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Ankorkibil

16 329 octets ajoutés, 18 avril
{{Infobox Personnage
| nom = AnkorkibilBranazril
| image = AnkorkibilIG.png
| caractéristique = Dirigeant de [[Galianör]], [[Noble]], Scribe RP, Construction et forum
| activité = [[Enchanteur]], anciennement [[Maçon]]
 
 
 
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}}
* Création de la quête de Noël 2021
* Création des 4 quêtes "métiers de récolte" sur [[Novum]]
* Création des quêtes de Noël 2022* Création de la guilde des artisans, quête d'introduction, quête forgeron, ingénieur et maçon
==== Constructions ====
* Participation à la création de la citadelle du "Spawn"
* Création de divers éléments pour des quêtes permanentes ou temporaires
* Participation à la création de la nouvelle capitale de NS
==== Étude des projets ====
{{Infobox Personnage
| image = Ankorkibil Branazril.png
}}
 
 
 
 
 
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===Description===
Ankorkibil, est un nain de stature taille moyenne, arbore avec une épaisse crinière brune et des yeux empreints de l'éclat de l'auburn. Sa barbe, d'une opulence distinguée, s'orne imposante est ornée de joyaux et d'or telles des étoiles incrustées dans le firmamentde fils d’or.
Perpétuellement paré selon la dignité de sa chargeToujours vêtu avec élégance, il s'enveloppe d'porte une pelisse qui exhale la majesté, reflète son rang et perpétuellement endosse des gants dignes des maîtres des runes. Lorsqu'il se dévoile en En public, il se arbore une couronne d'or, l'éclat scintillant surmonté d’or surmontée de deux ailes de citrine, et se pare d'une cape arborant les teintes emblématiques aux couleurs de sa lignée et de son royaume.
Il se montre ordinairement, dans Dans les œuvres représentations picturales, en possession de il apparaît souvent avec la hache sacrée de Tharik et des les gants de Yotis, deux reliques magiques intrinsèquement liées aux titans, détenant en elles renfermant une puissance aux proportions colossalesimmense.
===Famille===
=== Jeunesse ===
Les héritiers Branazril, autrefois une lignée prestigieuse du prestigieux royaume ancestral des nainsnain, la lignée des Branazril, avait sombré étaient tombés dans l'oubli après l'effondrement la chute de cette première splendeurleur gloire passée.Égarés pendant Pendant des siècles, les leurs descendants de la lignée d'argents’étaient dispersés, jusqu’à ce que le père et la mère du jeune nain, s'étaient établis d’Ankorkibil trouvent refuge dans une mine florissante édifiée prospère fondée par un intrépide nain audacieux, Galaoud. Ils y avaient trouvé leur bonheur jusqu'à vécurent heureux, jusqu’à ce que la jeune mine naine eût à affronter la sinistre qu’une malédiction de lancée par Zil'Gurax le , un sombre enchanteur, s’abatte sur leur terre. Incapables d’y remédier, la plupart des habitants décidèrent de partir vers une nouvelle cité naine : Ultharik. Peu après le début de rompre l'ensorcellement jeté par l’exode, une prophétie annonça qu’un descendant de la lignée royale était le mage noir sur seul capable de réveiller la Hanche des Titans et de briser la malédiction. Le père d’Ankorkibil trouva la terre mort en chemin, lors d’une attaque d’orcs, laissant sa mère seule pour l’élever. Pour survivre, elle vendait des fleurs qu’elle cueillait dans les vastes plaines environnantes, très prisées des nainsnaines de la cité. Elle s’éteignit lorsqu’Ankorkibil eut 35 ans, un âge encore bien loin de la majorité du peuple prit naine, fixée à 50 ans. Il fut alors recueilli par les sages d’Ultharik, qui avaient vite perçu son talent exceptionnel pour la décision magie. Formé par les maîtres des runes de s'exiler vers une nouvelle l’académie d’Ulla, il développa des liens particuliers avec Unkor, un éminent sage de la cité naine. Grâce à lui, Ultharik Ankorkibil apprit en secret la lointainelangue des textes sacrés, écrite en haut nanien, inaccessible au commun des nains.Bien qu’il ne soit pas naturellement doué pour le combat, il reçut aussi un enseignement aux armes, notamment à l’épée et au marteau. Mais c’est surtout son talent inné pour l’art des runes qui impressionnait ses maîtres – ce que d’autres mettaient des décennies à maîtriser lui venait avec une facilité déconcertante. Son avenir semblait tout tracé : à sa majorité, il devait rejoindre l’ordre des sages pour transmettre son savoir aux générations futures. Mais le destin en décida autrement…
