Astrid Beaumanoir : Différence entre versions
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Les premières semaines, la nuit était un des rares moments de répit qu’elle reçut, servant de vigile sur la frontière [[Simurgh|simurgeoise]] du fort ou de quelques heures de repos. Elle reçut progressivement des heures de permission, qu’elle utilisait principalement pour étudier son environnement, cherchant encore une faille pour s’enfuir, visitant le fort et prenant note de son agencement. L'expansion pratiquement continue de l’oppidum rendait cette dernière activité plus compliquée que prévue, et le plus qu’elle essayait de se frayer un chemin parmi les différents chantiers, le plus qu’elle commençait à réaliser que sa situation était plus ou moins immuable: elle était coincée, et la surveillance constante des murailles et entrées rendait l’évasion plus ou moins impossible. Au bout de deux mois, la réalisation de son sort la rendit encore plus amère, et sa colère ne faisait que croître. Alors que sa motivation était à son plus bas, elle croisa lors d’une de ses escapades nocturnes un attroupement de jeunes soldats entassés dans une ruelle moins observée sur le campus. Sa curiosité piquée, elle se fraye un chemin à travers la foule, et découvre, non sans une certaine joie, un ring de bagarre clandestin, dans lequel elle reconnaissait certains des bleus avec lesquels elle avait fait sa formation. Elle avait trouvé la nouvelle façon parfaite pour se défouler<ref> Récit à venir soon™</ref>. | Les premières semaines, la nuit était un des rares moments de répit qu’elle reçut, servant de vigile sur la frontière [[Simurgh|simurgeoise]] du fort ou de quelques heures de repos. Elle reçut progressivement des heures de permission, qu’elle utilisait principalement pour étudier son environnement, cherchant encore une faille pour s’enfuir, visitant le fort et prenant note de son agencement. L'expansion pratiquement continue de l’oppidum rendait cette dernière activité plus compliquée que prévue, et le plus qu’elle essayait de se frayer un chemin parmi les différents chantiers, le plus qu’elle commençait à réaliser que sa situation était plus ou moins immuable: elle était coincée, et la surveillance constante des murailles et entrées rendait l’évasion plus ou moins impossible. Au bout de deux mois, la réalisation de son sort la rendit encore plus amère, et sa colère ne faisait que croître. Alors que sa motivation était à son plus bas, elle croisa lors d’une de ses escapades nocturnes un attroupement de jeunes soldats entassés dans une ruelle moins observée sur le campus. Sa curiosité piquée, elle se fraye un chemin à travers la foule, et découvre, non sans une certaine joie, un ring de bagarre clandestin, dans lequel elle reconnaissait certains des bleus avec lesquels elle avait fait sa formation. Elle avait trouvé la nouvelle façon parfaite pour se défouler<ref> Récit à venir soon™</ref>. | ||
− | Dès ses premières bagarres elle démontra une férocité sans égale pour sa taille et sa catégorie de poids. Les bleus de sa promotion l’évitaient comme la peste, et les plus âgées en sortaient souvent avec une mâchoire disloquée. Cela ne l’empêchait pas de se faire remettre à sa place, s’assurant quelques visites à l’infirmerie pour une épaule disloquée ou pour quelques sutures sur le visage. Elle portait ses hématomes commes des médailles, et ses combats, réputés pour leurs férocité, attiraient de nouveaux participants et spectateurs. Cette notoriété lui valut un certain respect, mais elle ne fut jamais vue comme une égale aux combattants plus âgés, chose qui, malgré sa compréhension de la logique au vu de la différence d'âge, la frustra. | + | Dès ses premières bagarres elle démontra une férocité sans égale pour sa taille et sa catégorie de poids. Les bleus de sa promotion l’évitaient comme la peste, et les plus âgées en sortaient souvent avec une mâchoire disloquée. Cela ne l’empêchait pas de se faire remettre à sa place, s’assurant quelques visites à l’infirmerie pour une épaule disloquée ou pour quelques sutures sur le visage. Elle portait ses hématomes commes des médailles, et ses combats, réputés pour leurs férocité, attiraient de nouveaux participants et spectateurs. Cette notoriété lui valut un certain respect, mais elle ne fut jamais vue comme une égale aux combattants plus âgés, chose qui, malgré sa compréhension de la logique au vu de la différence d'âge, la frustra. |
