Régiment de Férincs Cavalerie

Régiment de Férincs Cavalerie
Type	Cavalerie, Dragons
Echelon	Régiment
Allégeance	Empire de Stendel Garde Volontaire Marquisat de Férincs
Commandant	Pencroff
Effectifs	625
Garnison	Marquisat de Férincs, Stendel
Faits d'armes	Guerre de restauration de Belvy

Le Régiment de Férincs Cavalerie est une unité militaire formée par le Gouverneur Pencroff en l'an de grâce 325.
Il s'agit d'une unité de Cavalerie, et plus spécifiquement de Dragons.
Le régiment, basé au marquisat de Férincs, a pour principale prérogative la défense du fief et la surveillance des frontières du nord de Stendel.

Héritier du Régiment de la Maréchaussée de Férincs, le Régiment de Férincs Cavalerie reprend donc une partie de ses effectifs; et ouvre son recrutement à la population de Férincs.
En outre, le régiment reprend l'uniforme de la maréchaussée de Férincs, qui se rapproche de celui du Régiment de Pencroff Cavalerie.

Description de l'unité

Présentation

Uniforme des Dragons du régiment de Férincs-Cavalerie

Le régiment de Férincs Cavalerie est un régiment de Dragons, une unité de cavalerie polyvalente et très appréciée du maréchal Pencroff.
Formé à partir d'un amalgame d'effectifs de la Maréchaussée de Férincs et de cadres tirés dans les rangs du Régiment de Pencroff Cavalerie, le régiment de Férincs Cavalerie tient rang de Régiment de Gentilhomme au sein des Forces armées impériales, avec d'autres unités vénales formées et entretenues par la haute-noblesse.

Composé de cavaliers aguerris et servant sous l’œil attentif du maréchal Pencroff, le régiment a une excellente réputation parmi la population et au sein du reste des troupes.
Polyvalent et Vif dans ses modes d'action, le régiment excelle dans les missions de recherche de et destruction, de reconnaissance, d'avant-garde et de choc. Souvent déployé le long des frontières de Stendel depuis son casernement de Férincs, il participe en règle générale à la répression du banditisme et de la contrebande; ainsi qu'à des opérations de chasse aux monstres le long des voies commerciales et auprès des villes et villages frontaliers.

En temps de guerre, le régiment peut-être rattaché à la Réserve de Cavalerie de la Garde Volontaire où il sert auprès du maréchal Pencroff, mais il arrive également qu'il soit adjoint au Régiment de Pencroff Cavalerie au sein d'une Brigade de Cavalerie formée temporairement.

Histoire

En Fifrelune de l'an 325, le maréchal Pencroff réforme le Régiment de la Maréchaussée de Férincs pour le professionnaliser et en faire une unité de guerre à part entière. Commandant déjà en personne le Régiment de Pencroff Cavalerie, le maréchal envisage de confier le commandement du Férincs Cavalerie à l'un de ses enfants.
En cidélia 325, le maréchal Pencroff nomme son fils, le capitaine Antoine-Bonaventure Pencroff, commandant de la compagnie "mestre de camp" du régiment avec l'ambition, dès lors qu'il serait breveté "état-major", de lui confier la charge de colonel.

En 326, le régiment participe à la Guerre de restauration de Belvy au sein du Corps de Cavalerie du maréchal Pencroff. Il s'y illustre par sa conduite distinguée au sein de la Brigade de Cavalerie de Férincs, unité crée pour l'occasion de la campagne.
Ayant passé son baptême du feu avec brio durant la Bataille de Saulin, le régiment charge avec force aux batailles de Salois et d'Aspairn avec le reste de la brigade, sous les ordres directs du maréchal Pencroff.
Les excellents résultats de la brigade au cours de cette guerre convainquent le maréchal de conserver l'unité de manière pérenne, l'intégrant au Corps de cavalerie de la Garde Volontaire.

En 330, le régiment participe à une vaste opération de recherche d'enfants disparus dans la région de Pierremont. Leur intervention permet de retrouver une partie des jeunes disparus en vie dans le nid de gobelins visiblement responsable des enlèvements. Les gobelins sont éliminés.