Hélas=== Un destin inattendu ===Le jour de ses cinquante ans, marquant enfin sa majorité, ce fut peu après Ankorkibil était empli d’excitation. Il demanda à être initié par le début de l'exode qu'une prophétie annonça que seul grand sage et obtint un descendant de la lignée royale aurait entretien avec le pouvoir de réveiller la Hanche des Titans et plus éminent membre de lever le fléau qui les accablaitl’ordre. Ce face-à-face allait bouleverser son destin.
Le père d'Ankorkibil trouva Les sages lui révélèrent alors la mort durant cet exilvérité sur son passé. Il était l’héritier de la lignée des Branazril, lors d'une attaque d'orcsdescendants du premier roi nain du royaume d’Argent. Autrefois, laissant sa mère seule pour élever leur enfant. Cette dernière gagnait sa subsistance en écoulant des fleurscité avait été détruite par les gobelins, qui, qu'elle allait cueillir dans leur rage, avaient ravagé la Hanche des Titans et brisé le lien sacré entre les vastes étendues verdoyantes qui s'étiraient à perte de vuenains et leurs dieux. Des siècles plus tard, et qu'affectionnaient Galaoud avait bâti Galianör sur les naines ruines de la cette citéoubliée.
Sa mère le quitta lorsqu'il atteignit ses 35 ans. Encore loin de la majorité chez les nains, fixée Quand Galianör commença à 60 ansdécliner, il fut pris en charge par les éminents sages de découvrirent que la citélignée royale n’avait pas disparu. Mais durant l’exode vers Ultharik, qui avaient tôt révélé les prodigieuses aptitudes magiques du jeune nainsa trace s’était perdue. Il fut Ils firent alors initié par les vénérables maîtres des runes d'Ultharik, évoluant au sein des majestueux murs le serment de l'académie d'Ulla. Parmi ces érudits, Unkorla retrouver, espérant un sage éminent des barbes d'argent, tissa des liens particuliers d'amitié avec luijour restaurer la grandeur du royaume nain.
Grâce à ce mentorEt cet héritier, dans la discrétion la plus totale, il s'immergea dans l'étude de la langue des textes sacrés, écrite en haut nanien, inaccessible aux nains ordinairesc’était lui. Malgré son absence de talent pour la maîtrise des armes, il apprit sous sa tutelle Il était le seul légitime à manier l'épée et réclamer le marteautrône de Galianör. Ses dons naturels pour la magie avaient également retenu son attention. L'art des runes, L’idée même du pouvoir qui demandait habituellement des décennies pour être pleinement maîtrisé, semblait presque inné chez l’attendait le jeune nainfit vaciller : Ankorkibil, coulant en lui comme une seconde natureroi du royaume d’Argent.
Le cours Sous le choc, il s’effondra sur son siège. Tant de sa vie paraissait tout tracé. À sa majoritéquestions le tourmentaient, mais une seule dominait toutes les autres : n’était-il devait rejoindre l'ordre qu’un pion dans les plans des sages ? L’avaient-ils secrètement préparé à cette destinée pour devenir à son tour un grand sage, prêt gouverner à transmettre aux jeunes nains son savoir, comme tant d'autres l'avaient fait avant travers lui, et comme tant d'autres le feraient après lui. Cependant, le fil de son destin le rattrapa plus tôt que prévu.?
