Guerre de restauration de Belvy

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Guerre de restauration de Belvy
Informations générales
Dénomination "La reconquête de Belvy"
Description La guerre de de restauration de Belvy est un conflit armé ayant opposé les forces du Royaume de Belvy et du Consulat de la Garde à l'alliance des Apesbourgs, après l'invasion par ces derniers des trois quarts du territoire Belvois.
Date Ans 325-326 du Calendrier Erachien
Lieux Royaume de Belvy, Domaine des Apesbourgs
Issue Victoire de la Garde Volontaire
Belligérants
Blason garde.png Garde Volontaire
Royaume de Belvy
Alliance des Apesbourgs
Colonie de Pitcairn
Commandants
Mar. Ghideon Zorn
Mar. Pencroff
Gen. Wendy Marvel
Gen. Jihair
Gen. Suljii
Gen. Darkalne
Gen. Antoine-Bonaventure Pencroff
Arc. Oskar V d’Apesbourg
Flm. Olrik II D’Apesbourg-Greyhart
Flm. Liselotte D’Apesbourg-Nassau
Gen. Frederish Diegrets
Gov. Thomas Drake
Alignement
Consulat de la Garde
Alliance des Apesbourgs
Forces en présence
127 424 Gardes
80 000 Belvois
180 000 (Apesbourgs)
50 000 (Pitcairn)
Pertes
4 800 tués
7 200 blessés
11 300 tués
13 700 blessés
50 000 prisonniers
Personnages Illustres
Ghideon Zorn
Pencroff
Thalkion
Wendy Marvel
Jihair
Darkalne
Suljii
Oskar V d’Apesbourg
Leopold II d’Apesbourg-Astria
Carmelia d’Apesbour-Hongaria
Matthias D’Apesbourg-Germina
Olrik II D’Apesbourg-Greyhart
Liselotte D’Apesbourg-Nassau
Thomas Drake
Batailles
Batailles terrestres Bataille d'Obre, Bataille de Lisier, Bataille de Rampare, Bataille de Beltour, Bataille de Vinlême, Siège de Grancité, Bataille de Saulin, Seconde Bataille de Lisier, Bataille de Graisier, Seconde Bataille d'Obre, Bataille de Salois, Bataille de Gurka, Bataille d'Aspairn, Siège d'Astria
Batailles navales Bataille navale de Sesterce, Bataille navale d'Istrie


La Guerre de Restauration de Belvy est un conflit armé ayant opposé le Royaume de Belvy à la Dynastie des Apesbourgs; après l'invasion d'une vaste partie du domaine Belvois par les trois royaumes des Apesbourgs; ses voisins.
Après une année de conquête fructueuses pour les armées des Apesbourgs, le royaume de Belvy fit appel au Consulat de la Garde, et obtint l'intervention de la Garde Volontaire.
Cette intervention salutaire et in-extremis de la Garde mit un coup d'arrêt à l'invasion, et marqua le début de la reconquête du royaume.


Déroulement du conflit

Genèse

Dans les années qui suivirent la Campagne Verte de 258 et la Campagne de la Maur'Ya de 259 menées par la Garde Volontaire, le royaume de Belvy se trouva libéré des gobelins et des nains et put récupérer ses terres; auparavant envahies.
Cependant après le départ de la Garde il s'avéra rapidement que, pour le royaume, la reconquête de ces territoires allait s'avérer plus difficile que prévu. En effet, si les Gobelins et les Nains avaient effectivement et méthodiquement été chassés, il n'en restait pas moins que nombre des localités qui tapissaient autrefois ces régions avaient été anéanties, dépeuplées, et que les cultures à l'abandon étaient toutes redevenues friches. En somme, il n'allait pas suffire de simplement réintégrer ces régions; mais il allait être nécéssaire de durablement les rebâtir, les repeupler et de les développer.