En 332, le régiment est envoyé assister le groupe du Chevalier De Bertoncello, troupe héroïque de chasseurs de démons, dans leur traque de l'archidémon "Azariel" dans le duché de Chardonnet.
La participation des dragons fait fort impression sur la population, à plus forte raison que les troupes permettent de sécuriser tous les villages du fiefs pendant que le groupe de chasseurs poursuit ses recherches.
Aucune perte civile ne sera déplorée durant l'affaire, et les Dragons de Férincs y gagneront leur page de la postérité locale.
Le Duc de Chardonnet dira à leur propos que "C'est une fière et belle arme qui n'a pas démérité des éloges qu'on lui fait et a rempli avec force diligence la mission que l'on attendait d'elle" et qu'en somme "Les dragons de Férincs n'ont pas manqué de faire honneur à leur nom".

En Iffélia 334, le régiment est déployé dans le comté de Champernac pour y traquer une bande de mercenaires sans aveu ayant attaqué et pillé un village impérial avant de s'y établir.
Le régiment, arrivé au village, démonte trois de ses compagnies pour reprendre le village à pieds, soutenus par une compagnie montée. Les mercenaires capturés sont alors méthodiquement passés par les armes.
La promptitude et l'efficacité de l'intervention des dragons permet de sauver de nombreuses vies parmi la population.

En 337, le régiment participe à la (informations non dévoilées).

En Lorélia 340, le régiment est envoyé dans la région-franche de Montelieu, un vaste territoire sans drapeau, pour y enquêter sur une série de morts suspectes le long de la Grande Voie Commerciale de L'Ouest.
Après plusieurs semaines d'enquête et de patrouilles, les dragons finissent par débusquer une meute de loups-garous qui s'était établie dans le bois de Longlierre.
La meute est finalement anéantie et la voie commerciale sécurisée.

En Fifrelune 344, suite à la Revendications sur Hewyr de la cité-état de Namnis, le régiment est mobilisé par le maréchal Pencroff avec le Régiment de Pencroff Cavalerie au sein de la Brigade de cavalerie de Férincs. Pour l'occasion, une 6e compagnie est formée et vient compléter le régiment de manière définitive.
Ni l'intervention de la Brigade ni celle de la Garde Volontaire n'est finalement nécéssaire.

En 346, le régiment est déployé dans la baronnie d'Astre-Bellisle dans le cadre de l'Opération Thermidor, une Dragonnade visant à défaire l'influence de la compagnie marchande de Reysac. Le régiment s'y illustre par sa rigueur, sa discipline et la vivacité de son action.

Structure

Etat-major du Régiment

Chef de corps: Colonel Lazare Ponticelli (dernier commandement, prendra sa retraite en 360 avec le grade de général de brigade)
Colonel-en second: Lieutenant-Colonel Antoine-Bonaventure Pencroff

Enseigne du régiment: Lieutenant Paragon
Porte-guidon du régiment: Sergent Bruissard

Chirurgien-major: Capitaine Erolin
Chirurgien aide-major: Lieutenant De Brimond
Vétérinaire Major: Capitaine Franchin
Vétérinaire aide-major: Lieutenant D'esperey

Comptable du régiment: Capitaine Michelin
Aide-Comptable du régiment: Lieutenant De Clisson
Officier aux provisions: Capitaine Montjoie
Officier aux provisions en second: Lieutenant Sachristin

Officier des transmissions: Lieutenant Colioure
Adjoint aux transmissions: Enseigne Pavlov

Premier adjoint à l'état-major: Enseigne Baptistin
Second adjoint à l'état-major: Enseigne De Hautbois
Troisième adjoint à l'état-major: Enseigne Latrange

Premier Ordonnance: Sergent-major Picard
Second Ordonnance: Sergent Hubert
Troisième Ordonnance: Sergent Oranger
Quatrième Ordonnance: Sergent Malmaison
Coursier de l'état-major: Brigadier Joubert

Première Compagnie "Mestre de camp"

Devise:"Férincs, Stendel et l'Honneur"
Effectifs: 110 (100 hommes, 7 sous-officiers, 3 officiers)
Commandant de la compagnie: Capitaine Bossut
Officier en second: Lieutenant Druon
Chef de la première section: Enseigne Maximus
Chef de la seconde section: Enseigne Gobard
Chef du 1er peloton: Sergent-major Pontivy
Chef du 2e peloton: Sergent-major Lamarne
Chef du 3e peloton: Sergent-major Felicien
Chef du 4e peloton: Sergent-major Budard
Clairon: Brigadier Gauthier
Porte-étendard: Sergent Renoir