=== Un destin inattendu ===Un jour resplendissant annonçait ses soixante annéesRefusant qu’on lui impose un rôle, marquant ainsi son passage à il quitta précipitamment la majoritésalle et s’enferma dans ses appartements. Dans un état d'excitation profondePendant trois jours, il sollicita l'initiation du grand sage et requit un entretien avec le membre le plus éminent de l'ordremédita, partagé entre accepter la couronne ou y renoncer. Là, en têteComment régnerait-à-tête avec ce vénérableil, commença un récit qui allait illuminer son destin, celui qui expliquait pourquoi il avait été adopté par les hauts sagess’il devait le faire ? C’est alors qu’Unkor vint le voir.Ceux-ci Le vieux sage lui tendit une carte marquant le chemin vers Galianör et lui exposèrent la trame du passé. Ils évoquèrent la lignée des Branazrilsconseilla d’y chercher Lethargik, le premier roi nain connu, souverain du royaume d'argent, gouverneur de la cité originelle détruite par les gobelinsville. C'est en ces temps reculés que les gobelins, dans leur fureurQuelques nains y étaient restés malgré l’exode, ravagèrent la hanche des titans, rompant ainsi le lien entre les nains et leurs dieux. Plus tard, Galaoud érigea Galianör, sur les vestiges de cette antique citéLethargik pourrait l’aider.À l'aube du déclin Avant de cette citépartir, les hauts sages découvrirent que la lignée il lui remit aussi des vivres et des Branazrils subsistaitarmes, perdurant dans les arcanes du temps. Toutefois, lors du grand exode vers Ultharik, la trace lui demandant de cette lignée se perdit. C'est alors que les hauts sages jurèrent de la retrouver, aspirant à raviver le royaume originel méfier des nains.Il était l'unique à pouvoir réclamer le trône de Galianör. La perspective du pouvoir gobelins qui l'attendait était vertigineuse : Ankorkibil, roi rodaient dans les montagnes de Galianör et du royaume d'argentKûzdaböm.
Ébranlé par le récit du sage, il s'assit, abasourdi par ces révélationsUnkor l’accompagna jusqu’aux portes de la ville. D'innombrables questions s'entrechoquaient dans son espritAvant leur départ, mais une seule prédominait : était-il simplement un instrument au service des desseins des hauts sagesavait averti ses amis, qui avaient patiemment attendu qu'il atteigne l'âge pour revendiquer le trône et plusieurs décidèrent de Galianör, afin de gouverner à travers lui ?Rejetant cette destinée imposée, il tourna le dos au sage et s'enfuit. Dans la solitude de ses appartements, il médita durant près de trois jours sur la trajectoire que suivre dans sa vie venait de prendre. Devenir roi ou renoncer au trône ? S'il devait régnerquête, comment le faire d’autres promettant de manière juste ? C'est alors qu'Unkor se présentales rejoindre plus tard à Galianör.
Il lui remit une vieille carteAlors qu’il s’éloignait, indiquant la route vers Galianör. Il lui conseilla de rencontrer Lethargik, le gouverneur de la ville, chargé de la sécurité de la hanche des titans. Quelques nains étaient restés là durant l'exode. Lethargik saurait lui venir en aide. Avec des vivres et des armes, il lui Ankorkibil fit promettre de prendre garde, particulièrement sur les routes menant aux montagnes de Kûzdaböm, où des gobelins rôdaient, sortant la nuit.Ils quittèrent ensemble le temple, Unkor l'escortant jusqu'aux portes de la ville. Le vieux sage avait pris le temps de prévenir les amis du futur roi de son départ et bon nombre d'entre eux avaient décidé de le rejoindre dans sa quête ou de rejoindre dès que possible à Galianör.Après un dernier adieu, ils se mirent en route vers Galianörchoix. À cet instant précis, le jeune nain Il renonça à son simple nom pour devenir embrasser son héritage : Ankorkibil Branazril, ou en langue commune, Ankorkibil héritier du Royaume d'argentroyaume d’Argent. Plus tard, bien que les humains le nommeraient plus tard l’appelleraient simplement Ankorkibil de Galianör.
=== Le réveil de la Hanche ===
[[Fichier:80f1738b-fa9f-4829-9a58-9c90eb97574f.png|vignette|left|Armoiries des Branazril]]
Le quatrième jour de Clairecelune de l’an 55, après des semaines d’un voyage éprouvant, Ankorkibil et ses compagnons atteignirent enfin les portes de la mine de Galianör. L’air était lourd, imprégné d’une aura malfaisante, vestige de la corruption de Zil’Gurax. Pour arriver jusqu’ici, ils avaient traversé des forêts gangrenées, des villages humains en ruine et des champs ravagés – autant de témoins du temps où Galaoud le Bâtisseur régnait sur ces terres.
 
