Terminologie de la Garde Volontaire

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La Garde Volontaire est une armée régulière dotée d'une structure et d'une hiérarchie complexe.
De nombreux termes spécifiques, relatifs au domaine des armes, sont utilisés pour désigner les échelons d'unités, les grades ou encore les types de troupes par spécialité.
Ces termes, souvent inconnus du profane, sont rassemblés ici avec leur définition.
Ils se regroupent en plusieurs familles:

- Les Grades et fonctions
- Les Types d'unités
- Les échelons d'unités
- Le matériel
- Les distinctions et honneurs

Sommaire

Les grades et fonctions

La garde volontaire est une force armée structurée suivant une hiérarchie méritocratique. Les grades de la garde volontaire sont les suivants, par ordre d'importance.

Maréchal d'empire

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Le rang de maréchal est une distinction, attribuée aux gouverneurs impériaux. Ce titre honorifique les place au dessus des généraux dans l'ordre de préséance.
La Garde Volontaire compte deux maréchaux dans ses rangs: son actuel commandant en chef, Ghideon Zorn, et le fondateur de la garde, Pencroff.
Leurs fonctions sont variables: Le premier commande la garde dans son ensemble et le second veille à la bonne tenue des unités et à leur opérabilité.

Général d'armée

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Le général d'armée, aussi appelé "général en chef" assure le commandement d'une armée en campagne.
Il en dirige les corps d'armée. C'est lui qui décide du déroulement des opérations, suivant les ordres de marches envoyés par l'état-major général.
Les généraux d'armée ne commandent réellement qu'en temps de guerre, lorsque des armées sont formées pour la durée de campagnes à partir d'au moins deux corps.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Amiral en chef.

Général de corps d'armée

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Le général de corps d'armée est en charge d'un des corps de la garde. Dans les forces terrestres, il s'agit d'un ensemble de divisions et de brigades.
Ces généraux ont donc le commandement de véritables petites armées composées de toutes les armes. ils doivent en assurer le déploiement, seuls ou au sein d'une armée, et savoir faire campagne en autonomie.
Ce grade est souvent une consécration pour les généraux de la garde. Commander un des "torrents" est l'apanage des plus glorieux et des plus méritants des officiers; un honneur qui doit se mériter à chaque instant.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Amiral.

Général de division

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Les généraux de division sont les premiers stratèges de la garde. Ils doivent être autonomes, vifs et assurés.
Ils ont le commandement de divisons entières, c'est à dire de larges ensembles de troupes dont la manœuvre est une science. Ce grade est donc empreint d'un fort prestige.
Dans la garde volontaire, les généraux de division jouissent d'une certaine autonomie et peuvent être amenés à commander des campagnes entières.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Vice-amiral.

Général de brigade

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Premier grade d'officier général, le général de brigade commande un groupe de plusieurs régiments ou, au moins, une unité composée de plusieurs bataillons d'unités différentes.
En pratique, les généraux de brigade sont également très polyvalents et on les retrouve dans tous les grands états-majors.
C'est un grade malléable qui peut se prêter à plusieurs fonctions. De fait, les généraux de brigades sont souvent surnommés "les couteaux suisses".
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Contre-amiral.

Colonel

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Le colonel est le Chef de Corps d'un régiment, commandement très prisé et très prestigieux. Il assure le commandement de ses troupes et doit, comme les capitaines, être exemplaire. Il est responsable de la vie de ses hommes.
Les colonels commandent des unités allant de 600 à 1200 hommes appartenant à une même "arme". Dans le régiment, ils sont également le second symbole le plus important après le drapeau.
Certains colonels servent dans les états-majors à divers niveaux. Il arrive également qu'un colonel soit nommé au commandement d'une opération.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Capitaine de vaisseau.
Dans le service médical des armées, le titre correspondant est Chirurgien major.

Lieutenant-Colonel

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Comme le lieutenant est le second du capitaine, le lieutenant-colonel est le second du colonel; et donc l'officier en second du régiment.
Ils ont pour fonction d'aider le chef de corps dans le commandement de l'unité.
Certains lieutenants-colonels servent dans les états-majors à divers niveaux. Dans de rares cas, des ils peuvent être nommés au commandement d'un régiment ou d'une opération.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Capitaine de frégate.
Dans le service médical des armées, le titre correspondant est Chirurgien aide-major.

Commandant

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Les commandants sont des officiers supérieurs. Ils sont sélectionnés parmi les capitaines brevetés d'état-major.
Les commandants dirigent les Bataillons (infanterie) ou les Escadrons (cavalerie), soit des groupes allant de 200 à 600 hommes.
Certains commandants servent également dans les états-majors, à différents niveaux. Ce sont des officiers très polyvalents, aguerris et proches des hommes. En somme, ils sont une sorte de sur-capitaines.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Capitaine de corvette.
Dans le service médical des armées, le titre correspondant est Chirurgien.

Capitaine

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Les capitaines sont les commandants des compagnies. Ce grade est empreint d'un fort prestige, et il est attendu que les capitaines soient exemplaires. Ils combattent en avant de leurs troupes.
Ils ont le commandement de compagnies de 100 hommes, qui ne sont presque jamais séparés. Les capitaines se doivent d'agir en patriarches, et sont responsables de la vie de leurs soldats.
Les capitaines les plus aguerris peuvent passer un "brevet d'état-major" qui leur permet de servir dans les états-majors des régiments et des brigades et ouvre la porte vers les grades supérieurs.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Lieutenant de vaisseau.
Dans le service médical des armées, le titre correspondant est Médecin major.

Lieutenant

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Les lieutenants sont les adjoints directs des capitaines. Ils les secondent dans le commandement de la compagnie, et commandent la 1ère section.
Le nom "Lieutenant" est la contraction de "Tenant lieu de", signifiant qu'ils tiennent lieu de chef de la compagnie en l'absence du capitaine.
Les lieutenants peuvent aussi être détachés comme officier d'ordonnance auprès d'officiers plus gradés. Dans de rares cas, ils peuvent servir dans les états-majors.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Enseigne de première classe.
Dans le service médical des armées, le titre correspondant est Médecin aide-major.

Sous-lieutenant

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C'est le premier grade d'officier. Les sous-lieutenants sont nommés après avoir été diplômés de l'école militaire de Fort Herobrine et affectés dans les unités d'active.
Ils occupent alors le rang de chef de section, et commandent des unités de 50 hommes. Il y a un sous-lieutenant par compagnie, qui commande la 2e section.
On les appelle "Mon lieutenant". Le plus jeune d'entre eux dans le régiment occupe la fonction très honorifique d'enseigne porte-étendard.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Enseigne de seconde classe.
Dans le service médical des armées, le titre correspondant est Médecin.

Aspirant

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Les aspirants sont des élèves officiers. Le grade d'aspirant est obtenu par la réussite du concours d'entrée à l'école militaire de Fort Herobrine ou par promotion spéciale.
Les élèves officiers conservent ce grade durant toute leur instruction. Ils ne sont pas comptés parmi les cadres d'active, mais appartiennent tout de même à la classe des officiers.
On les appelle "Mon lieutenant", mais ils n'ont normalement pas de fonctions de commandement et n'ont affaire aux troupes que lors de leurs missions d'observation.

Adjudant

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C'est le dernier grade de sous-officier. Les adjudants sont sélectionnés parmi les sergents-majors les plus aptes aux missions d'administration.
Leur fonction est uniquement administrative: ils sont à la fois en charge de la comptabilité du bataillon, de son cantonnement et de son approvisionnement.
Il arrive que des adjudants soient affectés dans les états-majors comme ordonnance ou comme comptables.
Dans les troupes d'élite, les chevrons sont dorés.

Sergent-Major

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Les sergents-majors sont des sous-officiers aguerris, sélectionnés parmi les sergents les plus efficaces, souvent sur recommandation des capitaines.
Ils n'ont pas de rôle de commandement défini, et il n'y a qu'un sergent-major par compagnie de ligne: ils sont les référents des sous-officiers auprès du capitaine et sont en charge de la discipline dans la compagnie.
Dans certains cas, des sergents-majors peuvent occuper des fonctions particulières, comme chef de musique ou armurier.
Dans les troupes d'élite, les chevrons sont dorés.

Sergent

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Les sergents sont des sous-officiers. Ils sont sélectionnés parmi les caporaux et brigadiers qui possèdent les qualités d'instruction et d'esprit nécessaires au rôle de meneur.
Les sergents ont le commandement de demi-sections (infanterie) ou de pelotons (cavalerie), c'est à dire des groupes de 25 hommes.
Certains sergents peuvent être affectés à des fonctions administratives, comme sergent-fourrier ou comptable de la compagnie.
Dans les troupes d'élite, le chevron est doré.

Caporal/brigadier chef

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Le grade de caporal (ou brigadier) chef relève plus de la distinction que du grade. Ce dernier a été créé pour améliorer l'avancement des caporaux qui n'ambitionnent pas de devenir sergent. Le caporal chef occupe donc souvent les mêmes fonction que les autres caporaux, bien qu'au combat il puisse être amené à remplacer un sergent. Il y a un caporal chef par section, il a souvent pour mission d'organiser l'ordinaire et le cantonnement des troupes.
Diverses missions administratives peuvent également lui être confiées, comme la charge de vaguemestre ou d'intendant.

Caporal/brigadier

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Les caporaux (infanterie) et brigadiers (cavalerie) sont des soldats particulièrement expérimentés, souvent promus à la suite de faits d'armes ou par leur ancienneté. Ils doivent, pour gagner ce grade, avoir effectué au moins une campagne.
C'est le premier grade à donner un commandement: les caporaux et brigadiers dirigent des escouades de 10 hommes, qu'ils ont la charge d’entraîner et de mener au combat. Ils servent de modèles aux jeunes engagés, et de repères dans la tourmente des batailles.
Les caporaux et les brigadiers de la garde sont considérés comme sa force vive: soldats aguerris, ils ont la confiance de leur hiérarchie et le respect de leurs hommes.

Soldat de première classe

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C'est le premier véritable "grade" attribué aux soldats après leurs classes. Les soldats de 1ère classe portent un chevron rouge sur la manche, signe de leur aguerrissement.
Ce sont les soldats professionnels de la garde. Ils ont suivi et achevé une formation de spécialité et sont intégrés dans des unités combattantes où la plupart feront carrière. En temps de paix, ils suivent un entrainement soutenu, et doivent maintenir une bonne condition physique.
Ils sont appelés par leur fonction: hussard, fusilier, artilleur, dragon, chasseur...
Les soldats des compagnies d'élite comme les grenadiers ou les carabiniers jouissent également d'une préséance honorifique sur les autres soldats.

Soldat de seconde classe

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Le grade de Soldat de 2e classe est le premier à être attribué aux soldats de la Garde Volontaire. Ceux-ci le conservent, en général, jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment aguerris et entraînés pour entrer dans les rangs d'unités combattantes.
Ils doivent pour cela terminer leurs classes, d'une durée de deux mois, mais également suivre un entrainement de spécialité en vue de rejoindre une affectation d'active.
Pendant leurs classes, les soldats de 2e classe apprennent les rudiments des métiers des armes: Marcher au pas, tirer, combattre à la baïonnette et se déployer en formation font partie des nombreux exercices qui rythment leurs journées. En guerre, ils ne combattent que rarement et surveillent les dépôts.
Les soldats de seconde classe sont souvent surnommés "les bleus", par l'absence de chevron rouge sur leur manche gauche, qui ne laisse que le drap bleu de l'uniforme visible.

Grades des gardes préfectorales

Dépendantes de la Garde Volontaire mais composées de civils, les unités locales de garde préfectorales possèdent une hiérarchie particulière au fonctionnement différent de celui de l'armée.
Les officiers y sont nommés par le préfet, et les sous-officiers sont nommés en fonction de leur ancienneté.
Les gardes préfectorales et leurs effectifs n'ont pas d'autorité sur les troupes et les unités de la Garde Volontaire, mais agissent sous son contrôle et la tutelle directe de la gendarmerie préfectorale.
Les grades de la garde préfectorale et les fonctions liées sont détaillées ci-dessous:

Mestre de camp
Les mestres de camp sont les chefs de corps en titre des unités de garde territoriale. Ce rang est tenu par le "représentant local" de la préfecture, de sorte à ce que le commandement théorique des régiments de garde territoriale soit assuré par un habitant élu par la population locale.
Il agit sous la tutelle du préfet, mais conseille ce dernier sur la nomination des officiers et passe les troupes en revue.

Capitaine-Major
Les capitaines-majors sont choisis par le préfet parmi les capitaines ayant plus de 5 années d'expérience dans leur grade.
Ce sont eux qui dirigent réellement les régiments de garde territoriale sous la tutelle du préfet.
Les capitaines-majors sont employés à temps plein à la préfecture. Ils doivent suivre une formation à l'école militaire de Fort Herobrine.