− | C’est dans le ring qu’elle fit la rencontre et fut prise sous l’aile de '''Rachelle Petras''', une sergente-major âgée de 20 ans qui pris goût au gusto du duel de la jeune fille et qui voyait en elle une sœur cadette qu’elle n’avait jamais eu<ref> '''Marion Petras''', née en 293, jeune soeur de Rachelle Petras, est morte de tuberculose autour de l’an 297, âgée de seulement 5 ans.</ref>. Servant d’opposante récurrente, Rachelle réussi, tant bien que mal, de soulager une partie des maux d’Astrid (tout bonnement en écoutant son histoire), et bien que ne réussissant pas à lui faire respecter l’autorité, assura une diminution notable dans les tentatives de sabotages qu’Astrid entreprenait quotidiennement, ainsi que lui enseigna quelques techniques pour s’améliorer au combat main à main, ayant elle même dû apprendre à se battre contre des adversaires plus grande qu’elle depuis bien 3 ans. Cette amitié de fortune se tissa en une étroite sororie qui vit, à la plus grande joie des officiers d’instruction, un épanouissement dans son suivi d’instructions pour les formations. Ce que Rachelle ne réussit pas à retenir chez sa sœur adoptive, malgré ses nombreuses tentatives, était le développement d’un égo surdimensionné. Comptant plus de victoires que de défaites dans ses duels et sa condition physique s’améliorant drastiquement, la jeune Beaumanoir se sentait de plus en plus invincible, et prenait de haut des soldats faisant parfois deux fois sa propre taille. | + | C’est dans le ring qu’elle fit la rencontre et fut prise sous l’aile de '''Rachelle Petras''', une sergente-major âgée de 20 ans qui pris goût au gusto du duel de la jeune fille et qui voyait en elle une sœur cadette qu’elle n’avait jamais eu<ref> '''Marion Petras''', née en 293, jeune soeur de Rachelle Petras, est morte de tuberculose autour de l’an 297, âgée de seulement 5 ans.</ref>. Servant d’opposante récurrente, Rachelle réussi, tant bien que mal, de soulager une partie des maux d’Astrid (tout bonnement en écoutant son histoire), et bien que ne réussissant pas à lui faire respecter l’autorité, assura une diminution notable dans les tentatives de sabotages qu’Astrid entreprenait quotidiennement, ainsi que lui enseigna quelques techniques pour s’améliorer au combat main à main, ayant elle même dû apprendre à se battre contre des adversaires plus grande qu’elle depuis bien 3 ans. Cette amitié de fortune se tissa en une étroite sororie qui vit, à la plus grande joie des officiers d’instruction, un épanouissement dans son suivi d’instructions pour les formations. Ce que Rachelle ne réussit pas à retenir chez sa sœur adoptive, malgré ses nombreuses tentatives, était le développement d’un égo surdimensionné. Comptant plus de victoires que de défaites dans ses duels et sa condition physique s’améliorant drastiquement, la jeune Beaumanoir se sentait de plus en plus invincible, et prenait de haut des soldats faisant parfois deux fois sa propre taille. Dans une tentative de la tenir à l'œil (et la considérant comme sa protégée), Rachelle assura qu’Astrid fut migrée dans son peloton. |
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Version du 8 décembre 2022 à 19:09
Astrid Marie-Amélie de Mauxbaton-Beaumanoir | |
Naissance | 32 Fifrelune de l’an 293 |
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Origine | Malenque |
Sexe | Féminin |
Espèce | Humaine |
Affiliation | Garde Volontaire |
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Sommaire
Description
Astrid Beaumanoir (de son nom complet Astrid Marie-Amélie de Mauxbaton-Beaumanoir), née en l’an 293, est une humaine provenant de la ville de Malenque au Nord Ouest de New-Stendel. Atteinte de vitiligo depuis sa naissance, sa peau naturellement claire est parsemée de grandes taches blanches. De chevelure de jais, les yeux bleu gris clairs, grande de taille et de carrure taillée, sa silhouette lui a toujours permis de s’imposer dans ses cercles sociaux depuis le plus jeune des âges, et certain l’aurait même considérée comme jolie. La détonation d’une charge explosive lors d’un exercice de combat atterrit trop proche d’elle la défigura partiellement, la laissant aveugle d’un oeil et atteinte d’achromotrichie ainsi que d’un syndrome post traumatique, ses tendances plus enflammée, belligérantes et chaotiques laissant place à un caractère froid, méthodique et cynique.