Quelques nains tenaient encore la mine, principalement des guerriers chevronnés, veillant sur la précieuse Hanche des Titans. À l’entrée, Ankorkibil demanda à voir le gouverneur de la cité et présenta une lettre du sage Unkor. D’abord méfiants, les gardes finirent par le laisser passer en reconnaissant son nom et le sceau du conseil des sages d’Ultharik.
 
Le gouverneur, un nain au visage sévère et à la longue barbe blonde, le reçut rapidement, sans pour autant lui accorder grande attention. Il doutait qu’Ankorkibil soit réellement l’héritier du royaume d’Argent. Pour le mettre à l’épreuve, il lui lança un défi : un duel. Seule une victoire lui permettrait d’accéder à la salle de la Hanche.
 
Ankorkibil accepta, bien que l’affrontement soit loin de jouer en sa faveur. Le gouverneur était un vétéran aguerri, un chef de guerre redoutable, alors qu’Ankorkibil avait passé sa vie plongé dans les livres et la magie, sans jamais exceller au combat à la hache.
En ce quatrième jour de clairecelune de l'an 55, après des semaines de périples éreintantes, le modeste groupe de nains parvint aux portes de la mine de Galianör. L'atmosphère y était lourde, saturée de la malignité de Zil'Gurax, tangible à chaque souffle. Pour atteindre ce lieu, les nains avaient traversé des forêts dévorées par le mal, des villages humains en déliquescence, et des champs saccagés - autant de vestiges de l'ère où Galaoud le bâtisseur régnait en souverain sur cette contrée.Quelques vaillants nains, majoritairement des guerriers aguerris, se tenaient seuls en sentinelle dans la mine, gardiens de la Hanche précieuse. À l'entrée de la mine, Ankorkibil sollicita un entretien avec le gouverneur de la cité, présentant une missive émanant du sage Unkor. Bien que teintés de doute, les gardes laissèrent le groupe passer lorsqu'ils reconnurent le nom de famille du nain inscrit dans la lettre, accompagné du sceau du conseil des sages d'Ultharik.Le gouverneur, un nain vieillissant au visage austère et à la longue barbe blonde, rencontra rapidement Ankorkibil, bien qu'il ne lui prêtât guère attention, doutant fortement qu'il puisse être l'héritier du royaume d'argent. Afin d'évaluer ce prétendant, avant de lui permettre l'accès à la salle de la Hanche, il le provoqua en duel. Si le nain parvenait à le vaincre dans ce combat, il aurait C’est alors la permission d'approcher ce qu'il convoitait.Le futur roi accepta ce duel, bien que la situation semblât grandement pencher en sa défaveur. Le gouverneur était un guerrier chevronné et un chef de guerre redoutableVardoc, tandis qu'Ankorkibil avait consacré la majeure partie l’un de son temps à l'étude des livres et des cristaux, n'ayant jamais excellé dans l'art du maniement de la hache.Vardoc, l'un des nains l'accompagnant dans sa quêteses compagnons, lui souffla la solution à leur dilemme. Le une idée : le gouverneur n'avait n’avait pas spécifié les précisé quelles armes à utiliser pour ce duelétaient autorisées. Rien n'interdisait d'utiliser ne l’empêchait d’utiliser ses gants de maître des runes pour combattre le guerrier. Dans l'arène l’arène de la cité, Ankorkibil put ainsi démontrer ses talents magiquesil mit son plan à exécution et fit appel à la magie. Grâce à cette rusePris de court, il parvint aisément à vaincre son adversairefut rapidement vaincu. Impressionné, qui, surpris par l'habileté du jeune nain, le gouverneur reconnut sa valeur et lui permit alors d'entrer d’entrer dans la salle la plus sacrée de la citéGalianör.
Lorsqu'Ankorkibil put entrer en contact avec l'artefact Lorsqu’Ankorkibil toucha enfin l’artefact endormi, une puissante lumière dorée s'échappa jaillit de la Hanche des Titans et l'enveloppal’enveloppa entièrement. Les engrenages anciens mécanismes divins se remirent à tourner, les anneaux tournoyèrent gravés de runes s’activèrent, et les globes se remirent en rotation. La pesante atmosphère qui régnait jusqu'alors fut instantanément dissipée. C'est alors que le jeune nain fit face aux Titans pour la première foislévitation retrouvèrent leur danse céleste. Ulla l'accueillit chaleureusementL’air devint plus léger, tous heureux de voir le retour d'un Branazril. Lorsque la lumière et l’obscurité maléfique se dissipa, les témoins de l'avènement du nouveau roi purent voir qu'Ankorkibil tenait dans ses mains la légendaire hache de Tharik, titan de la guerre. Cette hache légendaire était l'attribut des premiers rois, capable de transpercer toute armure.
C’est alors qu’il les vit. Les Titans lui apparurent pour la première fois. Ulla, la plus bienveillante d’entre eux, l’accueillit avec chaleur, heureuse de voir un Branazril de retour. Lorsque la lumière s’évanouit, tous purent contempler Ankorkibil tenant dans ses mains la légendaire hache de Tharik, titan de la guerre. Cette arme mythique, autrefois portée par les premiers rois, était capable de transpercer n’importe quelle armure. Peu de temps après, la nature environnant autour de la mine reprit couleurvie. Les arbres retrouvèrent leurs couleurs, les oiseaux retournèrent à la montagnerevinrent sur les montagnes, et la lueur d'un nouveau nouvel espoir s’éleva au-dessus de Galianör. Un règne brillaitvenait de commencer.
=== Le couronnement et la prise de pouvoir ===
La nouvelle de la reconnaissance d’Ankorkibil comme héritier légitime du trône des Titans se propagea rapidement, aussi bien chez les nains que chez les humains. Bientôt, des groupes de nains commencèrent à affluer vers Galianör. D’abord quelques-uns, puis des dizaines, et bientôt des centaines chaque jour. Certains étaient d’anciens habitants venus retrouver leur foyer, d’autres arrivaient pour la première fois, attirés par l’espoir d’un renouveau.
Mais la cité n’avait pas connu une telle effervescence depuis des décennies. Beaucoup de ses infrastructures étaient en ruine ou abandonnées, et Ankorkibil, encore inexpérimenté, se retrouva vite dépassé par l’ampleur de la tâche. Il devint urgent de mettre en place un gouvernement pour gérer cette crise grandissante. Avec l’aide du gouverneur, des travaux furent rapidement lancés pour rendre les quartiers essentiels habitables et rétablir les fonctions vitales de la cité.
 