Capitaine
Les capitaines sont choisis par le préfet parmi les lieutenants ayant plus de 5 années d'expérience dans leur grade.
Ils assurent la fonction de "commandant de compagnie" et son responsable de ses effectifs et du déroulement de ses missions.
Les officiers peuvent effectuer plus de trois jours de garde par semaine de sorte à ce que chaque compagnie ait toujours un officier en service.

Lieutenant
Les lieutenants sont choisis par le préfet parmi les sergents ayant plus de 5 années d'expérience dans leur grade.
Ils assurent la fonction de "commandant en second" dans la compagnie et suppléent le capitaine lorsqu'il n'est pas en service.
Les officiers peuvent effectuer plus de trois jours de garde par semaine de sorte à ce que chaque compagnie ait toujours un officier en service.

Sergent
Les sergents sont choisis parmi les brigadiers ayant plus de 5 années d'expérience dans leur grade.
Ils assurent la fonction de "chef de quart" et doivent gérer les patrouilles en cours pendant leur service et ans leur secteur.

Brigadier
Les brigadiers sont choisis parmi les sentinelles ayant plus de 5 années d'expérience dans leur grade.
Ils assurent la fonction de "chef de patrouille" et peuvent être accompagnés de deux à quatre sentinelles lors de leurs rondes.

Sentinelle
Les sentinelles de la garde préfectorale sont des habitants de la préfecture engagés sous contrat à temps partiel pour assister les unités de gendarmerie. Les candidats doivent résider dans la préfecture, avoir effectué leurs classes ou leur service militaire, avoir plus de 16 ans et un métier principal. Les sentinelles doivent compléter entre un et trois jours de garde par semaine, ni plus ni moins. Leur solde est calculée par jour de garde.

Fonctions

Outre les grades, il existe aussi des fonctions qui peuvent être attribués à certains gardes. Entre autre:

Le Commandant en chef
Le commandant en chef de la garde volontaire se trouve au sommet de la chaine décisionnelle de l'armée. Il décide des mouvements, des manœuvres, sur le plan stratégique et sur le plan tactique. Ses décisions et sa volonté tracent la marche des troupes, en temps de guerre comme en temps de paix. Il a le dernier mot sur chaque décision qui est prise, et tous les comptes lui sont rendus.
Cette fonction est assurée par le maréchal Zorn, premier consul et maréchal d'empire.

Le Major-général
Il n'y en a qu'un dans la garde volontaire, placé sous les ordres du général en chef de la garde. Le major-général est le premier chef d'état-major de l'armée, et est chargé de la transcription et de la transmission des ordres du général en chef dans toutes les unités. Cette fonction demande un grand esprit logique et logisticien, ainsi qu'une grande rigueur et une compréhension claire des volontés du général en chef. Placé à la tête de l'état-major général, le major-général doit tout savoir, tout comprendre et tout être en mesure d'expliquer de manière aussi concise que précise.

L'inspecteur-général
Il n'y en a qu'un dans la garde volontaire, placé sous l'autorité du général en chef. L'inspecteur-général doit s'assurer de la disponibilité, de la bonne tenue et de l'opérabilité de la garde en toutes circonstances. Il passe les troupes en revue, organise les manœuvres d'entrainement et rédige les carnets hebdomadaires qui informent le général en chef sur l'état des troupes. Il étudie également les améliorations possibles dans le fonctionnement de la garde et de ses unités, et fait part de ses observations au conseil de l'ordre.

Les Colonels-généraux
Il en existe plusieurs dans la garde volontaire, à la tête de chaque "arme": Le colonel-général de l'infanterie, celui de la cavalerie, de l'artillerie, et de la gendarmerie. Les colonels-généraux sont en charge des revues des unités de leurs armes, et veillent à leur bon fonctionnement. Ils siègent au conseil de l'ordre, où ils rapportent leurs observations et font part de leurs recommandations au commandant en chef, à la manière de l'inspecteur-général.

Les aides de camp généraux
Les aides de camp généraux sont les plus proches conseillers du général en chef. Ils ne le quittent presque jamais, et lui apportent leur vision tactique et stratégique afin de l'aider dans ses prises de décision. Outre ces responsabilités de conseillers, les aides de camp généraux peuvent également être envoyés directement prendre le commandement d'un mouvement sur ordre du général en chef, afin de simplifier et de fluidifier l’exécution dudit ordre. Tous les aides de camp généraux sont au grade de général de brigade ou de division.

Les commandants d'armes
Au sein des états-majors de l'armée et des corps d'armée, il existe un commandement d'arme, assuré par un officier général chargé de superviser les mouvements de son arme au sein de l'unité. Dans un corps d'armée, le rôle de commandant de l'artillerie est tenu par un général de division. Celui de commandant du génie est tenu par un général de brigade, et celui de commandant de la gendarmerie est tenu par un colonel.

Les directeurs de parc
Les directeurs de parcs sont les commandants des parcs d'artillerie et de génie au sein de l'armée. Ils ont pour mission de veiller au stockage et à l'entretien des pièces d'artillerie et du matériel de l'armée, de leur inventaire et de leur envoi vers les unités qui nécessitent leur renfort. Ces fonctions sont remplies par des colonels.

Les aides de camp
Comme les aides de camp généraux, les aides de camp sont les conseillers et les adjoints directs des généraux au sein des corps d'armée, des divisions ou des brigades. Souvent issus des différentes armes qui composent l'unité qu'ils servent, ils complètent la vision de leur général et peuvent être amenés à commander des mouvements sur le terrain en application de ses ordres.
Les aides de camp portent souvent l'uniforme de leur arme d'appartenance, avec des variantes dépendant du général auquel ils sont attachés.

Les chefs d'état-major
Servant auprès des généraux commandant, les chefs d'état-major sont, à l'instar du major-général de l'armée, les garants de l'organisation et de la logistique de leur unité. Ils rédigent les ordres du général dont ils dépendent, règlent l'ordre de bataille et prévoient l'approvisionnement nécessaire à leurs troupes. Ils conseillent leur général et le suivent dans tous ses mouvements. Cette fonction est occupée par des colonels ou des généraux.

Les commandants de place
Les commandants de place sont les officiers à qui a été confié la garde d'une place forte. Qu'ils soient colonels ou généraux, ils ont pour mission de tenir leur position et de veiller à son entretien et à la défense de ses alentours. Les commandants de place restent souvent en poste malgré les changements de garnison, et ont également la charge d’entraîner et de commander les bataillons de volontaires préfectoraux.

Les adjudants-commandants
Les adjudants-commandants sont des colonels appelés à occuper des fonctions d'état-major habituellement affectées à des officiers généraux. Ils conservent leur grade de colonel, mais tiennent un rang particulier entre les officiers supérieurs et les officiers généraux. On les retrouve souvent aux postes de chef d'état-major, de commandant de place ou d'aide de camp.

Les ordonnances
Qu'ils soient officiers ou sous-officiers, les ordonnances sont les assistants des généraux. Leurs missions sont vastes et dépendent souvent de leur général; et peuvent aller du secrétariat au transport de messages urgents, en passant par la gestion de l'ordinaire de l'état-major.
Certaines ordonnances sont également attachés à l'état-major-général de la garde ou à ses administrations, à l'échelle de l'armée ou de l'ordre.
- Les ordonnances d'un général de brigade portent un brassard bleu et blanc.
- Les ordonnances d'un général de division portent un brassard rouge et blanc.
- Les ordonnances d'un général de corps d'armée portent un brassard rouge et or.
- Les ordonnances d'un général commandant une armée ou de l'état-major général de la garde portent un brassard blanc et or.
- Les ordonnances des maréchaux d'empire portent un brassard violet et or.

Les commissaires
Ce sont les principaux gestionnaires de l'administration de la garde. Officiers d'état-major, les commissaires veillent aux finances, à l'achat d'armes et de vivres, à l'habillement des troupes et à la remonte des chevaux. Ils tiennent les inventaires et les comptes, et rédigent des rapports détaillés et réguliers de l'état de l'armée.

Les attachés d'état-major
Qu'ils soient officiers ou sous-officiers, les attachés d'état-major sont des ordonnances qui ne dépendent pas d'un état-major particulier mais de l'état-major général ou d'une autre administration de la garde. On les retrouve dans les commissariats et les cabinets, de même que dans les divers bureaux de l'armée.

Les ingénieurs-géographes
Ces officiers d'état-major sont spécialisés dans la cartographie et la topographie. Ils planifient tous les terrains sur lesquels la garde est susceptible de se rendre, notent les routes et les reliefs et les détails importants de la géographie de chaque lieux. Recevant les informations de leurs éclaireurs ou se déplaçant eux-mêmes pour en étudier les détails; ils ont pour mission de faire de chaque position un monde connu.

Les interprètes
Qu'ils soient officiers, sous-officiers ou parfois simples soldats; les interprètes ont pour rôle de faire le lien entre la garde et les populations qui ne parleraient éventuellement pas le stendelien. Ils sont la voix de la garde auprès des autorités locales étrangères et facilitent le recueil de l'information lorsque la garde est en campagne dans une nation peu civilisée.

Les Vaguemestres
Rôle souvent dévolu à des sous-officiers, les vaguemestres sont des messagers chargés de la correspondance au sein des différentes unités de la garde. Qu'il s'agisse de lettres privées ou de missives militaires, tout ce qui n'est pas directement acheminé par une ordonnance l'est par les vaguemestres. Ils ont aussi la charge de tenir les relais de poste.

Les Médecins et chirurgiens
Officiers du service de santé de la garde, les médecins et les chirurgiens sont en charge des hopitaux militaires et des hopitaux de campagne. Certains sont également incorporés dans les unités pour suivre les troupes au plus près de leurs mouvements et traiter directement les blessures sur les arrières directs des champs de bataille. Les médecins de la garde ont une grande expérience de la médecine de guerre, et leurs thèses sont particulièrement suivies dans le domaine médical.

Les infirmiers et brancardiers
Sous-officiers et soldats, les infirmiers et les brancardiers sont les assistants des médecins et des chirurgiens. Les premiers servent directement auprès d'eux et les aident dans leurs tâches au sein des hopitaux et des postes de secours, et les seconds ont pour mission de trouver les blessés sur le champ de bataille et de les acheminer au service de santé pour traitement.

Les vétérinaires des armées
Ces officiers, affectés au service de santé des armées et dans les écuries de la garde, sont chargés de soigner et de veiller à l'entretien des divers animaux dont la garde a l'usage, qu'il s'agisse des très nombreux chevaux des unités montées ou des pigeons voyageurs en passant par les animaux de compagnie des troupes.

Détail sur les rangs et fonctions

Officiers généraux et Maréchaux
Le corps des officiers généraux regroupe tous les officiers de l'échelon "stratégique" de la garde. Il s'agit des officiers d'état-major et des commandants d'unités allant de la brigade à l'armée.
Les généraux de la garde sont connus et reconnus pour leur expérience et leur expertise des métiers des armes. Ayant tous débuté leur carrière au grade d'aspirant, voir dans la troupe, ils ont de nombreuses années sous les armes à leur actif et doivent justifier de nombreuses campagnes avant d'accéder à leurs étoiles. Outre leur aguerrissement sur le terrain, ils ont également suivi plusieurs échelons de formation au sein de l'école militaire de la garde; et doivent entretenir leurs connaissances théoriques et pratiques lors de fréquentes manœuvres. Les meilleures candidats parmi les colonels sont alors sélectionnés nominativement par le 1er consul, sur dossier. La promotion à ces grades ne fait pas partie de l'avancement "normal" des officiers, et relève d'une promotion par lettre patente; tous les officiers ne finiront donc pas généraux.
Comme les officiers, les généraux sont tenus au devoir d’exemplarité. Ils conduisent les opérations depuis la première ligne dès que cela est possible, et chargent avec les hommes.

Le corps des officiers
Le corps des officiers regroupe tous les officiers de l'échelon "tactique" de la garde. Il s'agit de tous les grades allant de sous-lieutenant à colonel. Tous les officiers de la garde sont issus de l'école militaire de Fort Herobrine. Après leur formation, sous réserve d'avoir réussi tous les examens, ils reçoivent alors une "lettre de lieutenance", première charge qui leur donne accès à un "commandement". Les officiers de la garde sont amenés à commander tous les échelons fonctionnels de la garde allant de la section au régiment: ce sont donc des chefs, des meneurs d'hommes, qui doivent être des exemples pour leurs troupes et des tacticiens hors-pair. Dans la Garde Volontaire, il est coutume de recruter les candidats à la lieutenance principalement parmi les sous-officiers, à commencer par les adjudants qui sont souvent des gardes aguerris. Un concours d'entrée spécial est donc réservé aux gardes qui sont libres de le passer une fois par an, bien que les adjudants y soient naturellement orientés. Un concours pour les candidats "externes" existe mais inclut des épreuves plus approfondies afin de s'assurer de leur éligibilité.
Le rang d'officiers est synonyme d'un fort prestige et offre un rang social à ses membres, à plus forte raison que la garde est reconnue pour ses nombreuses campagnes et que la plupart de ses officiers sont, de notoriété publique, des briscards aguerris s'étant élevés de la troupe par le mérite.
Les officiers de la garde sont soumis au "devoir d'exemplarité". Le courage personnel et le sang froid sont des conditions sine-qua-non de l'accès à ce rang, et il est attendu d'eux qu'ils dirigent leurs troupes depuis l'avant de leur ligne. Leur hardiesse doit être un encouragement au dépassement pour les hommes, facilitant également leur rapport à l'autorité; les soldats étant plus prompts à suivre un chef brave qui les mène au combat plutôt qu'un veule qui les envoie dans la fournaise.

Le corps des sous-officiers
Le corps des sous-officiers regroupe tous les gardes occupant des fonctions d'encadrement au sein même des troupes. Ces grades sont au nombre de trois: sergent, sergent-major et adjudant. Les sous-officiers sont nécessairement des gardes aguerris, car ils ne sont promus hors des rangs que par leur mérite et leur expérience. Ils doivent également disposer du niveau d'instruction requis pour assurer les tâches administratives au sein des compagnies, bataillons et régiments; et sont donc un vivier de possibles futurs officiers. Dans la garde, les sergents et adjudants jouissent donc d'une grande expérience qui est reconnue par leurs pairs, et qui fait d'eux de bons cadres au plus près des troupes qu'elles inspirent. Ce sont eux qui font fonctionner les unités, qui les font vivre, et qui font appliquer les volontés du commandement sur le terrain. Ils font également de très bons instructeurs, et encadrent souvent les entraînements et les exercices.

La troupe
Le corps de la troupe regroupe tous les gardes qui forment la base de l'armée et qui ne sont pas nécessairement appelés à occuper des fonctions administratives. Tous les gardes sont des volontaires, et la garde s'attache à former, entraîner et entretenir des troupes d'un excellent niveau tant physique que mental. Les soldats de la garde sont reconnus pour leur discipline et leur sang-froid, qui sont le fruit d'un entrainement soutenu et constant. Outre les grades de soldat de 2e classe et de soldat de 1ère classe, les hommes de la troupe peuvent également y occuper le premier grade à donner des responsabilités au sein des armes: celui de caporal (infanterie) ou de brigadier (cavalerie). Les caporaux et brigadiers sont des soldats aguerris ayant suffisamment mérité de leurs armes et étant suffisamment instruits pour diriger des groupes d'une dizaines d'hommes. Ils en sont les premiers chefs, premiers référents et donnent donc au contact des hommes un premier niveau de modèles.

Les types d'unités

Infanterie

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- Fusiliers de ligne
Les fusiliers de ligne sont des fantassins formés au combat de contact direct avec les premières lignes ennemies. Ils se disposent par compagnies, et doivent matérialiser la ligne de front. Ils représentent la principale force de l'infanterie. Ils se battent donc frontalement, à la baïonnette parfois, mais leur progression peut-être assez lente. La formation de fusilier de ligne est la première à être dispensée aux soldats de la garde. Tous les effectifs de la garde doivent maitriser cette forme de combat, considéré comme une base. De cette manière, même les soldats se trouvant plus tard affectés à des fonctions "non combattantes" peuvent être versés dans l'infanterie en renfort, au besoin.

- Grenadiers
Les Grenadiers sont une unité d'élite au sein des troupes de ligne. Ils forment les colonnes d'assaut chargées de percer les rangs ennemis. Recrutés parmi les meilleurs soldats de l'infanterie, ils sont réputés pour leur courage et leur discipline. Spécialisés dans le combat au corps-à-corps, leur charge à la baïonnette est redoutable. Les grenadiers occupent une place d'honneur dans la garde volontaire, ou il s'agit autant d'une fonction que d'une distinction. Bien que cela ne soit pas le fruit d'une réglementation précise, il est aussi commun que les grenadiers ne soient pas affectés aux tâches ingrates. Outre leur grande combativité, les grenadiers sont également connus pour être des figures emblématiques de la garde volontaire: des soldats de grande taille, aguerris et disciplinés.

- Chasseurs a pieds
Les chasseurs à pieds sont des fantassins formés au combat en fourrageurs. Contrairement aux fusiliers, ils ne vont pas directement au contact avec l'ennemi. Ils progressent à couvert, gardant de l'espace entre chaque homme, et tendent des embuscades pour stopper les ennemis et enrayer leur progression. Quand ils sont débordés, ils se replient et se déploient à nouveau en embuscade. Ils sont également fréquemment utilisés en forêt, ou sur des chemins escarpés. Malgré leurs fonctions officielles, ils sont souvent utilisés tels des fusiliers de ligne. Les chasseurs disposent également d'une formation au combat un peu plus poussée que les fusiliers de ligne.

- Carabiniers
Les carabiniers sont les soldats d'élite des unités d'infanterie légère. Leur rôle est assez semblable à celui des grenadiers, mais ils maitrisent également le combat d'infanterie légère. Intégrés aux régiments légers, ils auront plutôt tendance à être employés dans les milieux difficiles d'accès, escarpés ou en forêt dense.

- Voltigeurs
Les voltigeurs sont la véritable infanterie légère de la Garde Volontaire, et jouent souvent le rôle de tirailleurs. Ils sont spécialisés dans les embuscades, le franchissement de chemins escarpés (montages, forêts, lacs etc ...) et se retrouvent régulièrement en première ligne. Bien que faibles au corps à corps, il n'y a pas meilleurs tireurs que les voltigeurs. Unité d'élite au sein des troupes de ligne à la manière des grenadiers, ils sont en perpétuelle compétition avec ceux-ci.

- Sapeurs
Les sapeurs sont des fantassins spécialisés dans la démolition et le corps à corps. Ils ont pour mission d'ouvrir des brèches pour les troupes alliées. Ils détruisent des murs, démolissent les barricades, et chargent à la hache de sape sur les éventuels défenseurs forcenés. Leur efficacité est grande sur une courte durée, surtout si ils sont concentrés en un point précis du front.

Cavalerie

Cavalerie legere.png Cavalerie lourde.png
- Hussards
Les hussards sont des cavaliers "légers" spécialisés dans la reconnaissance et le renseignement, ainsi que dans les missions de guérilla et de harcèlement. Ils sont à la fois les yeux de la garde et ses troupes les plus mobiles. Lors de leurs patrouilles, ces cavaliers sont habitués à se déployer en petits groupes pendant plusieurs semaines sans rendre de comptes directs au commandement. ils collectent les informations sur les mouvements hostiles et en informent la garde. En bataille, ils s'attaquent aux unités ennemies isolées ou mal défendues, pour empêcher l'ennemi de s'organiser et de mettre ses plans en application.

- Chevau-légers
Les chevau-légers sont des cavaliers légers, formés au combat dit "de harcèlement". Ils lancent des charges éclairs sur les unités ennemies isolées, déciment leurs adversaires surpris; et repartent au galop attaquer une autre unité avant que leurs adversaires n'aient pu réagir. Hors du combat, les unités de cavalerie légère peuvent être utilisées pour des missions de reconnaissance. Les régiments de chevau-legers de la garde comptent également des escadrons de lanciers, cavaliers équipés de longues lances très efficaces contre l'infanterie (aussi techniquement que psychologiquement).

- Dragons
Les Dragons sont des cavaliers polyvalents. Ils sont formés au combat de cavalerie, mais également au combat à pied; disposés en fourrageurs à la manière des unités d'infanterie légère. Cependant, leur armement est plus léger que celui de ces derniers. Ils peuvent être utilisés pour déployer rapidement une force armée en un point éloigné de la principale zone d'opération, ou pour remplacer les unités de cavalerie plus spécialisées. Les dragons forment également d'excellentes unités d'avant-garde ou de flanc-garde.

- Cuirassiers
Les cuirassiers sont des cavaliers lourds, formés au combat de contact sur la ligne de front. Ils peuvent aussi bien se battre contre des fantassins que d'autres cavaliers. Leur charge, puissante, brise les rangs adverses et crée des ouvertures. une fois le choc de la charge passé, ils peuvent s'arrêter sur une unité ennemie et la décimer à l'arme blanche, protégés par leurs cuirasses et la hauteur de leurs montures. Les cuirassiers forment principalement la "réserve de cavalerie", c'est à dire qu'ils n'interviennent qu'à des moments précis afin d'avoir un impact décisif sur le tournant de la bataille. Briser une formation, percer une ligne ou décimer une force en déroute est leur spécialité.

Artillerie

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- Artillerie à cheval
Il s'agit d'unités d'artillerie légères de campagne. L'artillerie à cheval est équipée de canons de 6 livres et d'obusiers, montés sur des affuts légers tractés par 6 chevaux, permettant de transporter les pièces rapidement sur le champ de bataille.
L'avantage de cette artillerie est sa rapidité de déploiement, permettant un emploi très malléable au combat. Elle est également toute indiquée pour bloquer rapidement un passage par des tirs de mitraille.

- Artillerie à pieds
Il s'agit d'unités d'artillerie lourde de campagne. L'artillerie à pieds est équipée de canons de 8 à 12 livres et d'obusiers, souvent déployés sur les hauteurs entourant les champs de bataille.
Les artilleurs de ces régiments sont réputés pour leur grande précision, et leur entrainement leur permet d'atteindre une cadence de presque 3 coups par minute.

- Artillerie de siège
Il s'agit d'unités d'artillerie lourde, destinées à assiéger des places fortes. L'artillerie de siège est équipée de canons de 12 à 36 livres, ainsi que d'obusiers et de mortiers dont le tir elliptique passe par dessus les murailles.
Les lourdes pièces équipant ces unités sont difficilement déplaçables une fois mises en batterie, mais leur puissance de feu, à plus forte raison si elle est combinée, est dévastatrice.

- Artillerie de forteresse
Il s'agit d'unités d'artillerie de garnison, chargées de tenir les places fortes de la garde. Ces unités sont équipées de presque tous les calibres: de petites pièces de 6 ou 8 livres aux canons de marine de 48 livres, en passant par les obusiers et les mortiers.
La plupart des pièces utilisées dans les forteresses sont fixes. Elles peuvent donc se permettre d'être de gros calibre et de ne pas compter leurs tirs, les arsenaux n'étant jamais loin.

Soutien

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- Unités du train
Unités méconnues car souvent non-combattantes, les unités du train des équipages et du train d'artillerie sont en réalité vitales pour les armées. Ce sont en effet elles qui sont en charge de toute la logistique, de l'acheminement des vivres et des munitions, du transport des pièces d'artillerie, bref: de tout ce dont les troupes ont besoin pour combattre et subsister. En somme, les unités du train sont les globules rouges de la garde volontaire, et leur entrainement poussé leur permet de réaliser un des grands miracles qui font la force de la garde volontaire: "l'accélération logistique", principe qui consiste à mettre une troupe entière sur le pied de guerre en un temps minime.

- Unités médicales
Véritables anges gardiens des champs de batailles, les unités médicales ont pour principale mission de sauver les blessés de guerre pendant et après les combats. Brancardiers, infirmiers, médecins et chirurgiens sont rompus aux médecines les plus dures dans les cas les plus désespérés et dans les conditions les plus précaires. En temps de paix, il est courant que le service médical de la garde volontaire se place au service des populations civiles, à plus forte raison lors des épidémies.

- Unités du génie
Les troupes du génies portent bien leur nom. Dans ces unités, sapeurs et ingénieurs ont la mission de modeler terrains et paysages aux besoins de la garde; et de tourner le moindre matériau à son avantage. Qu'il faille construire un pont, le détruire, creuser des tranchées, bâtir des redoutes ou des murailles ou encore fondre des canons: bien peu de choses leur sont impossibles. Les sapeurs sont également passés maitres dans les assauts de forteresses, dont ils attaquent les murs en même temps que la garnison. Lorsque les sapeurs sont jetés sur une muraille, ils en consomment les pierres aussi vite que des termites consommeraient une planche de bois.

- Unités d'instruction
Une des principales forces de la garde est le niveau d'entrainement, de formation et d'instruction de ses troupes. Qu'il s'agisse de l'école militaire de Fort Herobrine, de l'école de cavalerie de Tolwhig, ou des cours pratiques dispensés tant dans les casernes que lors des grandes manœuvres: tout est bon pour maintenir le niveau des soldats et des officiers.

Elite

- Grenadiers à pieds de la garde d'élite
Ce sont les célèbres "Grognards" de la garde volontaire. Les grenadiers à pieds sont des soldats d'élite, et de loin les meilleurs soldats de la garde, d'une valeur et d'une discipline à toute épreuve. Sélectionnés nominativement par l'état-major sur recommandation des officiers supérieurs, les soldats de cette unité doivent répondre à d'exigeants critères de sélection: Mesurer plus d'1m80, avoir plus de dix ans d'ancienneté, avoir été cité pour bravoure à plusieurs reprises et être parfaitement instruit.
Les grenadiers à pieds sont donc une force sans commune mesure, et ils ont la lourde tâche d'être le dernier rempart de la garde en cas de malheur. Braves, impavides, d'une loyauté absolue; ils sont un modèle à suivre pour tous les soldats de la ligne. La devise "La Garde meurt mais ne se rend pas", adoptée par la Garde Volontaire dans son ensemble, vient en fait de leur unité.