Jeunesse
Bien que vivant dans une famille noble aisée, Astrid n’a jamais eu une enfance facile ou heureuse. Sa mère Sélène Beaumanoir, atteinte de maladie peu de temps après la naissance de sa fille, était contrainte à passer la majorité de ses journées dans son lit, affligée de fièvre chronique et d’une tout constante. Son état fragile ne lui permettant pas de s’occuper de sa fille autant qu’elle l’aurait souhaité, elle dut déléguer une grande partie de sa surveillance à une nourrice, Géromine Cabaillon, qui, malgré son expérience s’étant occupé de Sélène pendant son enfance à elle, avait des difficultés avec la jeune Astrid.
Son père, Vicomte Gautier de Mauxbaton, titre de noblesse qu’il tient grâce à un commerce de logistique intercontinental, n’était guère heureux que son unique enfant avec son épouse était une fille, et la blâmait pour les maux de sa mère. Son incapacité émotionnelle vis-à-vis de sa progéniture, ajoutée à sa frustration misogyne de ne pas avoir eut un garçon, résulte rapidement dans une relation tendue entre les deux, la fillette cherchant l’attention parentale via la bêtise, la désobéissance, et plus tard, par manque de réaction, la violence.
Les confrontations se multiplièrent lentement, d’abord dans les discours, puis physiquement. Après une énième bagarre avec son père, de laquelle ce dernier sortira avec un nez fracturé, elle est envoyée contre son gré au Centre Correctionnel pour Jeunesse Délinquante de Fignonel Batalon, dans la ville de Roncecourt, âgée seulement de 8 ans. Les nonnes s’occupant d’elle ne surent changer ses habitudes, et ne firent d'exacerber ses tendances rebelles.
Renvoyée de l'établissement à ses 14 ans, les nonnes impuissantes face à sa ténacité, elle retourna chez ses parents, emportant une rancune sans égale pour son père mais une affection renouvelée pour sa mère, sa santé ayant encore plus dégradé pendant son absence. Elle trouva de nouveaux points d’entente avec son ancienne nourrice, et ensemble s'occupèrent de Sélène. Pendant les mois qui suivirent, Astrid assistait presque jour et nuit sa mère, dormant même à ses côtés, cherchant à apaiser ses douleurs et ses hallucinations fiévreuses. Nombreux docteurs venant des quatres coins du monde avaient été appelés, mais aucun ne put offrir de traitement efficace.
Sélène mourra le 15 Holevent de l’an 307, laissant sa fille dévastée et son époux encore plus aigre qu’il ne l’était déjà. L’enterrement fut bref et succinct, et Géromine fut renvoyée de la maison familiale, ses services n’étant plus considérés comme nécessaires. Une semaine après les funérailles de sa mère, Astrid découvrit avec horreur une correspondance intime entre son père et une autre dame; correspondance qui semblait avoir commencé quelque temps après qu’elle ait été envoyée à Fignonel Batalon. Folle de rage, elle s’elança pour confronter son père à nouvelle reprise, cette fois-ci determinée a laisser plus qu’une fracture de nez. Mais ce dernier l’attendait à la porte de la demeure, au côté d’une troupe de soldats de la Garde Volontaire, menée par le Sergent Gaspar Podovin. Suivant la demande de son père, la troupe emporta Astrid de force vers le Fort Herobrine[1]. C’est sous la pluie, bâillonnée et enchaînée dans un carrosse qu’Astrid décida de renoncer son père, et prit le nom de famille de sa mère, Beaumanoir.