Seconde Compagnie

Devise:"Sur ma route, point d'obstacle"
Effectifs: 110 (100 hommes, 7 sous-officiers, 3 officiers)
Commandant de la compagnie: Capitaine De Frenay
Officier en second: Lieutenant Aurillac
Chef de la première section: Enseigne Lapalice
Chef de la seconde section: Enseigne Bernot
Chef du 1er peloton: Sergent-major Dupas
Chef du 2e peloton: Sergent-major Londier
Chef du 3e peloton: Sergent-major Chavaret
Chef du 4e peloton: Sergent-major Pointeau
Clairon: Brigadier Parlot
Porte-étendard: Sergent Bolduc

Troisième Compagnie

Devise:"Le devoir avant ma vie"
Effectifs: 110 (100 hommes, 7 sous-officiers, 3 officiers)
Commandant de la compagnie: Capitaine Jean-De-Bonaventure Pencroff
Officier en second: Lieutenant Tomoe Misumi
Chef de la première section: Enseigne Barnion
Chef de la seconde section: Enseigne Fersac
Chef du 1er peloton: Sergent-major Kerignac
Chef du 2e peloton: Sergent-major Cholard
Chef du 3e peloton: Sergent-major De Compartin
Chef du 4e peloton: Sergent-major Sudin
Clairon: Brigadier Penaud
Porte-étendard: Sergent Aurèle

Quatrième Compagnie

Devise:"Charge en avant"
Effectifs: 110 (100 hommes, 7 sous-officiers, 3 officiers)
Commandant de la compagnie: Capitaine Perron
Officier en second: Lieutenant Tabarly
Chef de la première section: Enseigne Bastigues
Chef de la seconde section: Enseigne Joriston
Chef du 1er peloton: Sergent-major Ozwald
Chef du 2e peloton: Sergent-major De Menilmontant
Chef du 3e peloton: Sergent-major Meusard
Chef du 4e peloton: Sergent-major Douaumont
Clairon: Brigadier Lambal
Porte-étendard: Sergent De Trieste

Cinquième Compagnie

Devise:"Nul n'est plus vaillant"
Effectifs: 110 (100 hommes, 7 sous-officiers, 3 officiers)
Commandant de la compagnie: Capitaine Biancamaria
Officier en second: Lieutenant De Neuchez
Chef de la première section: Enseigne Cherbon
Chef de la seconde section: Enseigne Bardin
Chef du 1er peloton: Sergent-major Boisseau
Chef du 2e peloton: Sergent-major Kiesler
Chef du 3e peloton: Sergent-major Lignard
Chef du 4e peloton: Sergent-major D'Avranche
Clairon: Brigadier Busset
Porte-étendard: Sergent Tiberius

Sixième Compagnie

Devise:"Fort dans la guerre et la paix"
Effectifs: 110 (100 hommes, 7 sous-officiers, 3 officiers)
Commandant de la compagnie: Capitaine Goupil
Officier en second: Lieutenant Merle
Chef de la première section: Enseigne Lavert
Chef de la seconde section: Enseigne Fanchon
Chef du 1er peloton: Sergent-major Labé
Chef du 2e peloton: Sergent-major Joliot
Chef du 3e peloton: Sergent-major De Ferney
Chef du 4e peloton: Sergent-major Urvile
Clairon: Brigadier Florentin
Porte-étendard: Sergent Solveig

Fonctionnement

Grades des régiments de dragons de Pencroff-Cavalerie et de Férincs-Cavalerie suivant la réforme de 340

Le régiment est commandé par un Colonel, nommé à la convenance du maréchal Pencroff, propriétaire du régiment.
Le colonel dispose de toute autorité sur le régiment, et n'en rend compte que devant le maréchal Pencroff ou devant l'Empereur.

Le Colonel est secondé par un Lieutenant-Colonel, qui l'assiste dans la gestion et le commandement de l'unité.
Le Lieutenant-Colonel est également nommé à la convenance du maréchal Pencroff.

Chaque compagnie compte environ 100 cavaliers répartis en 4 pelotons de 25 hommes. Une compagnie est commandée par un capitaine, aidé d'un lieutenant. Chaque section est commandé par un Enseigne, chaque peloton par un sergent-major, chaque escouade par un sergent et chaque patrouille par un brigadier. Les maîtres et cadets forment la troupe.

L'avancement des cavaliers et des sous-officiers se fait à l'expérience et au mérite.
Les vétérans de la Garde Volontaire peuvent entrer dans le régiment en conservant leur grade.
Les charges d'officier sont attribuées par le maréchal Pencroff, propriétaire du régiment.

Le régiment compte également un chirurgien et un vétérinaire; deux maréchaux-ferrant, deux selliers, deux forgerons et deux palefreniers; qui sont habituellement des civils.
Par commodité et eu égard aux services qu'ils rendent, les employés civils du régiment sont appelés "maître".

Chaque compagnie possède son propre "porte-guidon" et son propre clairon, tous deux au grade de brigadier ou de Sergent.
Le guidon de la compagnie est un pavillon porté sur une hampe et qui sert de repère pour le mouvement de la compagnie.
Le clairon est un musicien équipé d'une trompette, dont la fonction est de transmettre les ordres par différentes sonneries.

Chaque compagnie possède, parmi ses cent hommes, cinq sapeurs dont un sergent et quatre brigadiers.
Les sapeurs ont pour mission de déblayer la voie pour la compagnie ou de réaliser divers ouvrages. Les sapeurs des différentes compagnies peuvent également être détachés et regroupés au sein d'un peloton, pour effectuer des travaux de sape ou de construction au profit du régiment.

Chaque compagnie compte un brigadier fourrier. La fonction du fourrier de compagnie est d'assurer le cantonnement et l'ordinaire de l'unité.
Le fourrier assiste également le lieutenant dans la comptabilité de la compagnie.

Enfin, chaque compagnie compte dans ses rangs deux éclaireurs, dont la principale mission est de procéder aux missions de reconnaissance au profit de la compagnie.

Faits d'armes

- Guerre de restauration de Belvy

Uniforme et équipement

Les cavaliers du régiment portent un uniforme très semblable, tant dans ses couleurs que dans sa facture, à ceux de la Garde Volontaire et du Régiment de Pencroff Cavalerie.
On y retrouve les couleurs chères au maréchal Pencroff: le bleu, symbole d'ordre et de loyauté, le rouge symbole d'honneur et de bravoure; mais également le sable, souvenir de Fort herobrine.

Les dragons portent le tricorne de ligne noir à liseré blanc.
L'habit-veste est de couleur "bleu nuit", le plastron est rouge à boutons dorés, les retroussis et emmanchures sont également rouges.
Les dragons portent les épaulettes rouges des troupes d'élite.
Le grade est porté sur les deux manches et symbolisé par des chevrons dorés pour les sous-officiers. Les officiers ne portent pas de chevrons sur les manches et portent leur grade en épaulette.
La veste et le pantalon sont de couleur "sable".
L'équipement est porté par deux bandoulières en cuir blanc, l'une portant la giberne et l'autre portant la bélière du sabre.
Le sabre est porté au flanc gauche attaché à une bélière de cuir blanc.
Les bottes dites "à l'écuyère" sont en cuir noir ciré. Les éperons sont portés à cheval comme à pieds.
En outre, un grand manteau noir aux boutons d'or est porté par mauvais temps.

En campagne, le manteau est roulé et attaché à l'arrière de la selle. le mousqueton est attaché aux buffleteries.
En grande tenue, les cavaliers portent la coiffe blanche poudrée à natte, nouée d'un ruban.

Armement et équipement individuel

Pour ce qui est de l'armement, les cavaliers sont équipés du sabre "cavalerie légère an 122" de la Garde Volontaire.
Ils sont également équipés du mousqueton "Lith mle an 245" et de deux pistolets "garde an 233".

Culture et traditions

Chant régimentaire

En les voyant passer sans monture,
On se dit: "où sont leurs destriers ?"
Car chacun devine à leur allure
Qu'ils sont cavaliers.
L'ennemi n'en mènera pas large,
Car à cheval, poursuivant le fanion,
Ce seront, quand sonnera la charge
Toujours des Dragons.

Fils de ceux dont les grands sabres frappent,
Bousculant les rangs de l'ennemi;
Des héros d'Osterod, d'Atalia, Lycur et Pelion !
Des Dragons, qui chargeant botte-à-botte,
À Kislev, au milieu des glaçons,
La cernant, virent toute une brigade,
Baisser pavillon !

Terre à conquérir, sol à défendre,
Soleil d'été ou brume d'hiver;
En campagne, chevauchant dans la cendre,
Bravant la misère
Levant le sabre ou portant la lance,
Pour charger à travers les taillis;
Lorsque le Férincs dragons s'élance
Oncques ne fallit !

Dragons reconnus

• Echidna Salamine