- Chasseurs à pieds de la garde d'élite
Après les grenadiers à pieds, les chasseurs à pieds forment la seconde unité d'élite de la garde. Les critères de sélection sont les mêmes, sauf pour le celui de taille qui est ici caduc: les soldats de toutes tailles peuvent prétendre à entrer dan les chasseurs, et la concurrence y est d'autant plus rude. Leurs missions sont assez semblables que celles des grenadiers à pieds, mais les chasseurs à pieds sont plus souvent engagés au combat que leurs camarades, bien qu'ils n'interviennent souvent qu'en dernier recours pour redresser une situation compliquée: fait assez rare s'il en est.

- Grenadiers à cheval de la garde d'élite
Les grenadiers à cheval sont les alter-egos des grenadiers à pieds dans la cavalerie. les critères de sélection et la valeur des hommes sont les mêmes, à la différence que ces grenadiers-là combattent à cheval. Les grenadiers à cheval sont réputés pour être les meilleurs cavaliers de la garde, et ils dépassent de loin la plupart des unités de cavalerie: ils sont d'ailleurs souvent employés pour entraver les charges ennemies et en anéantir tous les combattants. Aux valeurs des grenadiers, à savoir la bravoure, la loyauté et la discipline; les grenadiers à cheval se paient le luxe d'ajouter celles de cavaliers, et sont donc d'une fierté et d'une témérité hors du commun.

- Eclaireurs à cheval de la garde d'élite
Les éclaireurs à cheval sont les meilleurs pisteurs de la garde volontaire. Envoyés en vedettes aux avants des troupes pour y chercher l'ennemi, ils sauront rendre des comptes détaillés à l'état-major afin d'orienter la marche des opérations. Aucune armée ne leur échappe, les tentatives de surprises ou de contournements sont souvent vaines grâce aux éclaireurs à cheval. Issus souvent de l'arme des hussards, les éclaireurs ont l'habitude d'être détachés en marge des troupes et d'être autonomes. Ils s'accommodent parfaitement des missions en petits groupes, qui peuvent parfois durer plusieurs jours; et ils ne reparaissent que pour faire leur rapport.

Vélites et troupes étrangères

Les régiments étrangers

Les volontaires d'Asayaka

Les etats-majors opérationnels

Etats-majors des généraux et maréchaux

Les états-majors des généraux et maréchaux, aussi appelé "petits états-majors", sont composés des effectifs attachés directement à leur personne. Leur composition varie en fonction du grade de l'officier général et de son niveau de commandement. On trouve trois types de personnels dans les petits états-majors: les Aides de camp, les Ordonnances et les Officiers "à la suite". Voici la composition des petits états-majors:

Maréchal d'empire :
- 6 aides de camp (2 généraux et 4 colonels ou lieutenant-colonels)
- 6 ordonnances (1 commandant, 1 capitaine adjudant-major et 4 lieutenants)
- Droit à deux généraux et deux colonels à sa suite.

Général d'Armée ou Major-général de l'armée :
- 6 aides de camp (1 adjudant-commandant, 2 colonels, 2 commandants, 1 capitaine)
- 6 ordonnances (2 capitaines, 2 lieutenants, 2 sous-offs)
- Droit à un général et deux colonels à sa suite.

Général de Corps d'Armée :
- 6 aides de camp (1 colonel, 2 commandants, 2 capitaines, 1 lieutenant)
- 6 ordonnances (1 capitaine, 1 lieutenant, 4 sous-offs)
- Droit à deux colonels à sa suite.

Général de Division :
- 3 aides de camp (2 capitaines, 1 lieutenant)
- Si commandement de combat : 4 ordonnances (sous-offs)
- Si pas de commandement particulier : droit de demander une ou deux ordonnances pour 24h au quartier général.

Général de Brigade :
- 2 aides de camp (1 capitaine, 1 lieutenant)
- Si commandement de combat : autant d'ordonnances que de régiments (des sous-offs)
- Si pas de commandement particulier : droit de demander une ou deux ordonnances pour 24h au quartier général.

Par manque de lieutenant, les officiers sont autorisés à prendre des sous-lieutenants en aides de camp en remplacement des lieutenants.

Les échelons d'unités

La garde volontaire se compose de plusieurs échelons qui correspondent à des niveaux de commandement et des nombres d'effectifs. Plusieurs groupes en forment un seul, qui est lui même regroupé avec d'autres groupes de sa taille pour constituer une unité plus grande et ainsi de suite. Du plus grand au plus petit, les échelons utilisés dans la garde sont les suivants:

L'Armée

( ★★★★★ )
20 000 hommes et plus
Une armée est un ensemble de corps d'armée, au nombre d'au moins deux. Le commandement d'une armée est généralement assuré par un maréchal, mais peut également confié à un général de corps d'armée de manière temporaire (ce dernier gagne alors une étoile pour le distinguer de ses généraux de corps).
L'armée est un échelon de campagne, estimé en mesure de remporter une guerre sans avoir besoin de renforts. Cette mesure est cependant souvent jugée excessive, les corps d'armée étant souvent capables de à bout de la plupart des menaces du monde connu de leur propre fait.
Les armées de la garde peuvent être commandées directement par le maréchal Ghideon Zorn, ainsi que le maréchal Pencroff lorsqu'il est nécessaire d'en mobiliser une seconde.

Le Corps d'armée

( ★★★★ )
Environ 10 000 hommes
Il s'agit d'une des branches de l'armée. Chaque corps d'armée est commandé par un général de corps d'armée.
Les corps sont des armées autonomes qui possèdent leurs propres effectifs d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie. Ils peuvent être déployés seuls ou au sein d'un dispositif comptant plusieurs corps d'armée (voir plus faut: l'armée).
Dans la garde, c'est donc l'unité "stratégique" la plus commune. Le nombre de corps engagés dans un conflit peut varier en fonction de son intensité et des nécessités de manœuvrer.
Les corps d'armée de la garde sont commandés par les généraux Jihair pour le 1er, Thalkion pour le 2e, Darkalne pour le 3e, Suljii pour le 4e et le maréchal Pencroff pour le corps de cavalerie.

La Division

( ★★★ )
4000 à 6000 hommes
Il s'agit d'un fragment du corps d'armée, commandé par un général de division.
Les corps d'armée comptent souvent deux divisions, composées de deux à trois brigades chacune, et auxquelles on adjoint une brigade de cavalerie.
Dans la cavalerie, les divisions regroupent souvent des soldats d'une même arme, et sont souvent utilisées en réserve à de l'armée.
La division était, autrefois, l'échelon stratégique employé par la garde. Depuis la création des corps qui ont pris ce rôle, les divisions sont devenues des échelons de manœuvre pour les corps; mais certaines divisions ont conservé leur dimension interarmées et leur autonomie.

La Brigade

( ★★ )
2000 à 3000 hommes
Il s'agit d'un fragment de la division, commandé par un général de brigade.
Les divisions d'infanterie comptent souvent deux à trois brigades, composées de deux à trois régiments chacune.
Dans la cavalerie, les brigades regroupent souvent deux à trois régiments de cavalerie légère et de dragons, et servent en réserve pour les corps d'armée.
Il arrive également que des brigades mixtes (infanterie et cavalerie) soient formées, dans les cas ou les brigades sont utilisés comme forces d'opérations autonomes.

La Demi-Brigade

( )
1200 à 2000 hommes
Il s'agit d'un échelon temporaire, commandé par un Colonel ou par un général de brigade.
Les demi-brigades sont souvent formées de plusieurs bataillons issus de régiments différents.
Ces cas concernent souvent les unités de réserve dont l'échelon de base est le bataillon, ou des unités interarmes mêlant un régiment d'infanterie à des compagnies du génie ou des batteries d'artillerie.
En somme, la demi-brigade est avant tout une unité tactique à la durée de vie limitée à une opération ou une campagne.

Le Régiment

( III )
600 (cavalerie) à 1200 (infanterie) hommes
Il s'agit d'une unité constituée de soldats d'une seule arme (fusiliers, dragons...). Chaque régiment est commandé par un colonel, secondé par un lieutenant-colonel.
C'est l'échelon administratif de la garde par excellence. La garde se base sur le nombre de ses régiments pour construire ses ordres de bataille, et chaque régiment possède sa propre identité. Ses soldats ne sont que rarement séparés et l'esprit de corps y est fort.
Dans l'infanterie, les régiments comptent 1200 hommes séparés en deux bataillons. Ils sont casernés au même endroit et marchent ensemble lors des campagnes.
Dans la cavalerie, les régiments comptent environ 600 hommes et 600 chevaux répartis en trois escadrons. Ces derniers sont également casernés ensemble et ne se séparent qu'en campagne lors des missions de reconnaissances ou les compagnies deviennent souvent autonomes temporairement.

Le Bataillon ou Escadron

( II )
200 (cavalerie) à 600 (infanterie) hommes
Il s'agit d'une subdivision du régiment, qui sert aussi bien à faciliter sa gestion qu'à hiérarchiser sa structure au combat. Il est commandé par un commandant.
Outre les officiers, le bataillon est également pourvue d'un Adjudant en charge de la comptabilité et l'administration générale.
Dans l'infanterie, le bataillon est un échelon de manœuvre très utile pour structurer les mouvements au combat: Il peut être déployé avec ses quatre compagnies de ligne et ses deux compagnies d'élite en appui.
Dans la cavalerie, l'escadron ne compte que deux compagnies. cet échelon est le plus utilisé pour mener des charges, car ainsi la première compagnie effectue le choc et la seconde vient l'appuyer.
En temps normal, les bataillons sont inclus dans des régiments, mais il arrive que certains soient considérés comme des unités indépendantes. C'est le cas des bataillons de volontaires levés en temps de guerre parmi des populations civiles.
Il arrive également que les compagnies d'élites des régiments d'infanterie de la garde soient détachées temporairement de leur unité d'origine pour former des bataillons d'élite, comme les bataillons de grenadiers.

La Compagnie

( I )
100 hommes
Il s'agit de l'unité opérationnelle élémentaire de toutes armes confondues. Elle est commandée par un capitaine, secondé par un lieutenant (qui est aussi le chef de la 1ère section).
Outre les officiers, la compagnie est également pourvue d'un Sergent-major en charge de la discipline et de l'entrainement des hommes, et d'un Sergent fourrier en charge de l'ordinaire.
Dans la garde, les compagnies comptent cent soldats qui ne sont presque jamais séparés. Il s'agit de la plus petite unité "de manœuvre" autonome, bien qu'elle soit souvent incluse dans des mouvements par bataillons.
Dans l'infanterie, les compagnies sont souvent employées pour former des lignes de feu (en se déployant par sections à gauche et à droite de leur capitaine) ou des colonnes d'assaut (en se rangeant en file par pelotons).
Dans la cavalerie, elles servent surtout lors des charges, en ligne ou en colonne, pour venir affronter une cavalerie adverse ou percer un point faible du dispositif ennemi.
Outre le capitaine, son lieutenant et le sous-lieutenant; la compagnie compte également un sergent-major qui est chargé de la discipline et de l'encadrement, ainsi qu'un sergent et un caporal fourriers qui sont chargés de l'ordinaire. Chaque compagnie possède son drapeau.

La Section

(●●●)
50 hommes
Il s'agit d'une subdivision de la compagnie. Elle en compte la moitié des hommes, soit cinquante. La 1ère section est commandée par le Lieutenant de la compagnie, la 2e est commandée par le Sous-lieutenant.
Outre les officiers, la section est également pourvue d'un Caporal chef attaché au chef de section et chargé de l'ordinaire.
Cette unité a pour principale utilité de faciliter la gestion, tant administrative qu'opérationnelle, de la compagnie.
Dans l'infanterie, lorsque la compagnie se déploie en ligne, son capitaine se place au centre avec la 1ère section à sa gauche et la 2e section à sa droite.
Dans la cavalerie, lors des charges en ligne, les deux sections se disposent souvent de la même manière, mais il arrive que les deux sections se suivent, formant quatre lignes de pelotons.
Il arrive également que des sections soient détachées pour des missions particulières. Leur taille peut alors varier, mais elles seront toujours commandées par un lieutenant ou un sous-lieutenant.

le Peloton

(●●)
25 hommes
Il s'agit de la moitié d'une section, soit vingt-cinq soldats. Le peloton (parfois appelé demie-section) est commandée un sergent.
Dans l'infanterie, le peloton trouve toute son utilité lorsque la compagnie à laquelle il appartient est disposée en ligne. Les hommes de chaque peloton font feu en même temps, et tous les pelotons de la compagnie tirent les uns après les autres pour maintenir un feu soutenu.
Dans la cavalerie, le peloton sert surtout à la reconnaissance ou lors d'escortes, et peut se séparer en escouades. Dans la cavalerie lourde, les pelotons forment la 1ère ou la 2e ligne de la section lorsque la compagnie charge en ligne, ses deux sections déployées.
Le chef du peloton est un sergent, premier grade de sous-officier. il est assisté par un soldat aguerri appelé "appointé" qui est souvent candidat au grade de caporal.

l'Escouade

(●)
10 à 15 hommes
Il s'agit d'un petit groupe de soldats allant de dix à quinze hommes. Elle est commandée par un caporal (infanterie) ou un brigadier (cavalerie).
Les escouades servent à faciliter la formation des soldats après leur incorporation, en mélangeant des combattants de différents niveaux d'expérience autour d'un caporal chevronné.
Dans l'infanterie, elles ne servent pas à la manœuvre, sauf dans certaines unités particulières comme les sapeurs qui peuvent être amenés à projeter ces petits groupes pour des missions particulières.
Dans la cavalerie, elles sont surtout employées dans les missions de reconnaissance inhérentes à la cavalerie légère où l'escouade est la force de projection par excellence.