Carrière Militaire
Formation
Arrivée au Fort Herobrine, ses premiers jours furent passés dans les cachots, une période que le sergent Podovin décrira dans ses mémoires comme “une période d’attendrissement”, référant particulièrement au fait qu’Astrid se débattait vicieusement à chaque occasion qui lui était présentée. Près de deux mois plus tard, une fois “calmée”, elle sera relayée aux pensions des détenus correctionnels et affectée au nettoyage des latrines des cadets. C’est ici qu’elle rencontra les premiers jeunes de son age, et aussi où sa réputation de combattante commença, marquant plus d’un cadet d’un oeil au boeur noir pour s’être moquée d’elle et sa condition de prisonière. Réprimandée à plusieurs occasions par les officiers d’instruction, sa conviction à se battre contre le status quo et sa réticence ne fit que croître. Sa frustration arriva à son summum lors d’un exercice de sabre entre les cadets qu’elle surveillait durant lequel un des combattant, la remarquant de loin, l’utilisa dans des ripostes verbales face à son adversaire. Décidant qu’elle en avait entendu assez, elle s’avança sur le terrain et fit une démonstration de force en désarmant les deux aspirants à main nue et en brisant le bras du cadet l’ayant insulté. Sa performance, bien que lui méritant une correction supplémentaire par le corps des enseignants, fut remarquée par les officiers, et l’office des aspirants ne pouvait nier qu’elle avait un potentiel jusqu’alors inexploité.
Une fois sa nouvelle peine de cachot passée, à sa plus grande surprise, un instructeur lui annonça qu’ elle sera mise à suivre les classes l’instruction militaire d'infanterie de ligne en Pampélune de l’an 308, Podovin surveillant en partie sa progression. Bien que le changement d'environnement était drastique, son caractère en fut peu affecté. Elle aura essayé à plusieurs reprises de s’évader, ses escapades n’auront servi à ses camarades de classe qu’à perfectionner leurs compétences de recherche et de chasse à l’homme, souvent suivies par quelques coups de bâtons par les instructeurs. Ses compagnons d’instruction ne se retenèrent pas de partager leur désapprobation de ses manies, et s’assurèrent de lui rendre la vie encore plus misérable, notamment en aspergeant ses draps d’eau du port pendant les nuits les plus froides ou en égarant ses bottes. Mais toute action à une conséquence, une leçon qu’Astrid ne se retena point de leur enseigner en, le jour de ses 15 ans, sabotant le mousquet d’un de ses détracteurs, causant une détonation imprévue pendant un exercice de tir et renvoyant la victime à son bourg domicile devenu entièrement aveugle. Les mauvaises farces s’arrêtèrent rapidement après cet évènement, et les quatre dernières semaines se passèrent sans trop de difficulté.
Reserviste
Ayant réussi de justesse à balayer le rapport du dernier accident sous le paillasson, Podovin commençait à regretter son choix de prendre sous son aile la fille de son ami, le chaos qu’elle causait étant plus grand que ce qu’il avait été accoutumé de suivre. Le 24 Claircelune de l’an 308, il inscrit Astrid dans le 4e bataillon du 7e régiment d’infanterie légère, convaincu que si ce dernier ne réussit pas à briser la jeune fille, il aura le mérite de la tuer rapidement.
Le décor changea peu pour Astrid, les murs de grès des dortoirs de l’école ressemblant presque à deux gouttes d’eau aux casernes de la réserve. Ce qui changea par contre, outre l’espace encore plus restreint entre les hamacs et les lits, et devint un plus grand problème qu’elle n’avait pas anticipé, était la ténacité et la férocité de la discipline au sein de son groupe, les officiers ayant le flair pour l’insubordination. Les opportunités pour l’évasion étaient rares, les réprimandes physiques bien plus sévères, et la tolérance pour l’insolence presque inexistante. Durant la journée, les exercices de formations, de marche, de carrés de tirs, ou encore d’optimisation de tir lui furent martelés dans le crâne au rythme des tambours des troubadours de ligne. Les exercices physiques, généralement destinés à être effectués par un ou une athlète plus âgé, faisaient partie des routines lui posant le plus de difficultés, sa forme de 15 ans n’étant pas encore assez costaud que pour soulever certains des poids les plus lourds. Néanmoins, ils avaient le mérite de forcer sa condition sportive à s’améliorer. Le peu de joie qu’elle réussit à en tirer était que, malgré son arrogance, elle montrait un certain talent pour le tir que nombreux de ses collègues réservistes n’avaient pas, qualité qui n’avait pas échappé à son caporal chef.
