Campagne Verte : Différence entre versions

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=== Bataille des Cendres ===
 
=== Bataille des Cendres ===
Dans le bois des Caures, Ghideon fait déployer le 1er et 3e d'infanterie étrangère, respectivement sur l'aile gauche et droite. Les troupes réservistes tolwhigiennes sont gardées à l'arrière du centre. Le soudain surnombre des gardes fait reculer l'arrière garde orque. La poursuite est engagée toute la journée. Le lendemain, le 33 Nérévard au matin, l'arrière garde orque sort de la forêt et est rattrapée par les forces de la Garde. Le Maréchal Zorn fait mettre en colonne le 1er d'infanterie étrangère et le 1er de réservistes et perce à leur tête le groupe orque. La ligne de feu du centre et de l'aile droite achève le travail et met en débandade l'arrière garde ennemie à 9h. La Horde orque, dont la dénomination est retenue comme "la Horde des Gueules de Dragon", fait déployer des troupes pour faire face à l'avancée
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Dans le bois des Caures, Ghideon fait déployer le 1er et 3e d'infanterie étrangère, respectivement sur l'aile gauche et droite. Les troupes réservistes tolwhigiennes sont gardées à l'arrière du centre. Le soudain surnombre des gardes fait reculer l'arrière garde orque. La poursuite est engagée toute la journée. Le lendemain, le 33 Nérévard au matin, l'arrière garde orque sort de la forêt et est rattrapée par les forces de la Garde. Le Maréchal Zorn fait mettre en colonne le 1er d'infanterie étrangère et le 1er de réservistes et perce à leur tête le groupe orque. La ligne de feu du centre et de l'aile droite achève le travail et met en débandade l'arrière garde ennemie à 9h. A 9h15, la Horde, dont la dénomination est retenue comme "la Horde des Gueules de Dragon", fait déployer sept mille peaux-vertes pour faire face à l'avancée de la Garde, et couvrir la retraite du reste de ses effectifs.
  
 
L'avant-garde, appuyée par les deux premières brigades de la troisième division, perce l'arrière-garde orque et contraint la Horde à déployer des troupes pour faire face. La première et deuxième division débouche de chaque côté de la forêt, menacent les flancs orques et fait s'arrêter et se déployer la Horde dans sa totalité. Après plusieurs heures de combat, le Maréchal Zorn ne parvient pas à faire flancher la bataille en sa faveur. Il fait reculer le centre dans un semblant de repli dans la forêt et envoie des messagers vers la gauche et la droite pour donner ses instructions. Le gros du dispositif orque s'engouffre en cohue dans la forêt. Plus tard, Zorn fait s'arrêter ses troupes, et fait allumer une ligne de feu devant elles. Le vent pousse le feu sur les orques. A l'extérieur de la forêt, les orques restants sont isolés et massacrés. Les survivants du feu de forêt sont attendus sous une pluie de balles et mitraille. La Horde est entièrement massacrée.
 
L'avant-garde, appuyée par les deux premières brigades de la troisième division, perce l'arrière-garde orque et contraint la Horde à déployer des troupes pour faire face. La première et deuxième division débouche de chaque côté de la forêt, menacent les flancs orques et fait s'arrêter et se déployer la Horde dans sa totalité. Après plusieurs heures de combat, le Maréchal Zorn ne parvient pas à faire flancher la bataille en sa faveur. Il fait reculer le centre dans un semblant de repli dans la forêt et envoie des messagers vers la gauche et la droite pour donner ses instructions. Le gros du dispositif orque s'engouffre en cohue dans la forêt. Plus tard, Zorn fait s'arrêter ses troupes, et fait allumer une ligne de feu devant elles. Le vent pousse le feu sur les orques. A l'extérieur de la forêt, les orques restants sont isolés et massacrés. Les survivants du feu de forêt sont attendus sous une pluie de balles et mitraille. La Horde est entièrement massacrée.

Version du 30 juillet 2021 à 13:10

La première Campagne Verte est une campagne militaire menée par le Maréchal d'Empire et Général-en-chef de la Garde Ghideon Zorn sur les terres peuplées et abandonnées du Royaume de Belvy, du 57 Tronvard 258 au 14 Fifrelune 259. Pendant quelques mois, elle oppose le Corps d'Armée "l'Infernal", formé par des troupes de la Garde Volontaire, du Corps des Maréchaux et du Royaume de Belvy à l'Union des Clans, composée de vingt-trois clans orques. L'objectif majeur de la campagne est d'empêcher les forces orques de se réunir en une armée, la "Grande Horde". Elle est à ce moment-là la plus grand campagne jamais mise en place par l'état-major de la Garde Volontaire, et constitue une victoire tactique sans précédent.

La fin de la campagne met un terme à "la menace verte" pressentie par le Général Zorn en 242 lors de la Bataille Verte, ayant vu la Garde se heurter à une force de reconnaissance ennemie. Commencée par l'embuscade et le presque anéantissement du bataillon d'exploration le 2 Tronvard 258, elle mène au déploiement d'une force initiale d'environ 23 400 impériaux à plus de sept-cents kilomètres de chez eux pour trois mois.

Campagne Verte
Description La campagne Verte est une série d'opérations au-delà des frontières impériales opposant la Garde Volontaire aux forces orques de l'Union des clans.
Lieux Royaume de Belvy
Periode De Tronvard de l'an 258 à Fifrelune de l'an 259 du Calendrier Erachien
Belligérants Garde Volontaire, Corps des Maréchaux, Royaume de Belvy, Union des clans
Commandants Ghideon Zorn
Alignement Impérial, Extérieur
Forces en présence Corps d'armée "l'Infernal"  :

27 270

Union des Clans : ~ 110 000

Issue Victoire de la Garde
Batailles Bataille de la Grande Botte

Bataille des Colonnes
Bataille des Cendres
Bataille de la Vallée Rouge

Contexte

L'acteur

En Cidélia 195 (Calendrier Erachien) Ghideon Zorn, alors général, reçoit le commandement de la Garde Volontaire. Il y poursuit l'œuvre de son prédécesseur et formateur : le Maréchal Pencroff. Officier de fer et habile stratège, il dédie sa vie au service de l'Empire et de ses populations. Si son devoir lui incombe de se préoccuper avant tout des affaires intérieures à l'Empire, il garde une obsession certaine pour les territoires extérieurs depuis l'affrontement de la Garde avec Pryftan en 169, dragon venu du Sud ayant emporté dans les flammes toute la frontière Sud de Fort Herobrine, et grand nombre de gardes, parmi lesquels ses camarades de formation. Homme d'anticipation il écrira quelques mois plus tard à l'attention du Général Pencroff et ce malgré la puissance réduite de la Garde à cette époque :

Ces puissances naïves, internes au territoire impérial et "indépendantes" comme elles aiment s'appeler se permettent encore aujourd'hui nombre de railleries à notre sujet. C'est tout à notre avantage. Leurs dirigeants se prélassent dans leur grandeur passée, leurs armées s'engourdissent jours après jours, persuadées que les exploits d'hier leurs feront gagner les batailles de demain. Qu'ils rigolent, se sera bientôt plus que leur seule option à notre égard. Non, ces figurants ne méritent pas notre attention. Les vraies menaces sont extérieures, dans ces contrées dont nous ne connaissons rien. Nous avons été chanceux de nous relever du passage de Pryftan. Ces menaces doivent être anticipées, traquées, et anéanties avant de pouvoir même poser le regard sur un impérial.
Dans cette optique, j'avance l'idée de la création d'un bataillon dédié à l'exploration de ces terres méconnues. Un bataillon d'intrépides et de braves; prêts à vivre d'inédites aventures et à faire de nécessaires sacrifices. [...]