Durant toute la période de l'an 260 à l'an 300, le royaume de démena donc pour mener ces grands travaux de reprise de ses territoires, tant et si bien qu'il y consacra la majeure partie de ses recettes fiscales; délaissant d'autres secteurs comme, au premier chef, la défense.
La reconstruction des villages et la remise en culture des champs passa en effet avant la remise sur pieds de l'armée et la restauration des places fortes bordant jadis le territoire; et le service des armes fut, pendant cette période, assuré par une milice royale formée par conscription et l'établissement d'un service militaire obligatoire pour tout sujet mâle de dix-huit à vingt ans.

En 305, après plus de trente années dédiées à reconquérir progressivement ses terres, le royaume de Belvy s'est réapproprié non moins des trois quarts de ses anciennes possessions. Il ne reste, dès lors, qu'à réaffecter le dernier quart, qui se trouve aux frontières des royaumes de la maison des Apesbourgs. Cependant, durant les nombreuses années d'absence du royaume de Belvy, de nombreux colons issus des royaumes voisins semblent s'être installés dans cette région isolée et considérée comme une zone de non-droit; rapidement devenue une plateforme commerciale prisée pour son absence de taxes.
Bien que le territoire ne revienne de droit au Royaume de Belvy, le roi Godefroy hésite à déloger par la force les nouveaux résidents, et décide de leur proposer d'accéder à la nationalité Belvoise à titre gracieux; faisant d'eux ses sujets.
Mais ces derniers, plus intéressés par l'absence de reglementation sur le territoire, refusent cette offre et se revendiquent comme indépendants; en dépit de l'appartenance claire du territoire au royaume de Belvy.
Ne souhaitant pas se lancer dans un conflit, le gouvernement de Belvy opte pour un status-quo temporaire, et se tourne vers l'archiduché des Apesbourgs pour obtenir de ce dernier le retrait de ses ressortissants.
Mais le duché des Apesbourgs, dont le commerce profite grandement de la situation, temporise et fait durer les discussions.

En 307, après une vie dédiée au service de son peuple, le Roi Godefroy IV de Belvy meurt de vieillesse et de fatigue. Des funérailles nationales sont organisées en hommage à celui que le peuple Belvois aimait à surnommer "Godefroy le bon" tandis que son fils, Hugues 1er, accède au trône. Ce dernier décide alors de poursuivre la politique de son père, et relance l'archiduché des Apesbourgs sur la question du retrait de leurs ressortissants du territoire Belvois, dans les environs d'Obre et de Grasier.
Cette fois, l'archiduc Oskar V d’Apesbourg dit “Le sérénissime” reçoit le roi de Belvy Hugues 1er au cours de l'entrevue d'Orbe, au cours de laquelle il explique les avantages tirés par l'archiduché du commerce non-régulé dans la région.
Le roi Hugues 1er exprime sa volonté inébranlable de reconquérir les terres historiques de son royaume, ce qui laisse les deux hommes dans une impasse. Bien qu'en tord, l'archiduché est effectivement en position de force, car il dispose d'une force armée non moins que quatre fois supérieure et bien mieux entrainée que celle du royaume de Belvy, toujours délaissée et réduite à la conscription de milice.
Contrait à la concession, le roi de Belvy accepte un de laisser à l'archiduché des Apesbourgs l'usufruit du territoire Ouest, à condition que ce dernier ne soit définitivement reconnu comme faisant partie du domaine de Belvy et soit régi par la noblesse Belvoise.
L'archiduc accepte, faisant de la région d'Orbe et Grasier un territoire Belvois sous influence Apesbourgeoise.

En 308, la région concernée est transformée par le roi en Duché: le Duché de Perendim, et ce duché est scindé en deux domaines sous bannière Belvoise: Le marquisat d'Orbe et le marquisat de Grasier.
Le roi de Belvy nomme alors un duc, deux marquis et quatre barons pour contrôler la zone au nom du royaume et veiller à ce que, malgré l'influence des Apesbourgs, la région conserve ses couleurs belvoises.