Composition des unités élémentaires

Compagnie d'infanterie

Echelons compagnie infanterie.png

Une compagnie compte 2 sections, donc 4 Pelotons, donc 8 escouades
80 soldats, 8 caporaux et caporaux-chefs, 3 sergents, 1 sergent-major, 1 sous-lieutenant, 1 lieutenant, 1 capitaine, 2 tambours, 2 sapeurs, un caporal ou sergent fourrier soit 100 hommes
1 escouade = 10 hommes

Compagnie de cavalerie

Une compagnie compte 2 sections, donc 4 Pelotons, donc 8 escouades
80 soldats, 8 brigadiers, 4 sergents, 1 sous-lieutenant, 1 lieutenant, 1 capitaine, 2 clairons, 1 sergent-fourrier, 1 sergent-major soit 100 hommes
1 escouade = 10 hommes

Batterie d'artillerie à pieds

Batterie de 8 livres : 1 capitaine + 1 lieutenant + 1 sous-lieutenant + 1 fourrier + 1 clairon + 92 artilleurs (dont les sous-offs) = 98 gardes
Batterie 12 livres : 1 capitaine + 1 lieutenant + 1 sous-lieutenant + 1 fourrier + 1 clairon + 116 artilleurs (dont les sous-offs) = 122 gardes
Batterie de siège (mortiers) : 1 capitaine + 1 lieutenant + 1 sous-lieutenant + 1 fourrier + 1 clairon + 56 artilleurs = 62 gardes
Batterie de siège (pièce) : 1 capitaine + 1 lieutenant + 1 sous-lieutenant + 1 fourrier + 1 clairon + 128 artilleurs = 134 gardes

Batterie d'artillerie à cheval

Batterie de 4 livres : 1 capitaine + 1 lieutenant + 1 sous-lieutenant + 1 fourrier + 1 clairon + 52 artilleurs (dont les sous-offs) = 58 gardes
Batterie de 8 livres : 1 capitaine + 1 lieutenant + 1 sous-lieutenant + 1 fourrier + 1 clairon + 68 artilleurs (dont les sous-offs) = 74 gardes
Batterie de 12 livres : 1 capitaine + 1 lieutenant + 1 sous-lieutenant + 1 fourrier + 1 clairon + 84 artilleurs (dont les sous-offs) = 90 gardes

Section du génie

Section du train

Autres unités élémentaires

Tactiques et méthodes

Manœuvres d'échelon stratégique

- Guerre
Une guerre est un conflit généralisé entre deux ou plusieurs camps. Cet échelon de manœuvre comprend souvent plusieurs campagnes pouvant conclure à des objectifs différents mais ayant toutes pour but d'impacter le résultat de la guerre. Dans une manœuvre de cette taille, au moins deux corps d'armée sont engagés, mais la garde peut aller jusqu'à s'engager dans son intégralité et confier à ses corps la conduites d'opérations, voir de campagnes, différentes.
La stratégie de la garde lors d'une guerre est dictée par le maréchal Zorn, commandant en chef de la garde.

- Campagne
Une campagne est une suite d'opérations et de batailles prenant place dans un conflit entre deux et plusieurs camps et ayant pour but d'arriver à la conclusion d'un objectif stratégique précis. En somme, une campagne regroupe tous les combats ayant lieux entre la réception d'un objectif et son accomplissement, comme la capture d'une ville ou l'anéantissement d'une armée en particulier. Les campagnes peuvent être longues, mais restent relativement linéaires dans leur développement jusqu'à l'accomplissement de l'objectif de départ.
Dans ce genre de manœuvre, un corps d'armée peut se suffire à lui-même si il est bien utilisé. Plusieurs corps peuvent cependant être engagés, sous le commandement d'un général de corps d'armée, d'un général en chef ou d'un maréchal d'empire.

- Opération
Une opération est une courte serie de batailles ou de combats prenant place dans un conflit de moyenne ou de faible intensité, et a pour but de parvenir à une conclusion rapide dudit conflit. Plus courtes et moins préoccupantes que les campagnes, les opérations sont souvent des "tours de force" brefs et violents, qui suffisent souvent à conclure un conflit avant qu'il ne dégénère. Les opérations regroupent également les interventions non-combattantes de la garde comme lors de catastrophes naturelles, lors desquelles la garde volontaire doit mobiliser troupes, vivres et matériel pour porter assistance à la population.
Dans les cas les plus sérieux, les opérations peuvent engager tout un corps sous le commandement d'un général de corps d'armée. Mais en règle générale, une division ou une brigade peut suffire, sous le commandement d'un général de division ou d'un général de brigade.

- Bataille
Une bataille est un combat entre deux ou plusieurs camps prenant place à un lieu précis et à un moment déterminé. Il s'agit de l'ensemble des combats se déroulant entre l'engagement des armées les unes contre les autres et la victoire d'un des belligérants. Les batailles peuvent durer plusieurs jours et s'étendre sur plusieurs kilomètres, mais elles résultent bien d'une seule et même manœuvre ayant pour but de prendre le dessus sur ses adversaires sur place et à l'instant. L'issue des batailles est à la fois stratégique et tactique, et le succès peut être en demi-teinte. Une victoire tactique qui n'est pas transformée en victoire stratégique peut être rendue inutile si l'ennemi parvient à se regrouper. Il est donc vital de parvenir à remporter une victoire stratégique.
Dans les cas les plus sérieux, les batailles peuvent engager plusieurs corps sous le commandement d'un maréchal d'empire. Mais parfois un corps, une division ou une brigade peut suffire, sous le commandement d'un général de corps, de division ou d'un général de brigade.

- Escarmouche
Les escarmouches sont des combats brefs et souvent impromptus entre deux ou plusieurs camps. Il s'agit souvent de combats de rencontre ou de poursuite, qui surviennent avant ou après les batailles, ou durant les phases de reconnaissance des campagnes. Ces combats sont souvent brefs et concernent surtout les unités d'avant-garde et de cavalerie, en première ligne pour assurer le renseignement et l'éclairage de l'armée et qui sont plus sujettes à des accrochages avec l'ennemi.
Les escarmouches concernent donc souvent de petites unités, allant de la section de cavalerie au régiment dans les cas les plus sérieux. Elles se concluent souvent par le repli d'un des deux belligérants.

Manœuvres d'échelon tactique

- La colonne d'assaut
Les colonnes d'assaut sont des formations offensives visant à frapper un point de la ligne adverse pour en pénétrer le dispositif. Ces colonnes sont formées de bataillons provisoires de grenadiers, formés à partir des compagnies de grenadiers détachées des régiments d'infanterie de ligne. Fortes de leur important effectif de soldats d'élite, les charges de ces colonnes sont souvent irrésistibles, à plus forte raison si elles sont soutenues par des unités de cavalerie lourde comme les cuirassiers.

- La colonne infernale
Les colonnes infernales sont des unités de projection, souvent composées de soldats d'élites (sans que cela soit la norme). Ces colonnes sont avant tout faites pour contrer les opérations de guérilla, en procédant à des missions de recherche et de destruction. L'objectif de ces unités est simple: abolir toute forme d'hostilité dans un périmètre donné. Tout ce qui ne plie pas est brisé, tout ce qui peut servir est saisi, tout ce qui ne peut pas être emporté est brûlé. Pour d'évidentes raisons, l'envoi de ces colonnes est souvent une mesure de représailles.

- La poursuite
Le terme, générique, de poursuite désigne toutes les manœuvres destinées à anéantir une armée adverse après l'avoir mise en déroute. Lors d'une défaite ennemie, il convient en effet d'empêcher ses troupes de se regrouper et de se réorganiser, ce qui entrainerait une autre bataille. Pour cela, les unités de cavalerie légère disponibles sont souvent lancées à la poursuite des fuyards "l'épée dans les reins". Les forces ennemies, ainsi harcelées, décimées et dispersées; ne sont plus en mesure de reformer un ordre de bataille et doivent capituler, souvent sans conditions.

Manœuvres d'infanterie

- La colonne
Cette formation consiste à placer l'unité sur plusieurs files, et l'on distingue trois types principaux de colonnes sur le champ de bataille.
La colonne de marche est celle qui permet le mouvement le plus rapide pour gagner sa position de combat. Elle est formée par les demi-compagnies marchant l'une derrière l'autre. Elle n'est absolument pas adaptée au combat.
La colonne de compagnie est une colonne où toutes les compagnies sont déployées et placées les unes derrières les autres. C'est une formation de bataille souvent adoptée pour les assauts, qui défavorise le volume de feu au profit de l'impulsion que peuvent apporter à l'impact un grand nombre de rangs de fantassins marchant au pas accéléré.
Une variante fréquente de la précédente colonne est la colonne dite "infernale". La colonne "infernale" est une colonne où les compagnies sont rangées par deux de front. C'est une formation qui offre l'avantage de permettre d'engager les combat au corps à corps sur un plus grand front tout en ayant l'impulsion due à la présence de plusieurs rangs derrière. Elle permet aussi, grâce à son front plus étendu de délivrer un feu non négligeable. C'est la formation d'attaque par excellence.

- La ligne
Le moyen le plus sûr pour mettre hors de combat l'adversaire étant de l'éliminer au feu avant d'entrer au contact avec lui, la formation qui permet le mieux d'arriver à ce résultat est celle qui permettra au plus grand nombre de mousquets de tirer en même temps, à savoir la ligne. C'est une formation dans laquelle les compagnies du bataillon sont rangées les unes à côté des autres en une ligne ininterrompue.
Les hommes sont généralement placés sur trois rangs, sauf exception et les deux premiers rangs peuvent faire feu tandis que le troisième est censé recharger les armes.
On voit que sur un bataillon de 600 hommes, avec cette formation, 400 mousquets peuvent être déchargés sur un front de 150 mètres. Un autre avantage à cette formation est son peu de profondeur, et donc sa vulnérabilité moindre aux tirs pénétrants : boulets d'artillerie en particulier. L'inconvénient majeur de cette formation est qu'elle ne donne que peut d'impact à un mouvement de charge, et surtout qu'elle est plus fragile face à une charge effectuée par une unité évoluant dans la formation décrite ci-dessous. C'est essentiellement une formation de défense ou d'attaque par le feu.

- Les tirailleurs
Le terme tirailleur est ici utilisé comme terme générique pour désigner les formations diluées que pouvaient adopter en certaines circonstances certaines troupes spécialisées.
En réalité, pratiquement toutes les troupes d'infanterie sont capables de manoeuvrer en ordre relâché, mais avec plus ou moins d'efficacité selon leur degré entraînement à ce sport particulier. Il consiste à avancer vers l'ennemi en offrant le moins de vulnérabilité possible à ses tirs de défense. Pour cela, on abandonne l'ordre serré, on se disperse, on change fréquemment de position, etc... Il est clair que l'agilité, l'esprit d'initiative, et l'autonomie individuelle doivent être élevés pour obtenir de bons résultats en ce domaine. C'est pourquoi toutes les troupes spécialisées dans ce genre de combat ont le statut de troupes d'élite, comme les voltigeurs. A contrario, les troupes qui n'étaient pas spécialement entraînées à ce jeu obtenaient des résultats parfois désastreux et n'y avaient recours qu'exceptionnellement.
L'avantage du combat en tirailleurs est que la formation est peu vulnérable aux tirs de l'adversaire. Son inconvénient majeur est son inaptitude totale à soutenir le corps à corps avec des unités en ordre dense, et sa grande vulnérabilité face à la cavalerie adverse. C'est une formation utilisée essentiellement pour harceler au feu les unités adverses, mais aussi pour traverser les terrains difficiles qui rendent la progression en ordre dense hasardeuse.