Ces efforts s’étalèrent sur plusieurs années. Pendant ce temps, le jeune roi apprit les rouages du pouvoir sous la tutelle du vieux gouverneur. Peu à peu, la situation s’améliora : la cité retrouva son activité économique et industrielle, les mines et les forges furent remises en service pour produire les matériaux nécessaires à la reconstruction. Grâce à cet essor, les villages humains voisins, autrefois liés à Galianör, commencèrent aussi à renaître. Les terres furent à nouveau cultivées, consolidant ainsi la stabilité du royaume en devenir.
 
Lorsque la situation se stabilisa, la question du couronnement devint inévitable. Le gouvernement provisoire devait laisser place à un pouvoir légitime. Ainsi, en l’an 1563 du calendrier runique, lors du 63e jour de Pampélune, Ankorkibil fut officiellement couronné roi. Ce jour-là, il prit non seulement les rênes du royaume, mais devint aussi grand pontife, chef de la Voie des Titans.
 
La couronne qu’il porta toute sa vie fut forgée à partir des premières pépites et gemmes extraites des mines depuis son retour. Balazûr fut nommé intendant royal, tandis que Vardoc devint ministre des finances. Quant au vieux gouverneur, ayant accompli sa mission, il se retira de la vie publique, laissant derrière lui un royaume enfin prêt à renaître.
=== L'avènement de Galianör ===
Dans les profondeurs de Galianör, la vie suivait son cours, rythmée par le travail des mines et la routine des artisans. Mais cette tranquillité ne dura pas. Un sombre présage annonça la fin de cette paix.
 
Zil’gurax, autrefois un maître des runes respecté de Galianör, avait sombré dans les ténèbres. Jadis gardien du savoir dans la grande bibliothèque de la cité, il s’était laissé corrompre par sa soif de pouvoir, cherchant à s’emparer de la Hanche des Titans, une source de puissance inégalée.
 
Au début, les rumeurs de son retour furent prises à la légère, relayées dans les tavernes comme de simples légendes. Mais Balazûr, l’intendant du roi, reconnut dans ces histoires un danger bien réel, se rappelant les horreurs observées dans d’autres contrées. Sur ordre d’Ankorkibil, une expédition fut envoyée pour enquêter. Le voyage fut périlleux : brigands, villages humains ravagés et traces inquiétantes d’une force obscure en marche.
 
Face à cette menace grandissante, Galianör se prépara à la guerre. Les réfugiés humains furent accueillis, et les cités alliées appelées à l’aide. Puis, l’inévitable arriva : Zil’gurax et ses sbires assiégèrent la cité naine, déclenchant une bataille d’une ampleur colossale. Malgré la puissance de la magie noire, les nains résistèrent avec courage sous la conduite de leur roi.
 
Dans un affrontement décisif, Ankorkibil parvint à détruire la Graine Monde corrompue, un artefact ancien imprégné du pouvoir des Titans. Avec elle disparut la menace de Zil’gurax, qui fut finalement emprisonné dans les profondeurs de la montagne, condamné à l’oubli.
 
Galianör sortit victorieuse de cette épreuve, plus forte et plus unie que jamais. Et dans l’écho de cette bataille, une nouvelle légende vit le jour, rappelant à tous que, même dans les heures les plus sombres, les Titans veillent toujours sur leur peuple.
 