L'année suivante, le bataillon d'exploration de la Garde est créé et ses premières expéditions confirment les dires du jeune officier. Bien plus tard, au lendemain de la bataille Verte, Ghideon décrit ce qu'il appelle la "Menace verte", et affecte au bataillon la mission de l'évaluer :

La présence de cette troupe orque à nos portes n'est pas anodine. Son mode opératoire est annonciateur du pire : ceci n'était au mieux qu'une avant-garde, et sans doute plutôt une troupe de reconnaissance. Il ne s'en conclut qu'une chose : une menace approche. Une menace verte. Notre devoir nous dicte de trouver cette menace, d'en évaluer le degré, puis de la détruire. Je confie au bataillon d'exploration la réalisation des deux premiers points. [...]

Si pendant plusieurs années, les recherches sont infructueuses, Ghideon persiste dans son pressentiment. Il travaille sur l'écriture de plans tactiques sur le combat contre des forces orques à partir de son expérience de la bataille Verte, et d'ouvrages impériaux. Avec le passage de la Garde en Armée en 251, il envisage des plans de campagne avec le déploiement d'un corps d'armée entier, chose alors inédite. La confirmation de la menace orque en 258 lui permet de mettre à exécution ceux-ci.


Plan stratégique de la Garde Volontaire

Quand Ghideon forme le corps d'armée de campagne "l'Infernal" et en prend le commandement, en 258, il dispose des informations transmises par les survivants du bataillon d'exploration et de quelques brouillons de cartes. Il met pourtant au point un plan de campagne développé en trois étapes majeures. La première consiste à marcher jusqu'aux terres encore habitées du Royaume de Belvy, d'y détruire la menace orque et d'établir de premières relations. Se faisant, le maréchal projette de rallier en plusieurs régiments des troupes locales régulières pour constituer une troisième division avec une partie de sa réserve. La deuxième est une étape de rapidité : balayer la région et anéantir chaque présence orque s'y trouvant. En clair, Ghideon veut prendre son ennemi de vitesse, et l'empêcher au maximum de se ressembler en affrontant ses forces séparément. Enfin, la dernière étape n'est autre que de briser le gros de l'armée orque s'étant déjà regroupé, au Sud des terres perdues de Belvy.
L'exécution de ce plan repose en majeure partie sur la mobilité du corps d'armée, et l'autonomie de ses divisions qui agissent chacune comme une petite armée. Quand une division entre en contact avec l'ennemi, elle le fixe le temps que les autres la rejoigne pour une attaque sur plusieurs flancs.

Plan stratégique de l'Union des Clans

L'Union des Clans est un rêve orque datant de plusieurs décennies et nourri par le clan des "Crocs Rouges", après que son chef de l'époque ait fait la rencontre avec Elgorn en 184 de notre calendrier, démon lui ayant promis l'existence d'un paradis pour son clan loin au Nord, un paradis qu'il faudrait atteindre par la force. Pendant des années, les Crocs Rouges travaillent à la réalisation de ce rêve. Leur objectif est simple : unir les clans orques et balayer tout sur leur chemin. Si les plus grandes troupes orques jamais réalisées sont appelées des hordes, ils désirent monter une "Grande Horde", une armée nomade qui balayerait tout sur son passage. De premiers accords sont rapidement faits avec d'autres clans orques, mais l'Union des Clans n'est elle figée qu'en 256, soit une génération plus tard.

La stratégie de l'Union des Clans se repose sur deux axes : Réunir puis anéantir. D'abord réunir l'ensemble des hordes orques de chaque clan, puis anéantir toute menace sur la route vers le Paradis recherché. Par ailleurs, si la perte de la reconnaissance orque envoyée au Nord en 242 alerte quant à la présence de résistance plus au Nord, la victoire sur le royaume de Belvy (qui perd les trois-quarts de son territoire, et la moitié de sa population) en 257 gonfle l'estime de l'Union. Ainsi, quand le bataillon d'exploration est trouvé et massacré en 258, "l'état-major" orque est certain que cet "ennemi du Nord" n'est pas un réel danger.

Le théâtre

La Belvy est un large territoire de plaines et forêts fermé au Nord par la chaîne des Titans, et au Sud par la mer Brumeuse et l'Océan des Mille Maux. Pendant des décennies, elle est occupée par le Royaume de Belvy, prospère nation majoritairement humaine. Au centre de son territoire se trouve la chaîne du Grand Rempart, montagnes abritant les Mines de la Maur'Ya et la nation des nains d'Acier.
En fin 258, la Belvy est presque totalement ravagée. Les frontières du Royaume éponyme ont été reculées aux terres à l'Est du Fleuve l'Inébranlable (traversant son territoire du Nord au Sud). Ses bourgs et villages ont été pillés, sa capitale Rampare, mise à sac, et sa population en partie massacrée. La Maur'Ya a elle fermée les yeux sur ce carnage et verrouillée ses portes, abandonnant son ancien partenaire commercial à son sort. Partout où le dit royaume a reculé, les orques ont avancé et proliféré.

Déroulement

Déclenchement de la campagne

Le sacrifice du bataillon

Depuis 242, le bataillon d'exploration concentre ses explorations sur la possible provenance des orques de la bataille Verte, poussant chaque expédition plus loin encore des frontières impériales au prix souvent de lourdes pertes. Au début de Radévard 258, le bataillon parvient sur la région de Belvy par l'Ouest et commence la cartographie de ces terres encore inconnues. Il traverse rapidement de premières ruines de villages et fermes, puis de bourgs. Son commandant, l'officier Daucy, se rend vite compte qu'une puissante force est à l'origine de ces ravages. Le bataillon continue sa route vers l'Est et fait état de la désolation de la région. A la mi Radévard, il est témoin de mouvements orques aux abords de l'Inébranlable, et assiste de loin à un assaut sur le passage de Beltour, position fortifiée humaine et seul accès aux restes du Royaume de Belvy. Daucy sait alors que la mission du bataillon a enfin été remplie : la menace verte a été trouvée. Il sait cependant aussi qu'il lui faut à présent gagner le Nord et en informer le commandement. Après consultation de l'état-major du bataillon, il est décidé de piquer vers le Nord, et tenter la traversée des montagnes, chemin dangereux mais le plus court. Daucy ignore à ce moment que ses troupes ont été repérées.

Après trois jours de marche, des éclaireurs alertent quant à l'avancée de deux colonnes orques dans leur direction. Le bataillon manœuvre à la hâte pour se diriger vers l'Ouest, d'où il est arrivé, mais d'autres troupes y sont repérées. Daucy se rend rapidement compte qu'il a été repéré depuis un moment, et qu'il se fait encercler. Il décide de mettre le bataillon en ordre de bataille mobile : les compagnies se tiennent prêtes au contact mais continuent d'avancer. La percée est la seule option restante en vue du rapport du rapport de force disproportionné. Les positions sont étendues sur un kilomètre et les compagnies déployées pour du tiraillement le 61 Radévard à l'approche des colonnes ennemies. Daucy veut dans un premier temps forcer les colonnes à se mettre en ligne, puis resserrer ses rangs pour traverser rapidement. Le temps presse d'autant plus qu'autres colonnes sont en marche, à l'Est, à l'Ouest et au Sud.