- Le carré
L'infanterie est vulnérable aux attaques de cavalerie dès que la menace se fait ailleurs que sur le front où elle peut délivrer un grand volume de feu. Ainsi, un bataillon pris sur son flanc ou son revers par une charge de cavaliers quels qu'ils soient est pratiquement perdu. Pour parer cette menace, une formation spécifique a été élaborée : le carré. C'est une formation où les compagnies ou bataillons se placent à angle droit les uns par rapport aux autres en faisant face à l'extérieur de la figure géométrique fermée ainsi obtenue. Le premier rang de soldats se met à genoux baïonnettes pointées à l'oblique, et les deux autres rangs peuvent faire feu tout en complétant le hérisson avec leurs propres baïonnettes. L'entraînement et la discipline nécessaire au passage rapide en carré en limitaient souvent l'usage aux troupes de ligne et d'élite.
Il existe une variante plus simple mais aussi moins efficace, le carré plein : c'est une colonne qui sous la menace de cavalerie, fait pivoter vers l'extérieur les hommes qui se trouvent sur ses flancs et son revers, offrant ainsi une certaine résistance à l'attaque, toutefois moindre qu'avec le carré dit "creux".

Manœuvres de cavalerie

- La colonne
Cette formation est essentiellement utilisée pour la manoeuvre, l'approche d'une position à occuper, et est rarement employée au combat. Elle n'offre pas les mêmes avantages à l'impact que pour l'infanterie, et n'est utilisée pour contacter l'ennemi que lorsque la place pour déployer l'unité fait défaut.
Comme pour l'infanterie, différents types de colonne existent, colonne par quatre (quatre cavaliers de front), colonne par pelotons (une demie compagnie de front), colonne par compagnie... Dans chaque cas, les cavaliers sont placés sur deux rangs, ce qui fait que pour un escadron de 100 cavaliers par exemple, la colonne par pelotons comprend une douzaine d'homme de front environ.

- La ligne
C'est la formation de combat par excellence, où l'escadron sur deux rangs de cavaliers présentent son front le plus large. Un régiment peut combiner ses différents escadrons formés en ligne, en une seule grande ligne ininterrompue, les placer les uns derrières les autres en une sorte de colonne par escadron, ou les "échelonner" en une colonne brisée par rapport à l'axe de progression.
Le combat par lignes est souvent dévolu aux dragons et aux cuirassiers, ainsi qu'aux compagnies de lanciers. Une cavalerie plus légère peut s'y essayer, avec succès, mais aura moins d'impact lors de la rencontre au corps-à-corps avec des unités adverses en ordre serré. Les lignes de cavalerie, si elles sont bien appuyées, peuvent suffire à absorber une charge de cavalerie ennemie.

- Ordre relaché
Appelé selon les circonstances "en fourrageurs" ou "en tirailleurs", c'est l'ordre adopté pour les missions de reconnaissance et autres, mais aussi parfois au combat pour harceler, le plus souvent au feu, les unités ennemies. Les résultats de cette dernière action sont négligeables en termes de pertes, mais l'agacement qu'elle provoque chez l'ennemi peut avoir lui, des conséquences non négligeables.
Les Hussards et les chevau-legers affectionnent particulièrement cette tactique, qui favorise leurs déplacements en nuées et accentue l'impression d'oppression sur les unités adverses. Cette méthode est également toute désignée pour les opérations de poursuite d'ennemis en déroute.

- En dragonnade
Comme son nom l'indique, cette tactique est souvent dévolue aux dragons: unités formées aussi bien au combat à cheval qu'à pieds. Dans cette formation, les dragons "démontent", confiant leurs destriers à un soldat à raison d'un homme pour quatre chevaux. Puis, alors que les montures sont conservées à l'écart, les combattants se déploient à pieds pour y combattre en fantassins.
Cette tactique est particulièrement utile lorsqu'il est nécessaire de se rendre maître d'un point avant l'ennemi, ou dans le cas de troubles publics en milieu urbain.

Manœuvres d'artillerie

- Le tir de barrage
Comme son nom le laisse deviner, le tir de barrage a pour objectif d'empêcher la progression d'un adversaire dans une direction. Pour cela, tous les canons de la batterie se positionnent dans le même axe, et font feu en même temps par salves, à un rythme aussi soutenu que possible.

- Le rebond
Cette méthode, qui nécessite un excellent entrainement et qui est soumise à certaines conditions de terrain, consiste à tirer les boulets en avant des lignes ennemies, de manières à ce que les projectiles, ricochant sur le sol, viennent percuter le rang adverse avec une trajectoire presque horizontale.

- Le tir à mitraille
Le tir à mitraille consiste à remplacer les boulets ronds par des billes de métal, souvent du calibre de munitions de mousquet. Très peu efficace à longue ou moyenne portée, le tir de mitraille est en revanche imparable à courte portée. Un seul canon, en une salve, peut vomir sur l'ennemi un volume de plomb semblable à celui d'une section entière; en un point concentré. Cette méthode est souvent utilisée pour défendre les canons: si les batteries sont attaquées, elles se passeront des boulets pour répondre à leurs assaillants par ces nuées de métal. La mitraille est également toute désignée pour défendre un pont ou une rue en ligne droite.
L'autre avantage de cette technique est qu'elle ne nécessite pas de boulet d'un calibre particulier. Un sabot de bois est placé au fond du canon pour soutenir la force de la détonation, mais le canon peut alors être rempli de toutes sortes d'éclats de métal.

Le matériel et l'uniforme

Les uniformes de la garde

Le port de l'uniforme est un incontournable dans toute armée digne de ce nom. Dans la garde volontaire, l'uniforme est aux couleurs de la garde: bleu, rouge et blanc.
Les uniformes sont porteurs de nombreuses informations pour l'oeil avisé: La faction, d'abord, mais également le grade du soldat, son unité et son niveau d'entrainement. En effet, dans la garde volontaire, chaque unité possède sa variante distinctif de l'uniforme.

La base, partagée par toutes les unités (sauf quelques exceptions), est la suivante:
- Le couvre-chef attitré de la garde est le tricorne noir. Toutes les unités en sont dotées, avec leurs variantes respectives (blanc pour la ligne, rouge pour l'élite, doré pour les officiers supérieurs).
- La veste d'uniforme est bleu marine. Seule la couleur du plastron peut varier en fonction de l'unité.
- Les passepoils, emmanchures et cols sont rouges. Les retroussis sont blancs ou rouges.
- Les buffleteries de cuir sont blanches, les sacs sont en cuir tané.
- Les pantalons sont blancs, avec des liserés différents selon le grade ou la fonction.
- Les bottes et les guêtres sont noires. Les gants sont noirs ou blancs.
On note que le blanc est la couleur de la ligne, et le rouge celle de l'élite.

De cette base partent ensuite plusieurs variantes, qui permettent de distinguer les unités entre elles:

Dans l'infanterie:

- Les fusiliers de ligne portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron blanc passepoilé de rouge et à retroussis blancs.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les grenadiers de ligne portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges.
Des épaulettes rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les chasseurs portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron bleu passepoilé de rouge et à retroussis blancs.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les carabiniers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron bleu passepoilé de blanc et à retroussis blancs.
Des épaulettes rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les voltigeurs portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron bleu passepoilé de rouge et à retroussis blancs.
Des épaulettes vertes et jaunes pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les sapeurs portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne" ou un casque "minerve" de métal sans crin, Une veste bleue passepoilée de rouge et à retroussis blanc surmontée d'une cuirasse d'acier.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les gendarmes portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges. Ils portent également, en bandoulière et en ceinture, un bandeau de cuir blanc barré de jaune.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les tirailleurs portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron blanc passepoilé de rouge et à retroussis blancs.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les fusiliers étrangers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron blanc passepoilé de rouge et à retroussis blancs.
Des épaulettes vertes et rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les fusiliers-grenadiers étrangers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron blanc passepoilé de rouge et à retroussis rouges.
Des épaulettes vertes et rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les tirailleurs étrangers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron bleu passepoilé de rouge et à retroussis blancs.
Des épaulettes vertes et rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les tirailleurs-grenadiers étrangers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron bleu passepoilé de rouge et à retroussis rouges.
Des épaulettes vertes et rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.


Dans la cavalerie:

- Les hussards portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", un dolman bleu à brandebourgs dorés et retroussis rouges et une pélisse similaire bordée de fourrure noire.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les chevau-légers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", un habit-veste court à plastron rouge passepoilé de blanc et à retroussis rouges.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les chasseurs-à-cheval portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", un habit-veste court à plastron bleu passepoilé de rouge et à retroussis rouges.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les dragons portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne" ou un casque "minerve" de métal panaché de rouge et de crin noir, Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les cuirassiers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne" ou un casque "minerve" de métal panaché de rouge et de crin noir, Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges surmonté d'une cuirasse d'acier.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les cavaliers étrangers portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis blancs.
Des épaulettes vertes et rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

Dans la garde d'élite:

- Les grenadiers à pieds portent:
Le tricorne noir à bande rouge "d'élite", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges.
Des épaulettes rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les chasseurs à pieds portent:
Le tricorne noir à bande rouge "d'élite", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges.
Des épaulettes vertes et rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les grenadiers à cheval portent:
Le tricorne noir à bande rouge "d'élite", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges.
Des épaulettes rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les éclaireurs à cheval portent:
Le tricorne noir à bande rouge "d'élite", un dolman bleu à brandebourgs dorés et retroussis rouges et une pélisse similaire bordée de fourrure blanche.
Des épaulettes rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les gendarmes d'élite portent:
Le tricorne noir à bande rouge "d'élite", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis rouges. Ils portent également, en bandoulière et en ceinture, un bandeau de cuir blanc barré de jaune.
Des épaulettes rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

Dans le soutien:

- Les artilleurs portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron bleu passepoilé de rouge et à retroussis rouges, ainsi qu'une veste bleue à brandebourgs blancs.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les ingénieurs portent:
Le tricorne noir à bande rouge "d'élite", Une veste bleue passepoilée de rouge et à retroussis rouges.
Des épaulettes rouges pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les médecins portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Une veste bleue passepoilée de rouge et à retroussis rouges. Les chirurgiens portent la perruque poudrée et le tablier, les médecins portent le brassard ou les bandes rouges.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.

- Les musiciens portent:
Le tricorne noir à bande blanche "de ligne", Un habit-veste à plastron rouge et à retroussis blancs, avec des emmanchures à brandebourgs.
Des pattes d'épaule noires à galon rouge et un liseré rouge sur le pantalon pour les soldats et les sous-officiers. Les officiers portent leurs épaulettes et leur pantalon porte un liseré doré.


Dans les états-majors:

- Les généraux se distinguent par le port:
D'une paire d'épaulettes à franges dorées et de couleurs bleu, rouge ou or en fonction de leur grade (se reporter à la liste des grades dans la section appropriée de cette page).
Une ceinture de commandement dont la couleur indique leur échelon de commandement, à savoir:
- ceinture bleue et or pour un général de brigade.
- ceinture rouge et or pour un général de division.
- ceinture rouge et or assortie au port d'une aiguillette dorée à l'épaule pour un général de corps d'armée.
- ceinture blanche et or assortie au port d'une aiguillette dorée à l'épaule pour un général d'armée ou général en chef.
- ceinture violette et or pour un maréchal d'empire.

- Les ordonnances, officiers et sous-officiers, se distinguent par le port:
D'une veste bleue emmanchée de rouge et à retroussis rouges et du tricorne noir à bande blanche.
Les ordonnances portent également un brassard dévoilant leur fonction et signalant l'échelon d'état-major auquel ils appartiennent, à savoir:
- Brassard bleu à bande blanche: ordonnance d'un général de brigade ou d'un état-major de brigade.
- Brassard rouge à bande blanche: ordonnance d'un général de division ou d'un état-major de division.
- Brassard rouge à bande dorée: ordonnance d'un général de corps d'armée ou d'un état-major de corps d'armée.
- Brassard blanc à bande dorée: ordonnance du général en chef ou d'un état-major de général d'armée.
- Brassard violet à bande dorée: ordonnance d'un maréchal d'empire ou d'un état-major d'un maréchal.

Armement individuel

- Mousquet Liths mle "An 245"
C'est l'arme de base de la garde volontaire. Il s'agit d'une arquebuse améliorée, capable de projeter des balles de plomb sphériques par détonation de poudre à canon.
La cadence de tir est d'environ 1 à 2 coups par minute, pour une portée d'une centaine de mètres. L'arme est également équipée d'une baïonnette pour le combat rapproché.

- Mousqueton Liths mle "An 245"
C'est une version raccourcie du mousquet du même nom. cette arme, moins encombrante mais aussi moins précise, est utilisée par les troupes montées comme les dragons ou les hussards.
Elle s'adapte également bien aux unités non combattantes comme le train ou le génie, qui ont besoin d'armes pour se défendre sans être trop entravés.

- Pistolet de la garde mle "An 233"
C'est un pistolet à silex mono-coup, tirant des balles de plomb par détonation de poudre. Les balles sont d'un plus petit calibre, et ne portent qu'à une cinquantaine de mètres à raison d'un coup par minute.
il en existe trois modèles: "Troupe An 233" (le modèle de base), "Officier An 233" (pour les officiers) et "Cavalerie An 233" (à raison de deux pistolets par cavalier, rangés dans les fontes de la selle).

- Sabre de cavalerie légère "An 122"
C'est le sabre le plus connu de la garde, et pour cause: ce modèle date d'avant sa création, à l'époque du 22e détachement de cavalerie.
Aujourd'hui, ce sabre équipe les hussards, les chevau-légers, les éclaireurs et les artilleurs à cheval; ainsi que de nombreux officiers de toutes les branches de la garde.
Doté d'une lame légèrement courbée, ce sabre est fait pour donner des "coups de fil" avec le tranchant de la lame.

- Sabre latte "An 140 "
Ce sabre a été conçu pour la cavalerie de ligne et la cavalerie lourde. Il équipe donc les dragons et les cuirassiers, de même que les grenadiers à cheval.
La lame est droite, et légèrement plus longue que le sabre de cavalerie légère. Cette arme est faite pour donner des coups d'estoc et de fil, lors de charges brutales et de duels de cavalerie.

- Sabre briquet "An 135"
Ce sabre est destiné à l'infanterie. Il équipe les caporaux, les sous-officiers, les grenadiers et les gendarmes; ainsi que tous ceux qui pourraient avoir l'usage d'une arme de proximité.
Afin de ne pas encombrer les fantassins, la lame est plus courte. Elle est également très robuste, de manière à servir de couteau suisse de campagne.

Artillerie

- MNGT "Austerlitz" 6 livres
Canon d'artillerie à cheval d'un calibre de 6 livres. Sa portée est de 800 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 à 2 coups/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Austerlitz" 8 livres
Canon d'artillerie à pieds d'un calibre de 8 livres. Sa portée est de 800 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 à 2 coups/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Austerlitz" 12 livres
Canon d'artillerie à pieds d'un calibre de 12 livres. Sa portée est de 800 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 à 2 coups/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Wagram" 6 pouces
Obusier d'un calibre de 6 pouces, capable de toucher une cible de 600 à 1000m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Wagram" 8 pouces
Obusier d'un calibre de 8 pouces, capable de toucher une cible de 600 à 1000m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Conquest" modifié 24 livres
Canon d'artillerie de siège d'un calibre de 24 livres. Sa portée est de 1000 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Conquest" 36 livres
Canon d'artillerie de siège d'un calibre de 36 livres. Sa portée est de 1000 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/2 minutes.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Phantom" 48 livres
Canon d'artillerie de forteresse d'un calibre de 48 livres. Sa portée est de 800 à 1000m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/2 minutes.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

Equipements divers

les distinctions et honneurs

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Les Croix

Au sommet de la hiérarchie des distinctions se trouvent les croix. Elles regroupent les médailles les plus glorieuses et les plus recherchées, témoins muettes des grandes qualités militaires et du haut mérite de leur porteur. Les Croix sont remises sur décision du général en chef et premier consul, sur suggestion des généraux siégeant au conseil consulaire.

La Croix de la Légion d'Obsidienne
C'est la plus haute distinction au sein de la garde volontaire. L'ordre de la légion d'obsidienne récompense les actions les plus héroïques et les plus éclatantes des gardes, et place ceux qui la portent sur un piédestal d'honneur et de renommée. Quelque soit leur grade, les volontaires décorés de cette croix sont appelés "monsieur" ou "madame" et sont salués par leurs camarades de tous grades. Les gardes en faction leur présentent les armes, et ils sont souvent appelés pour assurer la garde au drapeau de l'armée, honneur suprême.
Il est courant, lors de la remise de cette haute distinction, que le maréchal Zorn décroche sa propre médaille pour l'agrafer sur la poitrine du garde mis à l'honneur.

La Croix du Volontaire
Les volontaires sont, par nature, intrépides et braves. Comme leur nom le laisse entendre, ils se portent au danger de leur propre chef, quitte à aller plus loin encore que ce qui peut être normalement attendu d'eux. La croix du volontaire récompense les gardes ayant accompli des actions héroïques dépassant le cadre de leurs obligations militaires et ayant rendu de grands services à la garde ou au consulat. Si le port de cette croix n’entraîne aucun privilège particuliers, ses porteurs sont tout de même salués par tous les grades et surnommés "les braves".

La Croix du Sang Versé
Cette croix est remise à tous les gardes tués ou grièvement blessés en service commandé, et ayant frôlé la mort ou se trouvant handicapé. La garde souhaitant honorer tous les sacrifices de ses soldats et n'en abandonner aucun, cette distinction s'accompagne d'une pension à vie si le volontaire n'est plus en capacité de servir. Si le volontaire est encore apte au service, il peut être affecté à des tâches administratives ou d'instruction. Dans tous les cas, valides ou invalides, tous les blessés restent dans la garde parmi les leurs. Tous les rangs leur doivent le salut.

La Croix de Guerre
Cette croix est remise à tous les volontaires ayant participé à une campagne. Une fois la croix remise, on y ajoute une agrafe par campagne. Bien que la garde soit souvent en campagne et que de nombreux gardes soient éligibles à cette distinction, elle n'en est pas moins valeureuse. La guerre est toujours terrible, brutale et périlleuse, et ceux qui la font pour la défense des plus faibles et des plus démunis méritent d'être décorés. Le nombre d'agrafe sur cette croix définit aussi la vétérance d'un volontaire. Cette croix est aussi ajoutée sur les drapeaux des régiments quand ceux-ci sont déployés au cours d'un conflit.


Les Citations

Au dessous des Croix se trouvent, dans l'ordre de préséance, les citations. Elles témoignent de hauts faits à différents niveaux, et leur valeur dépend de l'échelon de l'ordre auquel est inscrite la citation.
La décision de citer un volontaire revient au commandant de l'échelon auquel il sera cité, qu'il s'agisse du régiment ou de la division par exemple.
Les médailles de ces distinctions sont accompagnées d'un rapport du fait d'arme qui est lu lors d'une cérémonie devant les camarades du volontaire mis à l'honneur.
Outre les soldats, les unités organiques peuvent également être citées aux différents ordres. La médaille est alors agrafée sur l'écharpe du drapeau.

La citation à l'ordre de l'armée
Elle est décidée, rédigée et signée par le général en chef de la garde pour une action héroïque dans le cadre du service commandé; et est considérée comme un honneur suprême. Les gardes cités à l'ordre de l'armée sont décorés sur la place d'armes du Grand Quartier Général en présence des régiments de la garde d'élite et des colonels-généraux, ainsi que la garde au drapeau de l'ordre de la Garde Volontaire. Le régiment du volontaire est également présent. A la fin des campagnes, les gardes tombés au combat sont tous cités à cet ordre à titre posthume au cours d'une cérémonie dite du "bataillon fantôme".

La citation à l'ordre du corps d'armée
Elle est décidée, rédigée et signée par le général commandant le corps d'armée pour une action héroïque dans le cadre du service commandé. Cette distinction est souvent attribuée après un fait d'arme ayant eu un impact décisif sur l'action du corps d'armée, et témoigne de la reconnaissance et du respect du général du corps. Cette décoration est remise sur la place d'arme du commandement du corps, en présence du général de corps d'armée et des gardes au drapeau de tous les régiments du corps disponibles. Le régiment du volontaire est présent.

La citation à l'ordre de la division
Elle est décidée, rédigée et signée par le général commandant la division pour une action d'éclat dans le cadre du service commandé. Cette distinction est souvent attribuée pour un fait d'arme ayant eu un impact décisif sur l'action de la division, et témoigne de la reconnaissance et du respect du général de division. Cette décoration est remise sur la place d'arme du commandement de la division en présence du général de ladite division et les gardes au drapeau des régiments disponibles. Le bataillon du volontaire est présent.

La citation à l'ordre de la brigade
Elle est décidée, rédigée et signée par le général commandant la brigade pour une action d'éclat dans le cadre du service commandé. Cette distinction est souvent attribuée pour un fait d'arme ayant eu un impact décisif sur l'action de la brigade, et témoigne de la reconnaissance et du respect du général de brigade. Cette décoration est remise sur la place d'arme du commandement de la brigade en présence du général de ladite brigade et les gardes au drapeau des régiments disponibles. Le bataillon du volontaire est présent.

La citation à l'ordre du régiment
Elle est décidée, rédigée et signée par le colonel chef de corps du régiment pour une action méritante dans le cadre du service commandé. Cette distinction est attribuée aux gardes ayant le plus contribué par leurs actions aux succès du régiment, et témoigne de la reconnaissance et du respect du chef de corps. Cette décoration est remise sur la place d'arme du régiment en présence de la garde au drapeau et du reste du régiment.

La citation à l'ordre de la préfecture
Elle est décidée, rédigée et signée par le préfet de la région pour une action méritante dans le cadre du service commandé. Cette distinction est attribuée aux gardes ayant effectué une action méritante à l'égard des populations civiles, et témoigne de la reconnaissance et du préfet. Cette décoration est remise sur la place du chef-lieu de la préfecture en présence de la garde au drapeau et du reste du régiment.

Les hommages

Outre les faits d'armes et les coups d'éclat, la garde reconnait aussi le mérite de ses soldats dans la longévité de leur service. Souhaitant mettre à l'honneur les volontaires qui n'auraient pas eu l'occasion de s'illustrer personnellement mais qui ont toujours répondu présent et participé au succès des actions collectives, la garde a mis en place un système de distinctions appelé "hommages".
Les gardes peuvent recevoir les hommages de leur arme lorsqu'ils étaient présent dans une unité lorsque celle-ci a été citée à l'ordre de la division ou plus, considérant que leur participation à l'action de ladite unité aura eu un impact sur son succès.
Les gardes peuvent également recevoir les hommages après 5 années de service pour l'échelon de bronze, 10 années de service pour l'échelon d'argent et 15 années de service pour l'échelon d'or.

La médaille de l'infanterie
Est remise à un garde à partir de 5 années de service au sein de l'arme pour l'échelon de bronze, 10 années de service pour l'échelon d'argent et 15 années de service pour l'échelon d'or.
Peut être remise pour la participation à une action collective ayant justifié la citation de la compagnie à l'ordre de la division ou plus.

La médaille de la cavalerie
Est remise à un garde à partir de 5 années de service au sein de l'arme pour l'échelon de bronze, 10 années de service pour l'échelon d'argent et 15 années de service pour l'échelon d'or.
Peut être remise pour la participation à une action collective ayant justifié la citation de la compagnie à l'ordre de la division ou plus.

La médaille de l'artillerie
Est remise à un garde à partir de 5 années de service au sein de l'arme pour l'échelon de bronze, 10 années de service pour l'échelon d'argent et 15 années de service pour l'échelon d'or.
Peut être remise pour la participation à une action collective ayant justifié la citation de la compagnie à l'ordre de la division ou plus.

La médaille de la gendarmerie
Est remise à un garde à partir de 5 années de service au sein de l'arme pour l'échelon de bronze, 10 années de service pour l'échelon d'argent et 15 années de service pour l'échelon d'or.
Peut être remise pour la participation à une action collective ayant justifié la citation de la compagnie à l'ordre de la division ou plus.

La médaille du génie
Est remise à un garde à partir de 5 années de service au sein de l'arme pour l'échelon de bronze, 10 années de service pour l'échelon d'argent et 15 années de service pour l'échelon d'or.
Peut être remise pour la participation à une action collective ayant justifié la citation de la compagnie à l'ordre de la division ou plus.

La médaille du train
Est remise à un garde à partir de 5 années de service au sein de l'arme pour l'échelon de bronze, 10 années de service pour l'échelon d'argent et 15 années de service pour l'échelon d'or.
Peut être remise pour la participation à une action collective ayant justifié la citation de la compagnie à l'ordre de la division ou plus.

Les Distinctions d'honneur

Accordées à titre exceptionnel

Colonel-Général (associé à une arme: colonel-général des grenadiers, colonel-général des hussards...) [Distinction unique, réservée aux généraux]
Caporal d'honneur (associé à une arme: caporal d'honneur des grenadiers, caporal d'honneur des fusiliers...) [Distinction unique, réservée aux officiers]


Les Promotions exceptionnelles

Accordées, comme leur nom l’indique, à titre exceptionnel
Pour des action de bravoure ou particulièrement méritante, un garde peut se voir promu au grade supérieur par sa hiérarchie par "lettre patente". L'instance ayant autorité sur cette décision dépend du grade du garde mis à l'honneur.

La promotion au sein de la troupe et des sous-officiers, de soldat à adjudant, peuvent être décidées hors avancement normal par le chef de corps du régiment. Ce dernier doit toutefois conserver un nombre maximum de sous-officiers au sein de son régiment.
Sur rapport d'un de ses officiers ou par sa propre volonté, un colonel peut donc nommer un soldat au grade de caporal, un caporal au grade de sergent, un sergent au grade de sergent-major et un sergent-major au grade d'adjudant. En temps normal, l'avancement au sein des troupes est tout de même soumis à l'étude de leur dossier par un conseil à l'échelle de la division et selon leur ancienneté, leur instruction et leurs faits d'arme; mais le colonel peut décider arbitrairement de ces promotions si elles lui semblent justifiées. Cela permet également de remplacer les cadres tombés en campagne sans avoir à attendre un conseil d'avancement.