=== Début de l'âge d'or ===
 
Après la glorieuse victoire contre le mage noir, Galianör se dressa comme une puissance incontestée. Le royaume, porté par l'élan de son triomphe, entra dans une période de croissance vertigineuse, touchant tous les aspects de sa société. Les richesses abondantes extraites des profondeurs de la montagne, ainsi que la découverte de filons de mithril, ouvrirent la voie à d'ambitieux projets. Sous la gouvernance du roi, une grande académie royale fut érigée, destinée à instruire et former les jeunes esprits aux mystères de la magie et des sciences. Quelques années plus tard, la redécouverte du cœur de la montagne, un colossal cristal jadis utilisé par les ancêtres nains comme une bibliothèque monumentale, ouvrit de nouvelles perspectives au royaume.
 
La renaissance du grand cristal propulsa le royaume vers des avancées prodigieuses, tant sur le plan historique que scientifique et magique.
Cependant, malgré cette période de paix, des tensions géopolitiques émergèrent lorsque les relations entre Galianör et la nouvelle alliance du Néo-Dominion commencèrent à se détériorer. Bien qu'au début favorable à cette alliance, vue comme un moyen de contrebalancer l'influence humaine et impériale grandissante sur les terres de New-Stendel par le Roi, les relations se crispèrent rapidement. Lorsque les dirigeants de l'alliance tentèrent de s'ingérer dans les affaires internes du royaume, le roi prit la décision de se retirer de l'alliance. Des mesures furent prises pour renforcer les frontières et éviter toute intrusion des membres de l'alliance. La construction de la grande muraille avec Yorez marqua un tournant dramatique dans les relations entre anciens alliés.
Cependant, malgré ces tensions, Galianör continua de prospérer. Après de longues années de recherche, les nains parvinrent à créer les mékas, une alliance inédite entre l'ingénierie naine et la magie. Ces imposants compagnons, alimentés par les cristaux extraits des mines, décuplèrent la puissance industrielle et militaire du royaume. Parallèlement, les cristaux révélèrent leur potentiel énergétique surprenant et polyvalent, trouvant des applications variées dans de nombreux domaines. Pendant ce temps, le roi, tout en gouvernant le royaume, poursuivait ses recherches et son entraînement dans les arcanes ancestraux de la magie.
=== Zylra Branazril ===
[[Fichier:8e33379e-e1ce-4c0f-a7af-23dd48f3aa94.png|vignette|left|Zylra Branazril, Reine de Galianör]]
Le roi Ankorkibil, n'était encore qu'un jeune seigneur lorsqu'il fit la rencontre de Zylra, fille de la haute lignée des barbes de feus, gardiens des anciens savoirs et descendante d’une branche noble des forgerons runiques. Leur première rencontre eut lieu lors d’un conclave entre les grandes familles naines. Zylra, connue pour son intelligence vive, sa maîtrise des textes anciens et son tempérament calme, mais indomptable, impressionna immédiatement le jeune Ankorkibil par sa franchise et sa force d’esprit. Il trouva en elle un esprit aussi acéré que la plus fine des haches forgées.
 
Leur union, scellée quelques années plus tard devant les Titans, ne fut pas qu’une alliance politique, mais une rare histoire d’amour profond au cœur d’un royaume souvent rude. Ensemble, ils consolidèrent le pouvoir royal, réformèrent certaines guildes et promurent l’éducation et les arts, notamment la calligraphie runique et l’art de la mémoire gravée dans la pierre.
 
De cette union naquit une fille unique, Alniria, dont le nom signifie "lumière sous la montagne". Zylra la forma dès son plus jeune âge aux langues anciennes et aux chants, voyant en elle l’avenir du royaume. La jeune héritière, vive et brillante, montra très tôt les qualités d’une dirigeante née.
 
Mais leur bonheur fut brisé. Alors qu’elle supervisait le chantier d'extention de l'académie royale, Zylra fut assassinée dans des circonstances demeurées obscures. Certains parlèrent d’une secte hostile aux réformes, d’autres accusèrent les espions d’Ankorkibil eux-mêmes, manipulés par un ennemi intérieur et d'autres évoquèrent l'obscure secte de Yotis. D'autres encore accusèrent certains groupes obscurs du Néo-Dominion avec lesquelles, les relations commençaient à se tendre. Le crime, exécuté sans témoins, frappa le royaume d’effroi, mais toucha surtout le roi d’une douleur irréversible. Ankorkibil, plongé dans un deuil abyssal, se referma comme jamais. Face au trône et à ses responsabilités, il restait un roi. Mais face à sa fille, il devint un père brisé. Durant des lunes entières, il ne parvint pas à lui adresser un mot. On raconte qu’il passait des nuits entières devant le berceau d'Alniria, incapable de dormir, le regard hanté par la silhouette absente de Zylra. Peu à peu, cependant, leur lien se renforça dans le silence et les gestes simples : un conte partagé, une main posée sur une épaule tremblante, un rire d’enfant dans les couloirs du palais.
 