Entre 308 et 320 cependant, une véritable campagne d'ingérence est menée par les royaumes Apesbourgs pour saboter l'autorité de Belvy sur le duché et corrompre, à l'aide de versements faramineux, les nobles mis en place par le roi de Belvy.
Petit à petit, à force de pots-de-vin et de diverses faveurs, la couronne des Apesbourgs parvient à rallier le marquis d'Orbe et deux barons à leur cause, et entreprend également de s'attirer les faveurs des populations locales par la construction de divers édifices comme des dispensaires, des églises et un orphelinat.
Ces honteux stratagèmes n'échappent pas au roi de Belvy, mais ce dernier est relativement impuissant face aux actions de ses adversaires. Faute de preuves, il ne peut intervenir directement qu'en convoquant le marquis d'Orbe, menaçant de limoger ce dernier.

En 322, ayant eu vent d'une énième affaire de corruption impliquant le marquis d'Orbe, le roi de Belvy décide de déroger le marquis, c'est à dire de lui retirer sa condition de noble.
Ce dernier, refusant ce verdict et soutenu par l'archiduc des Apesbourgs, décide alors de faire sécession. Les chevaliers du royaume de Belvy envoyés pour l'arrêter sont entravés dans leur mission par l'intervention de miliciens payés par le marquis, qui restreignent dès l'ors l'accès au territoire. La tension monte entre la couronne et l'ex-marquis, qui entame une véritable campagne indépendantiste auprès de sa population.

Casus Belli

En 324, après deux ans de bras de fer, la couronne des Apesbourgs prend officiellement le parti du marquis d'Orbe, et confère à se dernier le statut de noble au sein de son propre royaume.
Dès lors, le seigneur du marquisat Belvois d'Orbe devient un noble de la couronne des Apesbourgs, situation intenable et laissant présager le pire à la couronne de Belvy. Mais l'anoblissement du marquis chez les Apesbourgs pose un autre problème que cet imbroglio politique:
En effet, les Apesbourgs ont également annoncé que toute tentative de Belvy de s'en prendre au marquis - fut-il sur son territoire de manière hors-la-loi - serait contrée par l'usage de la force.
Le roi de Belvy Hugues 1er n'en démord pas pour autant et, conscient que son armée de miliciens ne fait actuellement pas le poids, il décide de lever en masse une armée de quelques 50 000 conscrits choisis parmi les anciens mobilisés.

En 325, l'armée royale de Belvy, nouvellement levée, marche en direction du marquisat d'Orbe pour en reprendre le contrôle.
Dès l'annonce de ce mouvement, l'armée des Apesbourgs, réunie derrière le Feldmarshal Friedrick Diegret, passe la frontière pour se porter en soutien de son nouvel allié le marquis d'Orbe, débutant ainsi l'invasion de territoire souverain de Belvy au motif fallacieux de soutenir un noble Apesbourgeois dont la présence sur place est pourtant totalement illégale.

Invasion du Royaume de Belvy

Bataille d'Obre
Le 13 Tercevent de l'an 325, l'armée royale de Belvy, forte de 50 000 hommes, se présente aux portes du marquisat d'Orbe.
Elle y est attendue par une forte armée Apesbourgeoise de 75 000 hommes composée de l'armée de l'archiduc, de la première armée d'Astria et de la seconde armée d'Astria. Contrairement à l'armée de Belvy, les troupes Apesbourgeoises sont relativement régulières et aguerries.
Durant cette première journée, les deux armées se font face, sans engager le combat.
Le 14 Tercevent 325, l'armée de Belvy pénètre sur le marquisat et engage le combat contre l'aile droite de l'armée Apesbourgeoise. De violents engagements de chevaliers et de cavalerie lourde ont alors lieu, sans donner l'avantage à l'un ou l'autre des camps. Cependant, les Apesbourgs profitent que le gros de la cavalerie de Belvy soit figée pour lancer un fort assaut d'infanterie sur son centre. Une mousquetade générale s'engage alors, et vire rapidement à l'avantage de l'armée des Apesbourgs. Finalement, après plusieurs heures de confrontation, la cavalerie lourde Apesbourgeoise met en déroute la chevalerie de Belvy; entraînant le repli de l'armée.
A la fin de la bataille, le royaume de Belvy est donc contraint au repli sur le bourg de Lisier, et accuse la perte d'un lieutenant-général, deux quatre-vingt chevaliers et de trois-mille huit-cent soldats.
Les Apesbourgs se lancent à la poursuite de l'armée de Belvy, au pas de marche, n'accusant que la perte de quarante-trois chevaliers et quatre-cent cinquante soldats.
Victoire tactique et stratégique des Apesbourgs.

Bataille de Lisier
Le 16 Tercevent 325, l'armée royale de Belvy s'est repliée dans le bourg de Lisier, qu'elle a barricadé pour en faire un point fortifié. Regroupée, ravitaillée, elle y attend l'armée des Apesbourgs de pied ferme.
Le 19 Tercevent, l'armée des Apesbourgs, renforcée par deux armées du royaume de Hongaria avec quelques 50 000 hommes, se présente aux abords de Lisier avec un total de 125 000 soldats répartsis en cinq corps. De son coté, le royaume de Belvy, qui a perdu plus de 3000 hommes à la bataille d'Obre, n'aligne que quelques 77 000 soldats, auxquels se sont ajoutés 5 000 paysans en armes levés en catastrophe; pour un total de 82 000 hommes.
Le 20 Tercevent, le combat s'engage entre les deux nations, mais tourne rapidement au carnage. En effet, outre ses nombreux renforts, l'armée des Apesbourgs a également apporté sur le champ de bataille non moins de 40 canons, qu'elle utilise pour pilloner le village.
De son coté, l'armée de Belvy ne compte qu'une dizaine de canons, le gros de son artillerie n'ayant pu rallier à temps l'armée faute d'attelages suffisants.
Après plusieurs heures de bombardements, la première armée d'Astria et ses 25 000 hommes se lance à l'assaut du village, tandis que la seconde armée d'Astria et la première armée d'Hongaria opèrent des contournements des deux cotés du village.
Pour ne pas être encerclées, les troupes de Belvy sont contraintes de décrocher et d'abandonner le village en toute hâte, quittant le terrain.
A la fin de la bataille, le royaume de Belvy accuse deux-mille trois-cent morts, contre seulement deux-cent morts pour les Apesbourgs. En outre, l'armée de Belvy abandonne ses 10 canons sur place.
Victoire tactique et stratégique des Apesbourgs.

Bataille de Rampare
Le 26 Tercevent
Victoire tactique et stratégique des Apesbourgs.

Bataille de Beltour
Le 33 Tercevent
Victoire tactique et stratégique des Apesbourgs.

Bataille de Vinlême
Le 52 Tercevent
L'armée de Belvy, en déroute, se replie vers Grancité avec les maigres restes de ses effectifs.
Seuls 23 000 hommes sont encore en état de combattre pour le royaume.

Victoire tactique et stratégique des Apesbourgs.

L'appel à l'aide du Roi Hugues 1er

Siège de Grancité
Le 3 Démévent, l'armée royale de Belvy est définitivement repoussée dans la capitale de Grancité. Exsangue et épuisée, elle s'enferme dans l'enceinte fortifiée de la ville pour y conduire son baroud d'honneur.
Très vite, les armées Apesbourgeoises encerclent la capitale, et débutent les travaux de siège. Plusieurs jours durant, les troupes d'invasion creusent tranchées et redoutes, et organisent autour du siège toute une chaine logistique destinée à faciliter leurs opérations.
Le roi de Belvy, ses soldats et ses citoyens ne peuvent, depuis l'intérieur des murailles, que regarder leurs ennemis refermer leur étreinte autour d'eux et les couper définitivement debout ravitaillement. Dès lors, le rationnement des vivres est décidé, pour tenir le plus longtemps possible sur les réserves de guerre que le roi avait eu la présence d'esprit de faire accumuler dans la capitale.

Le 16 Démévent, après plusieurs jours de siège sous la menace Apesbourgeoise, le roi de Belvy saisit la dernière option qui s'offrait à lui. Dans une lettre qu'il signe de sa main, il implore le Consulat de la Garde, allié du royaume, de se porter à son secours.
La lettre écrite, il la confie à un de ses plus braves chevaliers, le chevalier Gesclin, qui quitte la capitale sous couvert de la nuit en longeant les berges de la rivière Serpentine. Une fois les lignes ennemies dépassées, il vole un cheval et se rend au plus vite vers l'empire de Stendel et, plus précisément, Fort Herobrine.

Le messager de Belvy
Le 53 Démévent, après un long et périlleux voyage, le chevalier Gesclin parvient en pleine nuit à Fort Herobrine, où il est dirigé vers le Grand Quartier Général de la Garde Volontaire. Présentant les armes du royaume de Belvy, il est rapidement conduit auprès du haut-commissaire aux affaires étrangères, le général Colincourt, que l'on fait réveiller en urgence.
Si le chevalier explique la situation au général, la missive qu'il porte est destinée au 1er consul Ghideon Zorn. Sur ordre de Colincourt, le Consul est donc également réveillé, et vient prendre connaissance de la situation.

Au matin du 54 Démévent, un Conseil de guerre exceptionnel en présence de tous les généraux de corps, d'armée, colonels-généraux, major-général et maréchaux est organisé en urgence.
Présidé par le 1er Consul, ce conseil extraordinaire a pour but de définir la réponse de la Garde Volontaire à l'agression du royaume de Belvy par la dynastie des Apesbourgs.
Devant la précarité de la situation rapportée par le chevalier Gesclin, il apparait rapidement qu'une armée nombreuse sera trop longue à mobiliser et à projeter sur place dans un premier temps, alors qu'il est nécéssaire de prendre une mesure rapide pour empêcher l'imminente reddition - ou capture - de la ville de Grancité.

Si il est tout de même décidé de réunir une armée et de l'envoyer sur place pour vaincre les troupes Apesbourgeoises et libérer Belvy, il est également résolu qu'une délégation diplomatique devait être envoyée sur place séance-tenante, de sorte à empêcher une action offensive de la part des assiégeants sur la capitale.

En effet, le 1er Consul Zorn anticipe alors que si une délégation du consulat venait à se trouver dans l'enceinte de la ville de Grancité, les assiégeants n'oseraient pas attaquer la capitale au risque de tuer un ressortissant impérial, pire même, un Garde Volontaire.
La présence d'un diplomate issu d'une force aussi puissante et renommée que la Garde ne pourrait que dissuader les ennemis de Belvy de se lancer dans un assaut inconsidéré; et servirait également à rassurer les populations et les troupes de Belvy quant à un salut futur, leur donnant la force de tenir le siège au travers des privations et du harcèlement.

Pour effectuer la périlleuse mission de passer au travers des troupes assiégeantes pour s'enfermer dans la ville fortifiée de Grancité avec les assiégés, le 1er Consul Zorn se tourne vers le Général Dumesnil, alors commandant du corps de réserve, et reconnu dans la Garde pour son rôle au cours du siège de Tolwhig durant la Première Campagne des Titanides.

Le 56 Démévent, la délégation diplomatique de la Garde commandée par le général Daumesnil quitte donc Fort Herobrine pour le royaume de Belvy, accompagnée par la 8e compagnie du 3e régiment de Grenadiers à Pieds de la Garde Consulaire.

Intervention de la Garde Volontaire

Le 45 Radévard, après le long voyage depuis Fort Herobrine, le général Dumesnil et sa délégation parviennent à Belvy. Arrivant sur les abords de Grancité, ils se trouvent alors sur les arrières de l'immense armée des Apesbourgs, réunie autour de la ville pour en faire le siège. Face aux 120 gardes formant la délégation et son escorte, une marée humaine de près de 100 000 hommes s'étend alors dans une succession de bivouacs, camps fortifiés, batteries de siège et tours de siège de diverses tailles.
Rapidement et pour d'évidentes raisons, il apparait que l'unique route menant aux portes de la ville est occupée par de nombreux soldats Apesbouregois et est tapissée de barrages divers. En outre, la présence de la délégation de la garde ayant été rapportée dès son entrée sur le territoire occupé, elle est d'ores et déjà suivie par un contingent de cavaliers Apesbourgeois qui, bien que restant passifs, semblent particulièrement désapprouver la présence de la Garde.
Malgré leur hostilité, ces derniers sont toutefois contraints de rester en retrait, le Consulat de la Garde étant encore officiellement neutre et ne faisant pas partie des belligérants de la guerre.

Arrivant à un premier barrage, le général Dumesnil et ses hommes seront sommés de faire demi-tour par un émissaire des Apesbourgs. Malgré tout, dédaignant de nouer le dialogue avec les envahisseurs de Belvy, le général Dumesnil déclarera simplement:
"Je suis ici par la volonté du Consul, comme ambassadeur de la Garde à Belvy. Je n'ai aucune permission à vous demander pour circuler sur les terres de nos amis, et n'ai de temps à perdre avec des maraudeurs comme vous. Si vous souhaitez croiser le fer avec un général de la Garde, je suis votre homme. Sinon, ôtez-vous de mon chemin".

Peu désireux de créer un incident diplomatique qui précipiterait l'entrée de la Garde dans le conflit, les officiers Apesbourgs ordonnèrent alors que l'on dégage la route, et laissèrent la voie libre au général Dumesnil et à sa colonne.
S'ensuivit alors une scène irréelle où, au milieu de la gigantesque armée Apesbourgeoise amassée de part et d'autre de la route; la colonne de quelques cent gardes marcha au pas, bannière au vent et l'arme au bras.
Silencieux, les grenadiers, les officiers et le général Dumesnils arrivèrent finalement devant la grade porte des murailles de Grancité, qui s'ouvrit devant eux.

Une foule en liesse, réunie derrière la grande porte, accueillit la colonne sous de vifs hourras.

Rapport de Daumesnil: Part le 50 Radévard et arrive à FH Le 25 tronvard
Rappel des troupes à fort herobrine: Le 30 Tronvard
Le roi debelvy rédige une lettre et jure allégeance si la garde intervent: part le 30 Tronvard et arrive le 5 Pénavard
Le 1er consul et la Grande Armée quittent FH le 10 Pénavard
Arrivée de la Garde à Belvy le 5 Nérévard
Arrivée du corps de la Garde Consulaire à Grancité le 10 Nérévard
Le 1er consul fend le siège ennemi pour rencontrer le roi de belvy dans Grancité assiégée le 13 Nérévard
Signature du traité de Grancité le 14 Nérévard
La Garde laisse aux Apesbourgs un délai de trois semaines pour se retirer de grancité et retourner sur leur domaine, sans quoi elle déclarera la guerre totale le 1er Pampélune

Libération de Grancité
Le 25 Nérévard, le siège de grancité est entièrement levé et l'armée Apesbourgeoise se replie vers l'Ouest

Déclaration de guerre de la Garde Le 1er Pampélune, les troupes Apesbourgeoises sont encore sur le territoire de Belvy, le 1er consul leur déclare donc la guerre.

La reconquête de Belvy

Bataille de Saulin
Seconde Bataille de Lisier
Passage du Col de La Veilleuse

Intervention de Pitcairn

Bataille navale de Sesterce
Bataille de Graisier
Bataille Navale d'Istrie
Seconde Bataille d'Obre

Invasion du domaine Apesbourg

Bataille de Salois
Bataille de Gurka
Bataille d'Aspairn
Siège d'Astria

Fin du conflit et conséquences

Campagnes et Batailles

Belligérants

Royaume de Belvy

Le royaume de Belvy est gouverné par le roi Hugues 1er de Belvy, fils du roi Godefroy IV "Le Bon" de Belvy.

Garde Volontaire

Mission diplomatique

- Ambassadeur spécial: Général de division Dumesnil "Le héros de Tolwhig"
- Vice-ambassadeur: Colonel Weber
- Premier aide de camp: Capitaine Dumouriez
- Second aide de camp: Capitaine Lalande
- