion d'opale.<br>
Au lever du jour, il fit donner l'assaut sur la rive, prenant de cours les forces adverses, surprises dès le réveil. Les 1er et 2e régiments de tirailleurs-grenadiers se ruèrent à la baïonnette sur les premiers ennemis, qui tombèrent sans opposer la moindre résistance. Puis, formant la ligne, les tirailleurs-grenadiers jetèrent sur le reste de la légion d'opale plusieurs salves meurtrières, qui achevèrent de semer la panique chez l'ennemi. Ces derniers, se retrouvant dans l'incapacité de se former en ordre de bataille, commencèrent à refluer en désordre le long de la rivière, qui les bordait sur la droite. Malheureusement, sur leur gauche, l'artillerie à cheval du maréchal pencroff vint se disposer en batterie, et fit tomber sur eux une terrible pluie de métal. Poursuivies la baïonnette dans les reins, décimées par la mousquetade et par la mitraille; les troupes de la légion d'opale fondirent comme la cire d'une bougie à la flamme d'un brasier. En moins d'une heure, tous les spadassins et les anspessades avaient péri. Ne restait alors que la colonne de reconnaissance et les bacheliers, dont une partie avait eu l'occasion d'atteindre les chevaux et avait pris la fuite vers l'est. Malheureusement, ces derniers furent pris en chasse par les dragons de Filranmel et d'Asayaka, ainsi que par le régiment de maréchal-hussards commandé par le général Marceline de Bercheny. Un affrontement de cavalerie s'ensuivit, dans lequel le ban des bacheliers d'opale fut anéanti. Seul un fragment de la colonne inquisitrice d'opale, monté sur de plus vifs destriers, parvint à disparaitre dans l'épaisse forêt qui s'ouvrait à l'est.<br>
Sur les coups de quinze heures, le maréchal Pencroff rappela ses cavaliers et rassembla la 1ère division. Il ordonna à l'avant-garde de rejoindre la 2e division, déjà partie vers l'est; et fit stopper l'arrière-garde pour que la 1ère division puisse la rattraper. Des documents de diverse importance furent saisis sur les corps des ennemis, dont une partie vint définitivement motiver la campagne: Il y était en effet mentionné que la légion d'opale était à l'origine du massacre de Lupek, et plus précisément la "colonne inquisitrice", dont une partie avait malheureusement pris la fuite. Le corps se remit en marche avant la nuit.<br>
'''Bataille de Thelore'''<br>
'''WIP'''<br>
Le '''3 Agrevent 265''', (wip)<br>arrivée de la légion de granit et de la légion de jade. les deux légions sont prises en étau par les deux divisions des maréchaux, et l'artillerie à pieds du corps des maréchaux leur infligent de lourdes pertes. de brefs combats au corps à corps ont lieu mais les deux régiments de tirailleurs-grenadiers les repoussent énergiquement, malgré de lourdes pertes. Les deux légions reculent, le corps des maréchaux les suit mais reste déployé en ordre de bataille.<br>
(présent: Pencroff)<br>