Ankorkibil, autrefois stratège brillant et roi rassembleur, entra dans une période d’austérité froide. Ses discours devinrent plus courts, plus durs. Il gouverna toujours avec fermeté, mais la tendresse disparut de son visage comme la lumière d’une forge éteinte.
=== Début de l'age d'or ===
=== L'ombre et la flamme ===
[[Fichier:9f66cd78-0c10-47a4-b525-fae5f6fb95c1.png|vignette|Ankorkibil Branazril]]
Le monarque des Nains, tiraillé par les menaces émergentes et les mystères voilant les artéfacts titanesques, avait initié des expéditions pour les retrouver. Les recherches, alimentées par les vestiges de cristaux anciens dénichés dans les ruines, traçaient des voies à explorer. En dépit des avis divergents des ecclésiastiques et des incertitudes quant à la réaction des Titans, le Roi demeurait déterminé à exhumer les artéfacts, convaincu qu'un secret se tapissait derrière leur effacement des annales et du grand cristal. L'intendant Balazur se voyait confier l'une de ces missions, tandis que des vaisseaux s'aventuraient à la découverte des contrées outre-mer. Portés par des rumeurs de prodiges insolites et par la certitude qu'une force s'employait à dissimuler l'existence des artéfacts, les Nains s'engageaient dans une quête aux confins de l'énigmatique et du péril.
 
Le souverain Ankorkibil Branazril réceptionna un rapport d'exploration émanant de la forêt orientale. L'expédition sous la houlette de l'Intendant Balazur rapportait des trouvailles, mais aussi la disparition de deux compagnons. Au même moment, une missive parvenait, signée d'Alarik, l'un des disparus, laissant entrevoir que "l'Ombre s'éveillait". Cette annonce funeste incita le Roi à agir promptement. Malgré les mises en garde de ses conseillers, Ankorkibil tranchait en faveur d'une expédition sur place, accompagné d'une force armée. Le campement fut établi au-dessus de l'abîme où les Nains s'étaient volatilisés. Si le Roi envisageait de superviser en personne l'exploration, il céda finalement face à l'opposition de ses conseillers, consentant à demeurer à la surface. Toutefois, lorsqu'une mission de reconnaissance fut dépêchée dans l'abîme, le Roi se glissait discrètement parmi les rangs, résolu à voir de ses propres yeux. Au fond, il dévoilait alors sa présence aux Nains.
 
La troupe conduite par le Roi et les maîtres des runes s'aventura dans l'abîme, révélant une antique menace, l'Ombre, enchaînée par l'ancestrale magie runique. Un démon enchaîné et protégé par un sceau. La créature, surnommé Nargûn, confiait alors qu'il était jadis un Titan corrompu par les ténèbres et le chaos, emprisonné par Yotis avec l'assistance du premier Roi des Nains. Ankorkibil fut psychiquement attaqué par le démon, mais sauvé in extremis, par Kazadûr. Il découvrit alors le récit du sceau et d'un des artéfacts disparus, un marteau baptisé SkarrIzril. Suite à un échange avec les Titans, Ankorkibil décida d'user du marteau pour renvoyer Nargûn dans sa geôle. Équipé des gants forgés à partir du marteau, il neutralisa le démon et referma le sceau, annihilant ainsi la menace. Toutefois, après l'accomplissement de cette tâche, il s'écroula, exténué.
 
Ankorkibil s'éveilla dans son lit au palais, découvrant sa fille endormie à ses côtés. Après une semaine de sommeil, il donna ordre de convoquer Balazur, l'intendant. Ce dernier expliqua au roi qu'il avait dépensé une énergie considérable en scellant l'Ombre dans la grotte et qu'il avait été ramené au palais pour y recevoir des soins. Pendant ce temps, la porte de la grotte avait été rebâtie pour refermer son accès, et le maître des runes qui l'avait découverte demeurait plongé dans un état léthargique.
 
