Ouvrir le menu principal

Modifications

Campagne Verte

11 280 octets ajoutés, 31 août 2024 à 00:02
aucun résumé de modification
La fin de la campagne met un terme à "la menace verte" pressentie par le Général Zorn en 242 lors de la Bataille Verte, ayant vu la Garde se heurter à une force de reconnaissance ennemie. Commencée par l'embuscade et le presque anéantissement du bataillon d'exploration le 2 Tronvard 258, elle mène au déploiement d'une force initiale d'environ 23 400 impériaux à plus de sept-cents kilomètres de chez eux pour trois mois.
{{Infobox/Début}}Conflit Militaire{{Infobox/Titre|{{{lieu|{{PAGENAME}}}}}|AEC2DC}}dénomination = "La Campagne Verte"{{Infobox/Image|{{{image|}}}|{{{légende|}}}|{{{taille image|220}}}|{{{légende|Illustration.}}}|||Fiction}}{{Infobox/Ligne mixte optionnelle|Description|description = La campagne Verte est une série d'opérations au-delà des frontières impériales opposant la [[Garde Volontaire]] aux forces orques de '''l'Union des clans'''.{{{description|}}}}}{{Infobox/Ligne mixte optionnelle|Lieux|Royaume de Belvy{{{lieux|}}}}}{{Infobox/Ligne mixte optionnelle|Periode| date = De Tronvard de l'an 258 à Pampélune de l'an 259 du [[Calendrier Erachien]]{{{periode|}}}}}lieux = Royaume de Belvy{{Infobox/Ligne mixte optionnelle|Belligérants|issue = Victoire de la [[Garde Volontaire]], [[Corps * Traité des Maréchaux]], Royaume Valeureux* Opération de Belvy, Union des clans{{{belligérants|}}}}}la Sape{{Infobox/Ligne mixte optionnelle|Commandants |* [[Ghideon ZornCampagne de la Maur'Ya]] {{{commandants|}}}}}{{Infobox/Ligne mixte optionnelle|Alignement|Impérial, Extérieur{{{alignement|}}}}}{{Infobox/Ligne mixte optionnelle|Forces en présence| '''Corps d'armée "l'Infernal" ''' :27 270 <br>
'''|belligérants={{{!}} style="width:100%;"{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0.1em 0.2em 0; text-align: left;" {{!}} [[Fichier:Blason_garde.png|sans_cadre]] [[Garde Volontaire]]<br>[[Corps des Maréchaux]]<br>Royaume de Belvy{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0 0.2em 0.1em; text-align: left;" {{!}} Union des Clans''' clans<br/>{{!}}} |commandants={{{!}} style="width: ~ 110 000 100%;"{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0.1em 0.2em 0; text-align: left;" {{!}} Mar. [[Ghideon Zorn]]<br/> Gén. Lannes<br> Gén. Degole<br>Gén. Rollet{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0 0.2em 0.1em; text-align: left;" {Forces{!}} Chef de guerre Bugrol <br/>{{!}}} |alignement={{{!}} style="width:100%;"{{!}}style="width: 50%; padding: 0.2em 0.1em 0.2em 0; text-align: left;" {{!}}Impérial<br/>{{Infobox!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0 0.2em 0.1em; text-align: left;" {{!}} Union des clans<br/Ligne mixte optionnelle>{{!}}} |Issueforces={{{!}} style="width:100%;"{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0.1em 0.2em 0; text-align: left;" {{!}} 27 270 hommes<br/>{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0 0.2em 0.1em; text-align: left;" {{!}} ~110 000 orques<br/>{{!}}} |Victoire de la Gardepertes={{{issue|!}}style="width:100%;"{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0.1em 0.2em 0; text-align: left;" {{!}}?? morts<br/>{{Infobox!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0 0.2em 0.1em; text-align: left;" {{!}} 98 000 morts<br/Ligne mixte optionnelle|Batailles>7 000 prisonniers{{!}}} |batailles terrestres = Bataille de la Grande Botte<br>
Bataille des Colonnes <br>
Bataille des Cendres <br>
Bataille de la Vallée Rouge
{{{gentile|}}}}}{{Infobox/Notice|Infobox Campagne Militaire|AEC2DC}}{{Infobox/Fin}}
= Contexte =
Après plusieurs jours de marche pour une partie des troupes, l'ensemble du Corps est réuni le 61 Tronvard 258. Les jours suivants officiers sont consultés, les cartes étudiées, et les ordres de marche et de bataille sont transmis. La chaîne logistique est préparée avec minution sous la supervision du général Berthier. Approvisionner des troupes situées à des centaines de kilomètres est sans doute le plus grand défi de la campagne. Enfin, le 9 Pénavard, l'Infernal quitte Fort Herobrine aux sons du "Chant du départ" et de "l'Empire est éternel".
<br>
 
[[Fichier:Campagne_verte_carte.jpeg|500px|thumb|right|Carte de Belvy et tracé de l'avancée de l'Infernal.]]
== Secours du royaume de Belvy ==
=== Bataille de la Vallée Rouge ===
'''{en cours de rédaction}'''
Le 9 Pampélune 269, l'Infernal dispose de 22 500 troupiers sur les 27 000 d'origine, en comptant 1 500 volontaires du Royaume de Belvy envoyés avant la manœuvre des braves pour combler les trous de certains régiments. S'il est en nette infériorité numérique, Zorn n'en est pour autant pas inquiété. Le matin du 9, regardant sa montre à gousset, il dira simplement "Nous sommes dans les temps.". Le corps est disposé sur plusieurs clairières, plus ou moins plates, situées sur différentes hauteurs. La division Degole est placée au centre, la division Lannes sur le flanc gauche et la division Rollet sur le droit. Plus en arrière et en hauteur, la réserve est prête à être déployée si nécessaire. Une particularité de la disposition des troupes est que la division Lannes n'a déployée sur le flanc gauche que la brigade Desaix. Les deux autres brigades Ney et Lecourbe sont tenues plus en arrière, prêtes à marcher.<br>
A 8h, les orques positionnent leurs forces en bas de la vallée. L'état-major orque est confiant. Il se sait en supériorité numérique, et sous-estime les effectifs de la Garde qu'il pense très diminués suite à la percée de celle-ci depuis la traversée de la Veilleuse.
A 8h, les orques positionnent leurs forces en bas de la vallée. L'état-major orque est confiant. Il se sait en supériorité numérique, et sous-estime les effectifs de la Garde qu'il pense très diminués suite à la percée de celle-ci depuis la traversée de la Veilleuse. Une partie des forces orques estimée à dix mille s'avance jusqu'à une ferme abandonnée, position centrale de la vallée. Dans le même temps, Ghideon fait regrouper les tirailleurs de l'ensemble des régiments, appuyés par le 1er et 2e de grenadiers-tirailleurs. Cette brigade à l'équivalent de trois régiments est confiée au Général Lecourbe, qui est chargé de prendre position à deux kilomètres dans la vallée pour tirailler l'ennemi. A cette distance, les orques seront sujet aux tirs de mousquets mais aussi de canons. De l'autre côté, plusieurs bombardes orques sont déployées et commencent à ouvrir le feu sur les tirailleurs. Bien qu'affectés par les tirs, ceux-ci s'en accommodent pourtant notamment en raison de leur déploiement espacé qui limite les dégâts de l'artillerie. A l'inverse, les troupes orques en marche arrivent à 9h30 à portée des premiers gardes. Les tirs partent et couchent les têtes de file orques ce qui n'arrête pour autant pas l'avancée de la masse verte. Comme cela s'était vu pour la première fois à Graisier, quelques unités orques équipées d'arquebuses ripostent elles aussi en ouvrant le feu. A 9h40, l'ensemble des batteries d'artillerie de la Garde, à distance de feu, reçoit l'ordre d'émonder les colonnes vertes. A 10h, après avoir reculé en tiraillant les ennemis, les troupes de Lecourbe reçoivent l'ordre de se replier derrière les positions de la Garde. Lecourbe retourne au commandement de sa brigade. Les orques forment eux peu après une colonne de plusieurs milliers de peaux vertes, qu'ils projettent sur la brigade Desaix, la pensant isolée. Les peaux vertes arrivent au contact de la brigade et se déploient de manière à l'attaquer de face et par les flancs dans le but de submerger la brigade. Toute la spécificité d'une région comme cette vallée est l'étendue de faux plats, de reliefs intriqués et cachés. Si, de loin, la brigade Desaix semble isolée, ses flancs sont en réalité renforcés à gauche par les compagnies de grenadiers de ses deux régiments de ligne et un bataillon de chevau-légers, et à droite par le 1er de dragons. Mais plus que cela, le centre de ce dispositif est tenu par les deux plus célèbres régiments d'infanterie de la Garde : le 1er et 2e de ligne. Ses fusiliers forment un mur ayant résisté à des horreurs bien pire que les orques s'y engageant. A 11h, l'assault orque est stoppé net sur ses trois points de contact, l'initiative passe à la Garde, dont les brigades Ney et Lecourbe se mettent en marche pour soutenir la brigade Desaix, profitant de la fixation des forces ennemies. Les unités de choc des brigades sont formées en colonnes et percutent les orques dans la mêlée engagée. Les troupes de ligne avancent elles sur chacun des flancs gauche et droit pour ouvrir un feu de soutien. La situation bascule rapidement; les colonnes orques, d'abord arrêtées, sont massacrées et forcées à la retraite, bientôt poursuivies par les escadrons du 1er de hussards.<br>