Les premières semaines, la nuit était un des rares moments de répit qu’elle reçut, servant de vigile sur la frontière simurgeoise du fort ou de quelques heures de repos. Elle reçut progressivement des heures de permission, qu’elle utilisait principalement pour étudier son environnement, cherchant encore une faille pour s’enfuir, visitant le fort et prenant note de son agencement. L'expansion pratiquement continue de l’oppidum rendait cette dernière activité plus compliquée que prévue, et le plus qu’elle essayait de se frayer un chemin parmi les différents chantiers, le plus qu’elle commençait à réaliser que sa situation était plus ou moins immuable: elle était coincée, et la surveillance constante des murailles et entrées rendait l’évasion plus ou moins impossible. Au bout de deux mois, la réalisation de son sort la rendit encore plus amère, et sa colère ne faisait que croître. Alors que sa motivation était à son plus bas, elle croisa lors d’une de ses escapades nocturnes un attroupement de jeunes soldats entassés dans une ruelle moins observée sur le campus. Sa curiosité piquée, elle se fraye un chemin à travers la foule, et découvre, non sans une certaine joie, un ring de bagarre clandestin, dans lequel elle reconnaissait certains des bleus avec lesquels elle avait fait sa formation. Elle avait trouvé la nouvelle façon parfaite pour se défouler[2].
Dès ses premières bagarres elle démontra une férocité sans égale pour sa taille et sa catégorie de poids. Les bleus de sa promotion l’évitaient comme la peste, et les plus âgées en sortaient souvent avec une mâchoire disloquée. Cela ne l’empêchait pas de se faire remettre à sa place, s’assurant quelques visites à l’infirmerie pour une épaule disloquée ou pour quelques sutures sur le visage. Elle portait ses hématomes commes des médailles, et ses combats, réputés pour leurs férocité, attiraient de nouveaux participants et spectateurs. Cette notoriété lui valut un certain respect, mais elle ne fut jamais vue comme une égale aux combattants plus âgés, chose qui, malgré sa compréhension de la logique au vu de la différence d'âge, la frustra.
C’est dans le ring qu’elle fit la rencontre et fut prise sous l’aile de Rachelle Petras, une sergente-major âgée de 20 ans qui pris goût au gusto du duel de la jeune fille et qui voyait en elle une sœur cadette qu’elle n’avait jamais eu[3]. Servant d’opposante récurrente, Rachelle réussi, tant bien que mal, de soulager une partie des maux d’Astrid (tout bonnement en écoutant son histoire), et bien que ne réussissant pas à lui faire respecter l’autorité, assura une diminution notable dans les tentatives de sabotages qu’Astrid entreprenait quotidiennement, ainsi que lui enseigna quelques techniques pour s’améliorer au combat main à main, ayant elle même dû apprendre à se battre contre des adversaires plus grande qu’elle depuis bien 3 ans. Cette amitié de fortune se tissa en une étroite sororie qui vit, à la plus grande joie des officiers d’instruction, un épanouissement dans son suivi d’instructions pour les formations. Ce que Rachelle ne réussit pas à retenir chez sa sœur adoptive, malgré ses nombreuses tentatives, était le développement d’un égo surdimensionné. Comptant plus de victoires que de défaites dans ses duels et sa condition physique s’améliorant drastiquement, la jeune Beaumanoir se sentait de plus en plus invincible, et prenait de haut des soldats faisant parfois deux fois sa propre taille. Dans une tentative de la tenir à l'œil (et la considérant comme sa protégée), Rachelle assura qu’Astrid fut migrée dans son peloton.
Armoiries
Liens et Références
Note: Astrid Beaumanoir est un personnage interprété par Xadrow.
- ↑ Minefield.fr - [VRL] "Candidature" pour la Garde Volontaire - Astrid Beaumanoir
- ↑ Récit à venir soon™
- ↑ Marion Petras, née en 293, jeune soeur de Rachelle Petras, est morte de tuberculose autour de l’an 297, âgée de seulement 5 ans.