Le 62 Radévard à 14h, le bataillon entre en contact avec une première colonne d'environ deux mille orques qui plutôt que de se déployer en ligne se divise en trois colonnes plus courtes et continue son avancée sous le feu. Daucy est forcé de faire reculer en ordre ses hommes. A la tombée de la nuit les combats sont cessés. Si le contact au corps à corps a été évité, une autre colonne a rejoint la première pour faire face au bataillon. Jusqu'au 1er Tronvard, les gardes tiennent farouchement leur ennemi à distance et manœuvrent avec fluidité sous les instructions de leurs officiers. Les quelques assauts lancés sont repoussés par la cavalerie. Mais au soir, le bataillon est définitivement encerclé par un total de six colonnes. Au matin du 2 Tronvard, quand le Soleil se lève, il éclaire un ridicule point noir de bicornes au milieu d'une étendue verte : le bataillon est en carré, sa cavalerie restante en son centre. Daucy s'adresse au lieutenant Aisier, à la tête de la compagnie de hussards depuis la mort de son capitaine :

Notre position est compromise. Je ne vois aucun moyen de sauver le bataillon. Retournez voir le Général, faites-lui les adieux du 1er d'exploration qui a fidèlement exécuté ses ordres, et portez lui l'étendard qu'il nous avait donné et que nous ne pouvons plus défendre, il serait trop pénible en mourant de le voir tomber aux mains ennemies. Vous lui ferez le rapport de nos observations.

Alors que les colonnes ennemies donnent l'assaut, les hussards profitent de la mêlée et s'élancent. Un tiers passe la nuée ennemie, et regagne le Nord en direction des frontières impériales. Derrière, le bataillon est anéantit.

Mobilisation de "l'Infernal"

Le 47 Tronvard 258, neuf hussards rentrent sur Fort Herobrine : ce sont les uniques survivants du bataillon d'exploration. Le Général Zorn leur fait rendre les honneurs au commandement de Fort Herobrine, où défilent tour à tour les troupes casernées dans le désert, suivies de la Garde d'Elite. Le hussard le plus gradé, un maréchal-des-logis, est nommé Commandant du bataillon. Les huit autres sont promus officiers et assignés comme cadres. Il leur est confié de reformer le bataillon sous trois semaines. Le Général Zorn a lui enfin retrouvé la trace des orques qu'il recherchait. Il écrit à son second, le Général Thalkion.

Nous ne pouvons laisser cette menace orque persister plus longtemps. Les massacres qu'elle a mené dans le Sud ne peuvent être laissés impunis et pire encore, réitérés sur les terres impériales. Je vais ordonner la mobilisation d'un corps d'armée de campagne. Il sera la plus grande force armée que n'ayons jamais mise à l'œuvre. J'en prendrai personnellement le commandement et je vous confie à vous, mon ami, la direction de la Garde en mon absence. Le Maréchal Pencroff saura vous assister si le besoin s'en fait sentir.

Le lendemain, le massacre du bataillon d'exploration est affiché à la une du journal de l'Armée et indigne les troupes. Deux jours plus tard, est transmis l'ordre de mobilisation d'une partie des troupes terrestres pour la création d'un Corps d'Armée : l'Infernal. La division Glavallis, la brigade de la Vieille Garde et une partie de la réserve sont mobilisées, et reçoivent l'instruction de rejoindre Fort Herobrine. A côté, le Général Zorn fait également mettre sur le pieds de guerre une partie du Corps des Maréchaux : sa division et quelques régiments de cavalerie du Maréchal Pencroff.
Après plusieurs jours de marche pour une partie des troupes, l'ensemble du Corps est réuni le 61 Tronvard 258. Les jours suivants officiers sont consultés, les cartes étudiées, et les ordres de marche et de bataille sont transmis. La chaîne logistique est préparée avec minution sous la supervision du général Berthier. Approvisionner des troupes situées à des centaines de kilomètres est sans doute le plus grand défi de la campagne. Enfin, le 9 Pénavard, l'Infernal quitte Fort Herobrine aux sons du "Chant du départ" et de "l'Empire est éternel".

Secours du royaume de Belvy

Traversée du Col des Hommes sans Peur

A la sortie du territoire impérial par le Sud, l'absence de routes sur le chemin de l'Infernal se fait sentir, et ralentit sa progression. Malgré cela, 1e 31 Pénavard, il arrive en contrebas de la Chaîne des Titans après avoir marché pendant vingt-deux jours. Les deux divisions du Corps sont séparées de dix kilomètres, et la réserve elle, est stiuée derrière à cinq kilomètres. Le Général Zorn sait que contourner cette chaîne montagneuse lui prendrait au moins un mois, et ne l'a donc pas fait. Il veut repérer des cols, et les emprunter. Des hussards sont envoyés en repérage et le lendemain, trois cols sont jugés praticables.

Le 34 Pénavard, les troupes reçoivent l'instruction de traverser les cols des Braves, des Hommes sans Peur et des Vaillants, ainsi nommés pour les encourager. Les canons sont démontés et installés sur des luges en bois tirées par des cordes. Des hussards sont envoyés dans chaque col les traverser, signaler les possibles obstacles puis sont chargés d'atteindre les plaines de l'autre côté et d'y faire de la reconnaissance. Engagé dans le col des Hommes sans Peur, le Général Zorn galvanise ses hommes et avance en tête de la colonne. En douze jours, les massifs sont traversés. Seuls sept gardes y auront trouvé la mort, enlevés par un éboulement de rocs. Ainsi, le 46 Pénavard 258, l'Infernal s'engage sur le territoire du royaume de Belvy.

Combats de Tamur

Le 47 Pénavard, des éclaireurs de la première division rencontrent un détachement orque en marche vers le Sud. Ce détachement est rapidement identifié comme une arrière-garde, et pris en chasse par l'avant-garde de la division constituée de mille voltigeurs, huit cents grenadiers et deux cents carabiniers. A leur tête, le Général de la 1ère brigade Lecourbe rattrape l'ennemi le 48 à un petit bourg : Tamur. L'état de ruine du bourg confirme la présence d'une plus grande force orque plus au Sud. Lecourbe, en connaissance de la supériorité physique des peaux-vertes, fait détacher ses voltigeurs en compagnies pour entreprendre une manœuvre de tiraillement aux abords du bourg.

A 14h l'assaut est donné et les tirailleurs avancent. Ces habiles tireurs fauchent pendant de longues minutes tout ce qui se trouve devant eux et ne manquent pas de reculer à chaque tentative de charge de l'adversaire. La masse orque, éclaircie et rendue inoffensive se replie sur Tamur même après trente minutes d'échecs. Leur chef, Mork (ou Gork selon les sources des combattants) veut forcer les gardes à entrer dans le bourg où il pense dominer au combat au corps à corps. Cette erreur coutera la vie du reste de l'arrière-garde orque. Une des erreurs communes des ennemis de la Garde est de penser que ses forces sont uniquement constituées d'humains. Or, Lecourbe fait mettre ses grenadiers et carabiniers en trois colonnes, avec à la tête de chacune une compagnie de chimères : "La Meute", hommes-loups de la 2e de grenadiers du 7e de ligne, "Les démons du Nord", hommes-ours de la 1ère de grenadiers du 4e de ligne et " ", hommes-reptiles de la 2e de carabiniers du 1er léger. Les colonnes se mettent en marche à 14h50, Lecourbe et les officiers en tête. Quand les premiers orques se ruent sur elles, c'est en levant la tête qu'ils découvrent alors l'ennemi qu'ils affrontent. Tamur est nettoyé à la baïonnette en moins d'une heure. Les fuyards orques sont cueillis par les voltigeurs déployés autour du bourg.

Bataille de la Grande Botte

A la suite des combats de Tamur, un détachement de hussards et dragons (1er bataillon du 1er de hussards et du 1er de dragons) est formé et chargé de rattraper la horde orque plus au Sud et de la ralentir. Plusieurs charges sont menées. A quelques reprises, les dragons sont démontés et tiraillent l'arrière orque. Après deux jours d'harcèlement, le 49 Pénavard, les orques cessent leur mouvement pour faire face aux troupes de la Garde.