Observant l'échec de l'assault, l'état-major orque envoie une seconde vague de troupes, appuyées par de la cavalerie orque pour couvrir les survivants en retraite. En parallèle, au centre, la cavalerie "colonel-général" de la division Degole bat la charge, suivie des hussards-vélites de la division. Profitant de l'attention portée sur les événements au Nord du champ de bataille (flanc gauche de la Garde), la cavalerie perce la maigre ligne orque et engage l'artillerie de bombardes. Ce mouvement met en évidence la faiblesse du commandement orque. Peu expérimenté, il manque de réactivité, de chaîne de commandement et de flexibilité. Ainsi, l'artillerie avancée et peu protégée se retrouve facilement à la mercie de la cavalerie de la Garde. L'état-major orque est dépassé. Il fait replier son assault, et sa ligne, tout en tentant d'envoyer de la cavalerie repousser celle de la Garde. La cavalerie de la Garde recule en ordre après avoir réalisé son rôle, évitant le contact. Ghideon a mené ses premières manoeuvres et gagné l'iniative sur le champ de bataille. Il veut à présent forcer l'ennemi à une attaque généralisée.<br>
<br>
Il est 12h. Devant le repli de l'attaque orque sur le flanc gauche de la Garde, chacune des trois divisions met en marche une partie de ses forces, à l'échelle d'une brigade, suivi d'une ligne de tirailleurs. Face à ce semblent d'assault sur tout le long du champ de bataille, le commandement orque organise à son tour une attaque. Trois forces de dix mille peaux vertes s'avancent, et le reste des bombardes ennemies ouvre le feu pour soutenir les masses vertes en mouvement. A la tête des forces engagées, le Général Lannes fait avancer la ligne de tirailleurs pour prendre position au devant des brigades et engager le contact. Partout les compagnies ont pour ordre de tirailler l'ennemi et le forcer à avancer. Le feu est ouvert à 12h35. Les unités orques armées d'arquebuses ripostent, mais la plupart étant surtout armées pour le corps à corps, la masse verte est contrainte d'avancer, tandis que les tirailleurs entament un recul maitrisé en roulement. Partout, les compagnies ouvrent le feu par section, laissant la deuxième section reculer et recharger, avant d'inverser les rôles. Les brigades ayant descendues les hauteurs plutôt regagnent leur position. Bientôt, les masses vertes sont sujettes au feu de l'artillerie de la Garde. Le chef de guerre les menant, ayant perdu tout sang-froid - si le terme peut être utilisé pour un orque -, fait mener l'assault sur les positions des trois divisions. Les tirailleurs, ayant fini leur part du travail, regagnent l'arrière du dispositif de la Garde, la moitié sur le flanc gauche, l'autre moitié sur le droit. Bientôt, sur les pentes Ouest de la vallée, les lignes de feu et les tirs à la mitraille de batteries avancées cueillent l'attaque verte, déjà affaiblie le long de sa marche. Aussitôt arrivé, les tirailleurs se redéploient sur les flancs et ouvrennt à leur tour le feu. Malgré les lourdes pertes, la masse verte, forte de son nombre, engage en plusieurs points les lignes de feu de la Garde. Mais le moment est court. A peine le contact entamé que le clairon est sonné. Il est 13h20. Deux masses de cavaliers s'élancent. L'une est composée de la brigade Nansouty, l'autre du 1er de dragons et de la cavalerie "colonel-général". Au centre, la vague verte est percée, séparant les forces orques en trois segments. Sur de plus petits points, les troupes de choc chargent en colonnes à leur tour. La masse verte est stoppée net, craquelée, et forcée à la retraite sous le feu des fusiliers et la poursuite de la cavalerie. Elle redescend bientôt les hauteurs du dispositif de la Garde, allégée de la moitié de ses effectifs. Le Général Zorn regarde sa montre, puis au Sud. Là, dans le détroit entre la mer Brumeuse et l'océan des Mille Maux, des navires approchent en longeant la cote.<br>
<br>
15h. Les survivants de l'assault orque ont regagné le reste des forces ennemies. Les forces de la Garde se sont elles réorganisées. Au Sud, plusieurs vaisseaux se positionnent le long de la cote, proches du centre de la vallée. La dernière étape du plan de Ghideon se dresse devant : donner le temps et la couverture aux renforts arrivés de débarquer, et écraser les forces vertes au milieu de la vallée avant de leur briser toute possibilité de repli et rassemblement. Ainsi, l'ordre d'avancer est donné. Les trois divisions s'engagent en bas de la vallée, suivies de l'artillerie et de l'arrière-garde. Arrivées à un kilomètre de la ferme centrale du théâtre, l'avancée est arrêtée. Le Général Zorn fait convoquer le 1er bataillon du 7e de ligne ainsi que son commandant, l'officier Muiron.<br>
Au milieu de la vallée se dresse une vieille "Commandant, menez votre bataillon jusqu'à cette ferme, abandonnée, à environ quatre kilomètres de prenez en le contrôle et défendez la position des troupes de comme vous défendriez la Garde.1er temps : Flanc gauche dégarni : attaque orquegrande capitale. Premiers combats d'avant-garde (Nos tirailleurs) + tirs d'artillerie. Orcques déploient de l'artillerie vous convriront dans la vallée. Attaque sur le flanc gauche : repoussée + contre attaque décisive. Envoie de renforts orques. En parallèleun premier temps, attaque de cav + grenadiers sur mais quand l'artillerie : réussie. Trou dans le dispositif dennemi s'attaque orqueélancera sur vous, repli pour orgavous serez seul. <br>2e temps : Pendant le repli orque, avancée d'une partie des troupes de chaque division : mime d'assaut sur les troupes orques en repliTenez. Les orques lancent Gagnez moi une deuxième attaque, cueillie en première ligne par les tirailleurs, qui les poussent à avancer. Le dispositif avancé recule jusqu'à reprendre position sur les hauteurs. Les troupes orques se retrouvent sous le feu d'artillerie, et déjà bien engagée. Elles tentent un assaut n'ayant plus tellement le choix : repoussé. 3e temps : au repli du deuxième assaut orque, le Général Zorn regarde l'heure puis lance une attaque généralisée : les trois divisions avancent. L'état-major orque engage alors une grande partie de ses forces : vingt-cinq-mille peaux-vertes. A hauteur de la ferme, et à 3 kilomètres de l'ennemi; Zorn fait placer le 1er bataillon du 7e de ligne dans la ferme, et demande à son commandant de la barricader et d'y tenir jusqu'au bout. Le reste des forces de la Garde se replie en bas des hauteurs de l'Ouest. Cette fois citemps, les orques ne commettent pas la même erreur et tiennent position à 600 mètres de la ferme. Un groupe d'orques est lancé pour la prendre et est repoussé. Au loin, des navires commencent à être aperçus. Le Général Zorn ordonne alors aux troupes d'avancer et à l'artillerie de se déployer en avant pour faire feu sur les positions orques. Les orques, alors sous le feu, redoublent d'effort pour faire céder nous écraserons leur force la position de la ferme, à présent encerclée, dont le bataillon qui la tient fait feu à 360°, accumulant les cadavres ennemis autour de sa positionsuivante. "
Ainsi, les tirailleurs s'élancent une nouvelle fois en avant des lignes, suivi du bataillon de ligne du commandant Muiron, qui investigue la vieille ferme, épaulé d'une compagnie de sapeurs qui barricade l'endroit. En face, les forces orques s'avancent. Des deux côtés, l'artillerie ouvre le feu, et les boulets s'échangent. Les tirailleurs, disposés en ligne au Nord et Sud de la ferme tenue par Muiron, ouvrent le feu, avant d'être contraints de reculer. Une première colonne orque est alors formée pour attaquer la ferme. Pendant une heure, les colonnes se suivent, encerclent la ferme, attaquent. Mais Muiron et ses hommes tiennent bon. Plusieurs fois la porte de la cour cède, des percées sont faites dans les murs, mais toujours les orques sont repoussés et les trous colmatés. A 16h30, une fusée éclairante est tirée du côté de la flotte de la Garde. Ghideon ordonne à ses forces d'avancer de nouveau. Autour de la ferme, les divisions prennent place. Sans leur laisser plus de temps, les colonnes orques s'élancent à leur tour. Derrière, les chalouppes font débarquer plusieurs régiments sur la terre ferme. Pendant une nouvelle heure, les combats éclatent tout le long de la ligne. Les assaults orques sont repoussés difficilement mais sans parvenir à percer le dispositif de la Garde. Les renforts débarqués, la division Pencroff, se composent de deux régiments de fusiliers marins, et trois régiments de cavalerie : les Maréchal-hussards, les Threa-thaesi Dragons et les Maréchal-cuirassiers. Sur le flanc droit, les fusiliers marins avancent et mènent l'assault, donnant l'avantage aux gardes de ce côté du front où la masse verte est contrainte de reculer. A 18h, ne parvenant toujours pas à percer, et pire encore, contraint au recul sur une partie du front, le chef de guerre Bugrol joue une de ses dernières cartes. Partout, la garde a jusque là balayé ses attaques. Pour autant, il sait que s'il parvient à percer à un endroit la ligne de l'ennemi, il suffira qu'une masse de ses guerriers s'y engouffrent pour prendre l'avantage. Il avance alors suivi de ses deux mille meilleurs guerriers, les "Grands Crocs". Couverts de plaques de métal et armés d'énormes haches, ces guerriers d'élite avancent, leur chef en tête, en direction du flanc gauche, sur les brigades Ney et Desaix. Ghideon observe le mouvement ennemi, et donne ses derniers ordres avant à son tour de réunir le 1er de grenadiers à pieds de la Vieille Garde et le 1er d'Impérial-grenadiers. Au milieu des peaux-vertes, une masse noire d'orques en armure totale s'avance et se jette la position défendue par le 4e de ligne. Le régiment, déjà exténué des précédents assaults, cède est mis en déroute. Mais derrière, une masse de bonnets à poil est arrivée, et bat la charge, le général Zorn en tête. Les soldats en déroute du 4e se rallient à la colonne. Grenadiers et orques entre au contact. En parallèle, sur le flanc droit, le Maréchal Pencroff, fraichement débarqué, rassemble ses trois régiments, la brigade Nansouty, le 1er de grenadiers à cheval de la Vieille Garde, plusieurs autres escadrons en réserve de chacune des divisions. Bientôt, la charge est battue sur cette partie du champ de bataille déjà passée à l'avantage de la Garde. Les forces orques y sont définitivement repoussées et poussées à la déroute. La manoeuvre continue. Le flanc droit de la Garde profite de la percée, et infanterie et cavalerie pivotent pour attaquer le centre et l'arrière de l'ennemi. Sur le flanc gauche, l'élite orque est stoppée nette, et commence même par être repoussée par les grenadiers d'élite. Les chefs de guerre orques laissés derrière sont dépassés par les événements. Enfin, Bugrol, meneur de la force orque, est tué par le Général Zorn. Le moral ennemi est brisé. La masse verte, fracturée, se disperse et bat la retraite. A 20h, après plus d'une heure de poursuite, il ne reste presque rien des forces orques. La campagne Verte est remportée.<br>
Partout sur la ligne, la Garde aura compensée l'inférioté en force brute de ses soldats par des barrages de mirailles et des charges de précision de cavalerie ou grenadiers, ne donnant pas l'occasion à son ennemi de se fixer dans un contact au corps à corps prolongé. A la fin des combats, la vallée est méconnaissable. Les corps de dizaines de milliers d'orques s'y empilent, et son haute herbe verte est maculée de sang.
= Conséquences =
==== 2e ordre de bataille ====
 
[[Fichier:L'Infernal - Campage Verte an 258.png|1000px|center|sans-cadre]]
'''1ère Division : Division Lannes<br>
contributeur
991

modifications