=== Le Traité des Cimes et Déclaration royale de l'an 1759 ===
 
À la suite de longues décennies de tensions et de conflits frontaliers avec l’Alliance du Néo-Dominion, le Royaume de Galianör entre dans une nouvelle ère de diplomatie et de coopération. Ce tournant historique se concrétise à travers deux actes majeurs : la Déclaration royale de l’an 1759 et la signature du Traité des Cimes.
 
Dans une déclaration solennelle, le roi Ankorkibil annonce que la cité humaine de Yorez quitte officiellement l’Alliance du Néo-Dominion pour rallier le royaume nain de Galianör. Cette décision fait suite à un long dialogue entre le souverain nain, le seigneur de Yorez, et les représentants du Néo-Dominion. Dans cette déclaration le Roi s'engagea à protéger et promouvoir le rayonnement économique de Yorez, de démilitariser la frontière avec le Néo-Dominion, de nommer le seigeur yorin au titre de Gouverneur de Yorez (lui conférant les pleins pouvoirs d’administration au nom du roi) et d'intégrer le gouverneur au sein du conseil royal.
 
Signé le 48 Radévard de l’an 259, me traité des cimes met fin officiellement aux hostilités et établit un pacte stratégique et diplomatique entre les deux puissances, jetant ainsi les bases d’une coopération durable sur les plans militaire, économique et magique. Les troupes sont retirées des zones de conflit, marquant la fin des querelles dans les Landes Sauvages. Les voies commerciales sont restaurées, et la cité de Yorez devient un carrefour économique entre les deux puissances. Les deux puissances s'engagèrent alors à partager les renseignements stratégiques, à l'assistance logistique en cas de guerre défensive et d'une aide militaire en cas de conflit offensif.
 
Les sages nains peuvent désormais accéder à la Bibliothèque de la Citadelle, tandis que les érudits du Néo-Dominion peuvent consulter l’Académie royale naines, sous supervision stricte. L’usage des cristaux magiques de Galianör reste étroitement contrôlé, mais autorisé. Les deux parties s’engagent au partage de découvertes archéologiques et lancent un projet commun de recherche magique, au bénéfice mutuel.
Le Traité des Cimes a permis une coopération inédite entre Galianör et le Néo-Dominion, menant à la création des premières armoires magiques. Ces portails technomantiques permettent un transport instantané d’objets et d’êtres vivants entre deux points éloignés. Après de nombreux essais instables et parfois tragiques, les chercheurs ont perfectionné les runes et optimisé l’énergie des cristaux. En 1779 R.U., le premier passage réussi d’humains marque un tournant historique. Ce progrès ouvre la voie à une nouvelle ère de communication, de transport et d’exploration magique.
=== Alniria Branazril ===
 
 
=== Tolistar ===
 
Face à l’émergence d’une menace gobeline dans les galeries profondes sous l’arbre de Tolistarmamuinamirima, Bismuth, érudit et responsable de la grande bibliothèque de Tolistar, lança un appel à l’aide au royaume nain de Galianör. Ne disposant d’aucune force armée, la cité savante se tourna vers la puissance militaire des nains pour préserver son savoir.
 
Le Roi Ankorkibil répondit favorablement, mobilisant la 13e légion dirigée par le maréchal Khazadûr, et y envoya également son propre petit-fils, le jeune Ankorkibil, pour sa première campagne. L’opération militaire fut un succès : les gobelins furent repoussés, bien que leur équipement laissait entrevoir des origines inquiétantes, notamment la possible implication de la mystérieuse cité perdue de Garaz-Dûk.
 
À la suite de ces événements, des négociations furent entamées entre les deux entités. Il fut convenu que Tolistar rejoindait le royaume de Galianör en tant que territoire nain, tout en conservant une autonomie complète dans la gestion de sa bibliothèque. En échange, Galianör obtient un accès élargi au savoir de Tolistar. Une ambassade est ouverte de part et d’autre, scellant cette nouvelle alliance.
 
Ce rapprochement marqua un tournant, car, en plus d'obtenir l'accès a de nouvelles connaissances, le roi venait d'obtenir de précieux renseignements quant à la cité perdue de Garaz-Dûk qui occupait déjà l'esprit du roi depuis plusieurs décennies.
=== Garaz-Dûk ===
== Citations ==
* Tagazok !
* Par la roche et le feu, nous façonnons le destin
* Les humains ? Pff, dans 40 ans, ils ne seront plus là. S'ils ne veulent pas traiter, alors nous traiterons avec leurs enfants ou leurs petits enfants.
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