A 18h à cinq kilomètres au Nord, Zorn fait positionner la première division sur le plateau de la Grande Botte. La deuxième division est elle arrêtée derrière la forêt de Ture, à cinq kilomètres au Nord-Ouest. Ghideon veut faire croire aux orques leur nette supériorité numérique. A 21h, alors que la horde orque s'avance en direction du plateau, il ordonne le départ de celui-ci et fait reculer à deux kilomètres au Nord la première division. Les orques en prennent possession, assurés que ce mouvement était un début de repli.


La première brigade (brigade Lecourbe) est séparée dans les villages de Socole et Tèle à l'Ouest. Son artillerie est gardée au centre. La deuxième brigade (brigade Desaix) est placée au centre, appuyée par la 1ère brigade de la 2e division (brigade Wakouna), appelée en renfort lors du départ du plateau. La troisième brigade (brigade Ney) elle est positionnée sur l'aile gauche, à l'Est, aux environs du village de Santon. Enfin, la réserve, composée de la brigade de réservistes tolwhigiens (brigade Lamarque), de la 1ère brigade de cuirassiers (brigade Nansouty) et de la Vieille Garde est gardée derrière le centre. La 2e et 3e brigade (brigades Bondaulde et Srajo) de la 2e Division sont chargées d'attendre le lendemain matin, puis de venir se placer en réserve derrière l'aile droite. Celle-ci, défendue par le 1er léger et quelques hussards et chevau-légers a été volontairement dégarnie par Ghideon. Il souhaite que les orques mènent leur attaque en ce point le lendemain. Le plateau moins défendu, il lui suffira alors de le prendre, de couper le dispositif orque en deux. Les orques sont eux formés en trois masses et une avant-garde.

Avancée du 1er léger dans le village de Tèle.

Le 50 Pénavard, à 5h, une première masse, précédée par l'avant-garde, quitte le plateau et se met en marche vers les villages de Socole et Tèle. Une deuxième tient le plateau avec la réserve orque. Enfin, une troisième prépare l'assaut de l'aile gauche garde pour faire diversion. A 6h, les brigades Desaix et Wakouma avancent sous le couvert du brouillard vers le plateau et se tiennent prêtes à l'attaque. A 7h30, les orques attaquent Tèle. Deux mille peaux-vertes avancent sur le village, défendu par le 2e bataillon du 1er léger. Les gardes se battent à un contre quatre et repoussent l'attaque. Un second assaut appuyé de monteurs orques est lancé. Le 2e bataillon du 2e chevau-légers, placé à l'arrière du village le contourne et chargeant lances en main, culbute les monteurs orques et leurs loups et les repousse. Le bataillon du commandant Thomas est lui forcé de reculer, mais reprend le contrôle de Tèle dans une contre-attaque à la baïonnette, le Général Lecourbe et ses carabiniers en tête. A 8h, la brigade Bondaulde, tout juste arrivée, prend la relève du bataillon léger. La brigade Srajo se positionne derrière Socole. Un troisième assaut est lancé en vain sur Tèle : les orques se heurtent aux deux régiments d'impérial-grenadiers, menés par le Chevalier-Grenadier Bondaulde. A 9h, quelques bombardes orques sont orientées sur le village de Socole et font feu. Trois mille guerriers arrangés en colonnes entre alors le village, qui a été abandonné par le 1er bataillon du 1er léger. Les troupes légères se reforment à l'arrière puis reprennent le village appuyées par la brigade Srajo. La charge du colonel-général repousse un nouvel assaut. A 9h30, un assaut général orque appuyé par mille monteurs parvient à arracher Socole et Tèle aux gardes, qui se disposent en ligne de feu cent mètres plus loin.


En parallèle, à 9h45, Ghideon se place en tête des brigades Desaix et Wakouma et attaque. La surprise est totale chez les orques. Leur centre est enfoncé à la baïonnette aux cris de "Vive l'Empire" et "Vive la Garde". A 10h15, les gardes ont repris le contrôle du plateau et Ghideon y fait installer son artillerie en deux batteries : l'une pointée sur la masse ayant abandonné le plateau, l'autre sur les villages de Socole et Tèle. La brigade Lamarque rejoint à son tour le dispositif. En face, à 11h30 les orques envoie toute leur réserve à la reconquête du plateau, la cohue d'élite de colosses en tête. L'artillerie stoppe leur avancée, puis Ghideon fait charger la brigade Nansouty. La masse orque n'est pas seulement balayée : elle est détruite. Il n'y a plus de centre ennemi, et ses forces sont coupées en deux. Socole et Tèle sont encerclés par les brigades Lecourbe, Srajo, Bondaulde et Lamarque. Aucun survivant n'y est fait. Sur l'aile gauche, la dernière masse orque parvient à se replier en ordre après avoir repoussé les assauts des brigades Ney et Desaix.
A 14h, la victoire de la Garde est totale.

Bataille de la Grande Culbute

Le 51 Pénavard, après un jour de porusuite, les fuyards de la Horde des Crocs d'Acier sont atteints par la brigade Desaix, puis le reste de la division, et du corps. De l'autre côté, leur fuite est stoppée par le royaume de Belvy. Sa cavalerie, disposée en trois colonnes, charge. Simultanément, le 1er de dragons, les dragons de Filranmel et le 2e de chevau-légers chargent également. La Horde est réduite au néant.


Percée de Nérévard 258 : l'offensive de Zorn

Le 52 Pénavard, les troupes de la Garde font une entrée triomphante dans la capitale de Belvy : Grandcité. L'état-major rencontre le gouvernement du royaume. Celui-ci remercie avec grâce l'arrivée insoupçonnée de la Garde ayant limité les dégâts de l'intrusion de la horde orque sur le territoire du royaume. Le gouvernement fait une bien belle impression au Général Zorn, qui écrira plus tard :

"Ces gens aiment sincèrement leur peuple. Son bien vient avant le leur. Voilà des dirigeants admirables et dévoués. Eux et leurs gens sont à présents mes amis."

Le 53 Pénavard, Ghideon va proposer au roi de Belvy de détruire la menace orque dans son intégralité, objectif qui était de toute façon celui initial de la Garde. En contre partie, il demande à intégrer une partie des troupes de Belvy à son dispositif, et donc sous ordres. Le roi accepte. Le lendemain, le 54, l'accord est officialisé et le Général Zorn revoit son ordre de bataille en y intégrant une troisième division. Durant l'après-midi de la même journée, deux zeppelins atterrissent sur les plaines devant la capitale, envoyés depuis Fort Herobrine. Construits sur Nabes au chantier de l'ancienne Rock's Corp Company, ils permettent à la Garde d'établir des lignes logistiques longues et sécurisées. Des boulets, des balles et de la poudre sont débarqués.

Le soir, l'état-major de la Garde et celui de Belvy sont réunis. Ghideon confit alors ses directives pour la suite. Début Nérévard, les trois divisions du corps quitterront Grandcité et marcheront vers le Nord-Ouest jusqu'à Beltour, bastion posé sur l'Inébranlable, seul passage sur ce fleuve servant de nouvelle frontière au royaume humain. La première division empruntera la route principale, et les deux autres la suivront en parallèle à 40 kilomètres de distance de chaque côté environ. Le Corps traversera ainsi toute la région Centre et Ouest du pays située au Nord des montagnes de la Maur'Ya. Ghideon espère y intercepter une autre partie des forces orques. Il ne lui restera ensuite plus qu'à se diriger vers le lieu de rassemblement orque pour en finir avec cette campagne.
L'ensemble du corps part ainsi le 1er Nérévard 258. Beltour est atteint le 4. Le 5 au soir, le corps est déployé de l'autre côté de l'Inébranlable, et se met en marche le 6.

Combats de Saulin

Le 8 Névéard la brigade Esperey, menée par le général de cavalerie éponyme arrive aux abords des ruines du bourg de Saulin à 14h, au Sud de la route principale empruntée par la première division. Là, des forces orques estimées à environ quatre mille têtes sont trouvées stationnées dans les ruines. Esperey fait faire prévenir l'état-major de la troisième division et déploie sa batterie d'artillerie à pieds face au bourg. A 14h30, les six bouches à feu de douze livres ainsi que les deux obusiers font feu dessus. Ayant essuyés pendant prêt d'une heure les tirs d'artillerie, les peaux-vertes tentent une sorte du bourg à 15h30 en direction des batteries les visant. Leur assaut est repoussé par les tirs du 2e d'infanterie réserviste, suivi d'une charge sur le flanc gauche du 3e bataillon de cavalerie étrangère. A 16h, la brigade Esperey est rejointe par la cavalerie et l'artillerie à cheval de la brigade Sarlovèze. L'infanterie n'est plus elle qu'à trente minutes de marche. La batterie d'artillerie est alors agrandie à dix bouches à feu et quatre obusiers. Esperey fait mettre en colonnes le 2e de réservistes et le 1er bataillon du 3e d'infanterie étrangère. A leur tête, il attaque le bourg. Simultanément, les dragons de Filranmel charge les rues du bourg sur son flanc droit. Les orques sont culbutés et contraints à abandonner le bourg. Presque deux mille sont tués. .

Combats de Narnin

Dans la fin d'après-midi du 10 Nérévard, la brigade Wakouma atteint le bourg de Narnin, et s'arrête à un kilomètre de celui-ci. Depuis deux jours, les éclaireurs ont repéré une force orque à proximité de la brigade. N'ayant plus trouvé sa trace depuis le 10 au matin, le Chevalier-Grenadier Wakouma est certain que la masse orque s'est tapie dans les ruines du bourg. Ne souhaitant pas dévier de leur route les brigades Bondaulde et Srajo, il fait prévenir l'état-major de la deuxième division qu'il a les forces nécessaires pour s'occuper de cette menace. Avant d'aller rejoindre le bivouac de ses hommes, il profite de l'obscurité pour s'approcher des abords du bourg accompagné d'une dizaine de hussards-vélites. Au Nord, entre le bourg et le fleuve la Sentinelle, il repère un mince filet de terre d'un peu plus de cinq cent mètres de large. Lui alors vient en tête que se serait l'endroit parfait pour être attaqué en embuscade.
Le 11 au matin, la brigade se met en marche sur le filet de terre repéré par la veille. Le 2e bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers est disposé en ligne. Entre lui et le bourg, le 1er de fusiliers avance en colonnes. A côté de ces colonnes, cachées de la vue du bourg par celles-ci, l'artillerie de la brigade (composée de deux pièces de douze et deux pièces de six) se déplace une colonne. A 7h30, comme Wakouma l'attendait, des orques sortent du bourg et attaquent la colonne d'infanterie. Mise en ligne, elle fait feu. Derrière, l'artillerie se déploie. Alors que malgré le feu la nuée orque progresse, le centre de la ligne recule derrière l'artillerie, déployée et chargée à la mitraille. Un seul tir suffit à faire stopper l'avancée ennemie : il arrache tout son avant. Le bataillon de tirailleurs-grenadiers se dispose sur la droite de la ligne, et ouvre le feu sur le flanc orque. En vingt minutes de combat, les orques débandent en désordre dans le bourg. Ils sont arrêtés par la cavalerie de la brigade, la 4e compagnie de cavalerie "colonel-général" en tête, ayant attendue qu'ils quittent les ruines pour y passer et se disposer derrière eux. Les peaux-vertes sont encerclées. A la vue de l'avancée des bouches à feu dont elles avaient vu le carnage, elles déposent les armes et se rendent. Il est 8h30, environ deux mille orques sont capturés, et un millier est déjà tombé. Wakouma est stupéfait de voir ce qu'il considérait comme de violents guerriers se rendre après une si mauvaise lutte. Il fait amasser les prisonniers au bord de la Sentinelle et met en place une "grande baignade". Les deux mille orques sont poussés à l'eau. Ceux qui tentent de remonter sur la rive sont attendus à la baïonnette. A 10h, la brigade reprend sa route.


Prise de Rampare

Le 15 Nérévard, la division Lannes arrive devant Rampare, l'ancienne capitale du royaume de Belvy. Devant les troupes se trouve alors une cité réduite à néant. Les éclaireurs repèrent rapidement la présence d'orques, en grand nombre. Une première estimation est faite à huit mille, mais l'état-major divisionnaire en suppose le double. A 15h, L'artillerie est disposée en deux batteries et ouvre le feu, mais la taille imposante de la ville réduit son utilité et ses dégâts. Le 1er léger ainsi que huit cents voltigeurs tirés des régiments de ligne sont réunis et envoyés tirailler les abords des ruines, le Général Lecourbe à leur tête. Quelques tirs font mouche, mais les orques se cantonnent à leur position conscients des erreurs commises à Saulin et Narnin. A 16h30, le Général Zorn arrive sur le théâtre avec son état-major et le régiment de Vieille Garde à cheval. Un aide de camp du Maréchal rapporte :

"Le Maréchal Zorn est arrivé à toute allure, si bien que son cheval, exténué, s'est écroulé de fatigue. S'approchant du Général Lannes, il s'est alors exclamé : "Damnit ! J'ai bien cru que j'allais arrivé trop tard et que tu aurais déjà dévoré toutes ces bêtes. Me voilà rassuré, commençons notre besogne.""

Ghideon réunit l'état-major et distribue ses ordres. La division Lannes doit rester devant Rampare. Les combats se poursuivront le lendemain, en présence des deux autres divisions. La 2e et 3e division arrivent respectivement à 22h et 23h30. Elles sont disposées chacune sur un flanc de la ville. Les orques n'ont ainsi plus qu'une voix de retraite, surveillée et prête à être le lieu d'une charge de cavalerie si le besoin venait à se faire. Seule l'artillerie de la division Lannes continue de tirer jusqu'à 1h. Elle couvre ainsi l'arrivée et le positionnement des deux autres divisions. Au matin du 16 Nérévard, à 6h, quand le Soleil éclaire le champ de bataille, le commandement orque est réveillé par le feu& de six batteries d'artillerie et découvre son quasi-encerclement. Sa surprise est bientôt suivie de sa panique après qu'une premier déluge de boulets et obus balaye les ruines. Certains bâtiments, déjà fragilisés, s'écroulent et emportent avec eux des groupes entiers d'orques. A 6h30, la ville est enveloppée d'un nuage de poussière. Chaque division fait alors s'avancer trois colonnes. A l'Est de la ville, le Général Lannes mène le 1er et 2e de ligne, suivis des grenadiers et carabiniers du 4e, du 7e et du 1er léger. Au Sud, le Général Rollet précède les trois régiments d'infanterie étrangère, animés par la ferme volonté de reprendre leur capitale d'origine. Enfin, au Nord-Est, le Maréchal Zorn prend la tête des 1er et 2e impérial-grenadiers et du 2e de fusiliers-grenadiers, suivi du général Bondaulde et après avoir distribué ses dernières instructions.

A 7h15, les colonnes avancent. Les tirs d'artillerie et la poussière ayant entourée les ruines rendent leur avancée indécelable. A 7h30, les neuf colonnes se jettent sur la ville, tandis qu'à son arrière, au Nord-Ouest, la brigade Nansouty et le "colonel-général" attendent. Dans les ruines, les orques n'ont pas le temps de réagir. Ils sont culbutés de tous côtés. Les fuyards s'entremêlent, échappent à une colonne pour tomber sur l'autre. Une centaine de monteurs orques réussissent à atteindre leurs montures et tentent une charge sur le 2e d'infanterie. Ils sont percutés à la perpendiculaire par le 2e bataillon du 1er hussard avant d'atteindre leur objectif. A 8h15, les forces orques se regroupent au Nord-Ouest de la ville, et se divisent en deux groupes. L'un sort des ruines par l'Ouest, l'autre par le Nord. Au Nord, les fuyards sont chargés par Nansouty, rétrogradent à nouveau dans Rampare et y sont cueillis à la baïonnette. Environ sept mille peaux-vertes parviennent à s'échapper. Dans la ville, les combats se finissent définitivement à 9h. Quatre mille orques sont morts pendant la bataille. Deux mille blessés sont trouvés, et exécutés.

A la fin de la bataille, un aide de camp questionne le Maréchal sur la raison d'une charge à la baïonnette aussi risquée.
"Il y a deux façons de battre des orques. La première, la plus innée, est de les tenir à distance. Les tirailler, avancer et reculer des lignes de feu, tirer à l'artillerie. La seconde est de jouer sur leur nature même. Les orques sont des créatures confiantes dues à leurs capacités physiques. Ils inspirent la peur à leurs ennemis, et trouvent un malin plaisir à les charger jusqu'à leur débandade. Aujourd'hui, nous les avons brisés. Immobilisés dans ces ruines, forcés de se cacher pour éviter nos balles et incapables de sortir avec nos canons pointés sur eux, tétanisés à l'idée de faire comme leurs camarades de Saulin et Narnin. Alors voilà qu'au matin, ils sont encerclés, noyés sous des tas de gravas, et chargés à leur surprise de plein fouet. Leur moral a été brisé et la bataille remportée avant même que le premier coup de baïonnette soit donné."

A 10h, Les divisions se regroupent. La deuxième engage la poursuite des fuyards, suivie de chaque côté par la première et la troisième.

Bataille des Morts

Le 19 Nérévard, la brigade Srajo de la deuxième division arrive à 12h aux portes du Grand Cimetière, à la suite de la masse de peaux-vertes en fuite. Ce lieu, couvert d'armoiries et ossements, est le champ de bataille ayant mené à l'ultime défaite du royaume de Belvy contre les orques, et à la chute de sa capitale. La brigade entre dans le cimetière. Srajo veut attaquer dès que possible les orques présents pour les forcer à l'arrêt. A 12h30, le contact avec l'arrière orque est commencé. La brigade renforce sa position et déploie ses pièces pour tenir les orques à distance. A 13h, toute la masse orque fait demi tour pour attaquer la brigade en nette infériorité numérique. Au même instant, à un kilomètre et demie, les brigades Wakouma et Bondaulde entrent à leur tour dans le cimetière. Pendant trente minutes, Srajo et ses hommes repoussent les assauts des peaux-vertes. Le 1er bataillon du 2e de fusiliers-grenadiers accueille à la baïonnette une charge orque et la repousse. Les hussards-vélites sont lancés à plusieurs reprises sur les flancs orques pour éviter des débordements et l'encerclement de la brigade. A 13h30, Wakouma et Bondaulde déploient leurs brigades respectivement sur le flanc droit et gauche. A 13h45, les 1er et 2e de fusiliers-grenadiers, les 1er et 2e de tirailleurs-grenadiers et le 2e "impérial-grenadiers" forment une longue ligne et font feu. Derrière, l'artillerie regroupe quatorze bouche à feu et est disposée en deux batteries de cinq canons et deux obusiers chacune. A 14h15, des monteurs orques se rassemblent en direction de l'aile gauche. Le général de division Degole fait mettre le 2e de tirailleurs-grenadiers et le 2e impérial-grenadiers en carrés bataillonnaires. Ghideon et son état-major arrivent peu après. A 14h40, les monteurs chargent les carrés et s'engouffrent entre. Ils sont décimés. Les peu d'entre eux qui parviennent à percer et rentrer dans les carrés sont abattus à l'intérieur. A 15h15, les forces orques reculent. Ghideon décide de ne pas les poursuivre. Il pense que les orques attendront la nuit pour partir dans l'obscurité, plutôt que d'être poursuivis à nouveau. C'est ce qu'il se passe. Pour autant, ils ignorent alors que la première et la troisième division sont arrivées vers 18h, et qu'elles encerclent la sortie du cimetière. A 22h30, les peaux-vertes tentent de sortir. Elles sont accueillies par une gerbe de feu. Alors qu'elles tentent de rebrousser chemin, le Maréchal Zorn surgit sur un léger promontoire, sabre en main et s'écrit : "Pour l'Empire ! Tuez les tous !". Il charge alors suivi des deux régiments d'Impérial-Grenadiers. Dans la mêlée, environ deux milles orques parviennent à s'échapper. Les autres sont massacrés.


Bataille des Colonnes

Le 19 Nérévard au soir, le corps établit plusieurs bivouacs après la bataille des Morts. Le 20 Nérévard au matin, des hussards sont projetés pour essayer de trouver la trace des fuyards de la veille. Vers 13h, le groupe orque est repéré plus au Nord, le corps se met alors en marche. A la façon d'avancer des orques, Ghideon remarque que ceux-ci semblent se laisser poursuivre. Il en déduit que le corps est conduit vers une nouvelle force orque. Pour autant, en vue des batailles gagnées depuis le début de Nérévard et donc des effectifs ennemis décimés, il estime celle-ci à dix mille peaux-vertes environ, au plus.

Après plusieurs jours de poursuite, le 26 Nérévard, le corps atteint à midi le bas d'un ensemble de grandes collines. Les divisions sont arrêtées à quelques kilomètres pour pouvoir au besoin faire tirer l'artillerie sur les pentes. La deuxième division (division Degole) est disposée au centre, la première (division Lannes) sur l'aile droite et la troisième (Division Rollet) sur l'aile gauche. La réserve comme à son habitude est arrêtée derrière le centre. A 13h, de lourds tambours se font entendre par les troupes de la Garde. Peu de temps après, une nuée verte est aperçue à l'horizon et avance. Plus de six mille orques dévalent les pentes des collines, en une épaisse masse. L'artillerie est disposée en trois grandes batteries. A 13h30, une cinquantaine de pièces se tiennent prêtes à faire feu. Derrière, sur le sommet des hauteurs, une nouvelle nuée fait son apparition. C'est plus qu'une quinzaine de milliers d'orques qui s'avancent alors au loin, à la surprise de l'état-major. Sur l'aile gauche, des monteurs orques sont repérés tentant d'approcher la deuxième batterie. Le 2e de chevau-légers, équipé de lances et le 1er de dragons sont envoyés en leur direction. A 13h45, la première nuée orque n'est plus qu'à un kilomètre du dispositif de la Garde, et semble s'amasser pour attaquer le centre. Ghideon veut profiter de son espacement avec le reste des guerriers pour la faire débander, puis se redéployer pour faire face ensuite à la deuxième attaque. Sous les ordres du maréchal, le colonel Pernetti prépare à faire charger la première batterie située au centre à la mitraille, après qu'elle ait tiré de premiers boulets ronds. Le choc est inévitable, l'état-major le sait. Malgré le travail de l'artillerie, la troupe ennemie est trop dense pour être brisée. Ghideon fait alors mettre en colonnes les six régiments d'infanterie de la division Degole. Sur chaque flanc de la division, les brigades Esperey et Ney se préparent à avancer et faire feu sur les cotés ennemis. A 13h50, les chevau-légers du 2e chargent de plein fouet les monteurs orques, lances en main. Ceux-ci sont immobilisés. Derrière, le 1er de dragon se scinde en bataillons. Le premier rejoint la mêlée, et permet le recul des chevau-légers, leur travail de choc étant fait. Les deux autres s'écartent vers la gauche et la droite, et chargent de flanc le groupe orque. Après plusieurs minutes de combat, les monteurs sont débandés. A cinq-cents mètres du centre, le premier groupe orque essuie lui les tirs de la première batterie d'artillerie et est troué de toutes parts. A 14h, il n'est plus qu'à soixante-quinze mètres de la batterie, et des colonnes. Plusieurs orques semblent alors s'avancer. Un aide de camp du maréchal Zorn relate la scène :