Outre les troupes, il existe également un cas particulier pour les adjudants, dont le grade supérieur au leur entre dans la catégorie des officiers. Dans le cas ou un adjudant se démarquerait particulièrement par sa bravoure personnelle, ce dernier pourrait être nommé au grade d'Aspirant sans avoir à passer le concours d'entrée à l'école militaire, et se verrait admis d'office. Une formation d'officier serait toutefois nécessaire pour l'obtention d'une lieutenance. De plus, en temps de guerre, un adjudant nommé aspirant pourrait se voir confier un commandement équivalent à celui d'un lieutenant, c'est à dire d'une section ou d'un peloton. La décision de promouvoir un adjudant au grade d'aspirant revient au général de sa division à minima, mais peut-être prise par un général de corps d'armée, un général d'armée ou un maréchal.

Enfin, dans le cas des officiers, les promotions à titre exceptionnel au garde supérieur sont décidées par l'état-major général et doivent être soumises au major-général de l'armée, au général en chef ou à l'inspection générale de l'armée.
Les promotions de colonel à général sont toujours des promotions exceptionnelles, l'avancement des officiers s'arrêtant au grade de colonel. La nomination d'un général est décidée par le général en chef et 1er consul.

Le drapeau

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Statistiques

Démographie de la Garde

La Garde Volontaire est une force armée reconnue pour sa dimension cosmopolite. En effet, les gardes volontaires ne partagent souvent pour trait commun que leur amour de l'empire et leur volonté de défendre sa population. On retrouve ainsi dans les rangs de nombreux hommes et de nombreuses femmes de toutes les espèces présentes sur les terres impériales, voir parfois plus. La garde ne pratique aucune forme de distinctions entre ses membres autres que celles du grade, des capacités, du mérite et de la praticité (un homme-lézard de grande taille montera difficilement à cheval, et sera donc moins enclin à rejoindre la cavalerie).

La garde est connue pour ne pas tenir compte du passé de ses candidats lors de leur intégration. Le niveau d'instruction d'un cadet jouera évidemment en sa faveur, mais la garde dispense à tous ses soldats de 2e classe un niveau d'éducation élémentaire qu'ils peuvent poursuivre à loisir, comblant rapidement les écarts laissés par les divergence de classe sociale dans leur ancienne vie. De plus, par le principe de "recrutement sur identité déclarée", la garde accueille aussi dans ses rangs des criminels de droit commun (exception faite des assassins et des violeurs) et leur offre une nouvelle chance.
En somme, au moment de la formation initiale des cadets (les classes), fils et filles de la noblesse n'auront aucun privilège par rapport à des enfants de paysans ou d'anciens brigands; et tous devront fournir les mêmes efforts pour gagner leur place dans les unités d'active. La seule option permettant de rejoindre la garde avec un grade avancé est de passer le concours d'entrée à l'école militaire de Fort Herobrine comme candidat externe, mais ce mode de recrutement ne permet que quelques admissions par an, la garde privilégiant le recrutement interne pour ses officiers.

Age des gardes

Dans la troupe, la moyenne d'âge est de 23 ans, la plupart des gardes ayant entre 16 (âge requis pour entrer dans l'active) et 25 ans.
Dans le corps des sous-officiers, la moyenne d'âge est de 31 ans; mais il existe une grande disparité entre les sergents (qui sont souvent jeunes, avec une moyenne de 26 ans) et les adjudants (qui sont plus aguerris, et ont en moyenne 40 ans).
Parmi les officiers, il est moins pertinent de parler d'âge moyen, car certains accèdent à ce rang dès leurs 20 ans avec la réussite du concours, quand d'autres obtiennent leur lieutenance vers 35 ou 40 ans par avancement direct.

En matière de règlements concernant l'âge des gardes:
- il est possible d'entrer dans les cadets de la garde dès 14 ans. les cadets suivent une formation dense mais continue qui complète également leur instruction, de sorte à ce qu'ils sachent lire, écrire et compter à leur entrée dans les rangs.
- Il est possible d'entrer dans les rangs d'active de la garde dès l'âge de 16 ans.
- Il est possible de passer le concours d'entrée à l'école militaire dès 18 ans. La formation des officiers durant deux ans, les jeunes lieutenants sont diplômes pour leurs 20 ans (ou plus si l'inscription s'est faite plus tardive).
- Il n'y a pas d'âge limite maximum pour prétendre à intégrer la garde, la condition et la forme des candidats variant fort d'une espèce à l'autre. Les épreuves de sélection seront impraticables pour des vieillards de toutes manières.
- Il n'y a pas de retraite dans la garde. Une fois trop vieux pour combattre, les gardes peuvent se faire muter dans une compagnie de vétérans dans laquelle ils seront affectés à des tâches comme la formation ou l'administration avec des horaires allégés.

Origine des gardes

Près de 78% des gardes sont nés sur le territoire impérial. 16% sont nés hors du territoire et ont été impérialisés plus tard; et 6% sont engagés au titre de troupes étrangères.
Près de 62% des gardes sont humains. 14% sont des chimères de diverses familles, 12% sont des elfes, 7% sont des nains et 5% appartiennent à d'autres règnes.
Près de 68% des gardes étaient d'origine roturière, 18% étaient d'origine bourgeoise, 9% étaient d'ascendance noble et 5% étaient d'anciens criminels.

Carrières

Près de 94% des officiers de la garde ont débuté leur carrière comme simple soldat. Les 6% restants ont passé le concours externe pour obtenir leur lieutenance.

Culture et Traditions de la Garde

Traditions

Défilé de la Garde

Tous les ans, le 22 radévard, la Garde Volontaire fête l'anniversaire de sa création par un défilé militaire organisé à Fort Herobrine.
Ce défilé est suivi d'un passage en revue des troupes en grande tenue par le Premier Consul Ghideon Zorn.
Chaque année, les unités s'étant le plus illustrées dans les dernières opérations sont donc invitées à parader, précédés des régiments de la vieille garde qui ouvrent systématiquement la marche. Traditionnellement, le défilé à pieds précède le défilé à cheval, suivi des attelages d'artillerie.
Le tempo de marche des troupes de la garde en parade est relativement lent, à quelques 80 pas par minutes; contre 120 pour le pas de marche en campagne.

La relève de la Garde

Tous les jours, à midi, les effectifs de la Garde consulaire en faction devant le Grand Quartier Général de Fort Herobrine sont relevés. La relève donne lieu à un petit cérémonial protocolaire durant lequel un des colonels de la vieille garde effectue le tour des postes suivi d'une colonne d'hommes qui viennent remplacer les factionnaires. Ces derniers, après avoir présenté les armes, rejoignent la file par l'arrière alors que les premiers gardes de la file prennent leur place.

Chants de marche

Le chant est, dans les armes de la garde volontaire, une véritable institution. Et pour cause: il a des vertu tant pratiques que morales: il permet de donner la cadence des marches, d'occuper l'esprit des troupes, de leur faire travailler leur coordination et, surtout, de consolider l'esprit de corps. Les chants de marche donnent du coeur aux hommes et les soutiennent dans les moments les plus terribles; et il n'est pas rare d’entendre chanter au plus fort des batailles. Dans la tourmente, le chant d'un régiment peut avoir un impact salutaire, et c'est souvent une des raisons de l'ascendant moral - au sens moral des troupes - des unités de la garde sur leurs adversaires.
En somme, la pratique du chant est obligatoire ne serait-ce que dans les déplacements en formation par section ou compagnie; et elle est fortement encouragée lors des marches ou des bivouacs. Outre l'utilité du chant dans les troupes, il est également utile de chanter lors de la traversée des bourgs et des villes pour véhiculer auprès des populations civiles les messages que la garde souhaite véhiculer. Il a été remarqué que chant favorisait le recrutement et facilitait le soutien des populations aux troupes de passage.

Le régiment des volontaires

Tous ces fiers enfants de l'empire
marchaient sans trêve, et sans repos
avec leur fusil sur l'épaule
courage au cœur et sac au dos.
La gloire était leur nourriture
ils étaient sans pain, sans souliers.
La nuit, ils couchaient sur la dure
avec leur sac pour oreiller !

(refrain:)
Le régiment des volontaires
marchait toujours, au cri de "liberté !"
Cherchant la route glorieuse
qui l'a conduit à l'immortalité.

Pour nous battre ils étaient cent mille,
à leur tête ils avaient des rois.
Notre général, jeune intrépide
devant eux ne recula pas.
Voyant cette foule terrible,
il alla devant ses soldats.
Puis il marcha, l'air invincible,
et tous lui emboîtèrent le pas !

(refrain)

Le choc fut semblable à la foudre,
ce fut un combat de géants.
Ivres de gloire, ivres de poudre,
Pour mourir, ils serraient les rangs.
Le régiment, sous la mitraille
Était assailli de partout
Pourtant, la vivante muraille
Impassible, tenait debout

(refrain)

Le nombre se heurta au courage,
des hommes mourraient par milliers.
Tous se défendirent avec rage,
sanglants mais ne perdant pas pied.
En voyant ces héros farouches,
l'ennemi entrevit la mort.
Leur chef, fébrile prit la touche,
en les laissant à leur sort !

(refrain)

Voici, jeune, la glorieuse histoire,
c'est celle de mon régiment.
Celle d'hommes qui font leur devoir,
d'être brave ne font pas semblant !
Aujourd'hui je quitte les armes,
et toi tu y entre à l'instant.
De la guerre j'entend le vacarme,
sois fier et marche toujours devant !

Les régiments de volontaires
marchent toujours, au cri de "liberté !"
Car leur histoire glorieuse
Les a conduits à l'immortalité.

Le départ d'Herobrine

Les mages noirs disaient tout bas:
"les gardes vont vite en besogne,
allons tandis qu'ils n'y sont pas ranimer des charognes !"
Ah ! Il leur souviendra larira,
du départ d'herobrine, du départ d'herobrine.

Ne trouvant plus leurs bons amis,
les démons se renfrognent.
Mais restez assis je vous prie, sinon c'est vous qu'on cogne !
Ah ! Il leur souviendra larira,
du départ d'herobrine, du départ d'herobrine.

Hors des frontières la garde fait
de la belle besogne,
l'ennemi veut notre terrain mais c'est le sien qu'on rogne !
Ah ! Il leur souviendra larira,
du départ d'herobrine, du départ d'herobrine.

La garde passe

Entendez vous la fanfare éclatante ?
La voix du chef et le pas des coursiers ?
Des régiments c’est la marche imposante,
L’on aperçoit des armures d’acier.
Sous l’uniforme il faut qu’ennui se taise,
Le noble orgueil fait que chacun est fier.
On se sent vivre et le cœur bat à l’aise,
Trois fois salut à la garde volontaire !
On se sent vivre et le cœur bat à l’aise,
Trois fois salut à la garde volontaire.

(refrein)
Beaux régiments, magnifiques cohortes,
Fiers bataillons d’où s’échappe l’éclair
Votre aspect seul m’exalte et me transporte,
Salut, la Garde volontaire !

Les régiments, c’est aussi la famille,
Centre d’amis et de cœurs généreux ;
Postes d’honneur où le courage brille,
Comme au beau temps des tournois et des preux.
Chacun connaît le dévouement sublime,
Noble devoir qui toujours nous est cher,
L’âme est loyale et le cœur magnanime,
On est soldat dans la garde volontaire !
L’âme est royale et le cœur magnanime,
On est soldat dans la garde volontaire.

(refrein)

Quand a sonné le clairon des batailles,
Chacun répond à la voix du pays ;
On court peut-être aux nobles funérailles,
Mais c’est la mort sur les champs ennemis.
Il faut alors lorsque le canon tonne,
Voir nos soldats vrais diables de l’enfer,
Le plomb partout fait son œuvre et moissonne
Mais rien n’arrête la Garde volontaire !
Le plomb partout fait son œuvre et moissonne
Mais rien n’arrête la Garde volontaire.

(refrein)

Jusqu’à présent sur ma feuille de route,
Dieu ne voulut apposer son visa,
J’étais pourtant à la grande redoute,
J’ai vu les dragons à Asayaka.
A Maringo j’ai porté la cuirasse,
Quel jour de sang, quel souvenir d'enfer,
Comme un torrent, un ouragan qui passe,
J’ai vu charger la Garde volontaire !
Comme un torrent, un ouragan qui passe,
J’ai vu charger la Garde volontaire.

(refrein)

Ainsi parlait un vieillard intrépide,
Quand près de lui un régiment passa ;
Du vieux soldat l’oeil gris était humide,
Ses vingt-cinq ans il se les rappela.
Son coeur ému, battit à ces souvenirs,
Quand l’étendard passa superbe et fier ;
Je te salue, beau drapeau de l'empire,
Trois fois salut, à la Garde volontaire !
Je te salue, beau drapeau de l'empire,
Trois fois salut, à la Garde volontaire.

Sources

- Présentation de la garde volontaire - Topic sur le forum minefield.fr
- Organisation des troupes - Topic sur le forum minefield.fr
- Les grades et fonctions - Topic sur le forum minefield.fr
- Les médailles et distinctions - Topic sur le forum minefield.fr