"La cinquantaine d'orques qui s'avança semblait différente des autres guerriers. Pour seul habit une sorte de tunique, ils portaient des colliers et bracelets d'os. Certains tenaient en main des bâtons. Ils commencèrent à agiter leurs bras, et brailler dans un de ces dialectes incompréhensibles. Nous comprirent plus tard qu'il s'agissait de shamans, de puissants sorciers orques. Qu'importe, leur comportement agaça rapidement le Maréchal, qui fît un signe de tête au colonel Pernetti. Les vingt bouches à feu de la batterie ouvrirent le feu à la mitraille. Des shamans et de l'avant orque, il ne resta rien."

A la suite des premiers tirs à la mitraille, les colonnes d'infanterie, menées par Ghideon se mettent en marche. Mise en choc par la perte ridicule de leurs shamans, les plus sages et puissants de leurs tribus, et les tirs d'artillerie, la nuée orque est culbutée en douze points (chaque régiment ayant formé une colonne par bataillon). Ses guerriers débandent sur le moment. Après s'être éloignés, une partie d'entre eux tente de se regrouper. Les régiments d'infanterie des brigades Esperey et Ney ouvrent le feu et achèvent de détruire leur volonté de se battre. Derrière, la seconde nuée orque s'arrête et fait demi-tour. Le commandement orque ne veut pas jeter à nouveau tous ses guerriers, et comprend que les attaques de masse ne fonctionnent pas. Il fait retraiter en pseudo-ordre ses troupes. Il veut tenter de gagner le Sud, poursuivi par le corps l'Infernal, là où toutes les autres hordes se sont déjà amassées. La cavalerie légère élimine une partie des fuyards de la première nuée. A 16h, la bataille est terminée. L'état-major accorde au corps un peu de repos jusqu'au lendemain matin.


Combats du bois des Caures

Le 27 Nérévard à 6h, l'Infernal reprend sa route à la suite de la Horde orque. Le 30 Nérévard, celle-ci s'engouffre dans le bois des Caures, énorme forêt étendue sur des dizaines de kilomètres. Arrivé à son orée, la troisième division forme une avant-garde et fait rentrer son infanterie. Le reste de la division (cavalerie et artillerie) et les divisions Lannes et Degole contourne la forêt par le Sud et le Nord.

A 10h30, le 32 Nérévard, l'avant-garde entre en contact avec l'arrière garde orque. Elle est alors composée du 2e d'infanterie étrangère, du 1er bataillon du 2e d'infanterie réserviste et de deux-cents dragons de Filranmel démontés. L'arrière-garde ennemie est elle estimée à trois mille guerriers, et cinq cents lanceurs de javelots. L'avant-garde, disposée pour du tiraillement, ouvre le feu et force le déploiement de l'arrière garde orque. A 11h, cinq cents orques se jettent sur l'aile gauche de l'avant-garde. Celle-ci recule pour continuer à tirer, avant de les repousser à la baïonnette. Les combats continuent jusqu'à 13h. Le 1er et 3e d'infanterie étrangère, le 1er d'infanterie réserviste et le 2e bataillon du 2e d'infanterie réserviste arrivent alors, menés par le Maréchal Zorn. Celui-ci ayant fait distribuer ses instructions avant d'entrer dans les bois.


Bataille des Cendres

Dans le bois des Caures, Ghideon fait déployer le 1er et 3e d'infanterie étrangère, respectivement sur l'aile gauche et droite. Les troupes réservistes tolwhigiennes sont gardées à l'arrière du centre. Le soudain surnombre des gardes fait reculer l'arrière garde orque. La poursuite est engagée toute la journée. Le lendemain, le 33 Nérévard au matin, l'arrière garde orque sort de la forêt et est rattrapée par les forces de la Garde. Le Maréchal Zorn fait mettre en colonne le 1er d'infanterie étrangère et le 1er de réservistes et perce à leur tête le groupe orque. La ligne de feu du centre et de l'aile droite achève le travail et met en débandade l'arrière garde ennemie à 9h. A 9h15, la Horde, dont la dénomination est retenue comme "la Horde des Gueules de Dragon", fait déployer sept mille peaux-vertes pour faire face à l'avancée de la Garde, et couvrir la retraite du reste de ses effectifs.

L'avant-garde, appuyée par les deux premières brigades de la troisième division, perce l'arrière-garde orque et contraint la Horde à déployer des troupes pour faire face. La première et deuxième division débouche de chaque côté de la forêt, menacent les flancs orques et fait s'arrêter et se déployer la Horde dans sa totalité. Après plusieurs heures de combat, le Maréchal Zorn ne parvient pas à faire flancher la bataille en sa faveur. Il fait reculer le centre dans un semblant de repli dans la forêt et envoie des messagers vers la gauche et la droite pour donner ses instructions. Le gros du dispositif orque s'engouffre en cohue dans la forêt. Plus tard, Zorn fait s'arrêter ses troupes, et fait allumer une ligne de feu devant elles. Le vent pousse le feu sur les orques. A l'extérieur de la forêt, les orques restants sont isolés et massacrés. Les survivants du feu de forêt sont attendus sous une pluie de balles et mitraille. La Horde est entièrement massacrée.


Manœuvre des Braves

Avancée audacieuse du Corps pour parvenir à faire face à la Grande Horde dans la vallée au Sud du territoire de Belvy.

Combats d'Obre

Combats de Graisier

Passage de la Veilleuse

La percée des Valeureux

Bataille de la Vallée Rouge

Conséquences

Le Corps d'Armée "l'Infernal", mené par le Maréchal Zorn défait à la suite trois armées orques en quatre batailles majeures. La victoire est pour la Garde Volontaire totale. Elle a à la fois réaffirmé sa puissance tactique et surpassé ses limites. Ses hommes ont marché des centaines de kilomètres, traversé des montagnes, libéré une région de la guerre et vaincu avec bravoure leur ennemi. Le Royaume de Belvy retrouve à l'issue de la campagne la totalité des terres qu'il avait perdu.

Pertes

A l'issue de la Campagne, les pertes orques sont estimées "indénombrables". En effet, plus de 98 000 orques sont pointés morts ou disparus. Environ 7 000 sont faits prisonniers, puis exécutés les jours suivants.


Traité des Valeureux

{en cours de rédaction} Accord entre la Garde et le Royaume de Belvy. Celui-ci remercie la Garde en lui offrant des troupes qui deviendront la première division étrangère et jure fidélité au Consulat et à l'Empire.

Opération de la "Sape"

{en cours de rédaction} Des troupes sont dépêchées dans les camps orques pour y purger le Mal.

Campagne de la Maur'Ya

{en cours de rédaction} Les sales nains de la Maur'Ya, après avoir lâchement abandonné leur allié le Royaume de Belvy aux mains orques, tentent de lui prendre ses anciennes terres. La Garde force l'entrée de leurs mines et les massacre jusqu'au dernier.

Description

Forces en présence

Corps d'Armée "l'Infernal"

Au début de la campagne, le premier ordre de bataille du Corps d'Armée "l'Infernal" est formé à partir de troupes de la Garde Volontaire et du Corps des Maréchaux. Plus tard, après la bataille de Tamur, un nouvel ordre de bataille est dressé, comprenant des réguliers du Royaume de Belvy.

1er ordre de bataille

1ère Division : brigade Lecourbe
Composée de la division Glavallis.

  • 1ère brigade :

- 1er d'infanterie légère
- 1ère batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 1er et 2e bataillons du 1er de hussards
- 2e bataillon du 2e de chevau-légers

  • 2e brigade : brigade Desaix

- 1er d'infanterie de ligne
- 2e d'infanterie de ligne
- 2e bataillon du 1er d'artillerie à pieds
- 1er bataillon du 2e de chevau-légers
- 1er de dragons

  • 3e brigade : brigade Ney

- 4e d'infanterie de ligne
- 7e d'infanterie de ligne
- 2e batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 3e bataillon du 1er de hussards
- 3e bataillon du 2e de chevau-légers

  • Arrière :

- 2e et 3e compagnies de sapeurs
- 1ère et 2e compagnies du train d'artillerie
- 2e compagnie du train d'équipage
- Compagnie médicale de la Garde


2e Division :
Composée de la Division Zorn, de la brigade d'Esperey, et des dragons de Filranmel.

  • 1ère brigade : brigade Wakouma

- 1er de fusiliers-grenadiers
- 2e bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 2e et 3e compagnies de hussards-vélites
- Dragons de Filranmel
- 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • 2e brigade : brigade Bondaulde

- 2e de tirailleurs-grenadiers
- 1er d'infanterie "impérial-grenadier"
- 2e d'infanterie "impérial-grenadier"
- 1ère compagnie de hussards-vélites
- 1ère, 2e et 3e compagnies de cavalerie "colonel-général"
- Batterie d'artillerie à pieds divisionnaire

  • 3e brigade : brigade Srajo

- 2e de fusiliers-grenadiers
- 1er bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 4e et 5e compagnies de hussards-vélites
- 4e et 5e compagnies de cavalerie "colonel-général"
- 2e batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • Arrière :

- Bataillon du train de la division Zorn
- Ambulance de la division Zorn


Réserve :

  • Brigade de réservistes tolwhigiens : brigade Lamarque

- 1er d'infanterie réserviste
- 2e d'infanterie réserviste

  • Brigade Nansouty :

- 1er de cuirassiers
- 2e de cuirassiers

  • Brigade de la Vieille Garde :

- Régiment de la Vieille Garde à pieds
- Régiment de la Vieille Garde à cheval

  • Parc d'artillerie de réserve :

- 3e bataillon du 1er d'artillerie à pieds


2e ordre de bataille

1ère Division : Division Lannes
Composée de la division Glavallis.

  • 1ère brigade : brigade Lecourbe

- 1er d'infanterie légère
- 1ère batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 1er et 2e bataillons du 1er de hussards
- 2e bataillon du 2e de chevau-légers

  • 2e brigade : brigade Desaix

- 1er d'infanterie de ligne
- 2e d'infanterie de ligne
- 2e bataillon du 1er d'artillerie à pieds
- 1er bataillon du 2e de chevau-légers
- 1er de dragons

  • 3e brigade : brigade Ney

- 4e d'infanterie de ligne
- 7e d'infanterie de ligne
- 2e batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 3e bataillon du 1er de hussards
- 3e bataillon du 2e de chevau-légers

  • Arrière :

- 2e et 3e compagnies de sapeurs
- 1ère et 2e compagnies du train d'artillerie
- 2e compagnie du train d'équipage
- Compagnie médicale de la Garde


2e Division : Division Degole
Composée de la Division Zorn et de la brigade d'Esperey.

  • 1ère brigade : brigade Wakouma

- 1er de fusiliers-grenadiers
- 2e bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 2e et 3e compagnies de hussards-vélites
- 4e compagnie de cavalerie "colonel-général"
- 2 pièces de 12 livres d'artillerie à pieds
- 2 pièces de la 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • 2e brigade : brigade Bondaulde

- 2e de tirailleurs-grenadiers
- 1er d'infanterie "impérial-grenadier"
- 2e d'infanterie "impérial-grenadier"
- 1ère compagnie de hussards-vélites
- 1ère, 2e et 3e compagnies de cavalerie "colonel-général"
- 2 pièces de 12 livres et 2 obusiers d'artillerie à pieds
- 2 obusiers de la 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval


  • 3e brigade : brigade Srajo

- 2e de fusiliers-grenadiers
- 1er bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 4e et 5e compagnies de hussards-vélites
- 5e compagnie de cavalerie "colonel-général"
- 2 pièces de 12 livres d'artillerie à pieds
- 2 pièces de la 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval


  • Arrière :

- Bataillon du train de la division Zorn
- Ambulance de la division Zorn


3e Division : Division Rollet
Composée de la brigade de réservistes tolwhigiens, de réguliers du Royaume de Belvy, du 3e bataillon d'artillerie à pieds et des dragons de Filranmel.

  • 1ère brigade : brigade Sarlovèze

- 2e d'infanterie étrangère
- Dragons de Filranmel
- 2e batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • 2e brigade : brigade Lamarque

- 1er d'infanterie étrangère
- 1er d'infanterie réserviste
- 1er et 2e bataillon de cavalerie étrangère
- 2e batterie du 3e bataillon du 1er d'artillerie à pieds

  • 3e brigade : brigade Esperey

- 3e d'infanterie étrangère
- 2e d'infanterie réserviste
- 3e bataillon de cavalerie étrangère
- 1ère batterie du 3e bataillon du 1er d'artillerie à pieds

  • Arrière :

- Train étranger
- Service médical étranger
- Génie étranger


Réserve :

  • Brigade Nansouty :

- 1er de cuirassiers
- 2e de cuirassiers

  • Brigade de la Vieille Garde :

- Régiment de la Vieille Garde à pieds
- Régiment de la Vieille Garde à cheval


Union des Clans

Horde des Crocs d'Acier

  • Avant-garde :

- Cohue de guerriers
- Cohorte de lanceurs

  • 1ère masse :

- 1ère cohue de guerriers
- 2e cohue de guerriers
- 6e cohue de guerriers
- 1ère cohue de lanceurs

  • 2e masse :

- 3e cohue de guerriers
- 4e cohue de guerriers
- 2e cohue de lanceurs

  • 3e masse :

- 5e cohue de guerriers
- 3e cohue de lanceurs

  • Arrière :

- 1ère cohue de monteurs
- 2e cohue de monteurs
- Cohorte d'artilleurs
- Cohue de colosses

Horde des Gueules de Dragon

La Grande Horde


Annexes

Bataille des "Mille Maux"

{en cours de rédaction} Affrontement entre la marine de la Garde et les créatures maritimes de l'Océan des Milles Maux.

Trivia

Peu après la fin des affrontements, le Général Lannes dira de la campagne "Ghideon souffla sur les orques, et les orques cessèrent d'exister.".

A l'approche de la traversée du Col des Hommes Sans Peur, Ghideon pinça l'oreille d'un des grenadiers avec lesquels il marchait alors qu'il contemplait cette muraille de roc : "Regarde donc mon brave, tu as tellement bien fait ton travail qu'il te faut maintenant marcher sur des centaines de kilomètres et traverser ces imposants massifs pour affronter ton ennemi le plus proche !"

A la fin de la Campagne Verte, le Général Zorn s'exclama : "Je suis sincèrement le plus grand ami du peuple orc. Je l'ai débarrassé d'une tâche qui salissait son existence. Je suis certain qu'il saura m'en être reconnaissant."

"Pressé fortement sur ma droite, mon cendre cède, impossible de me mouvoir. Situation excellente : j'attaque." Le Général Zorn à la bataille de la Vallée Rouge.

Bibliographique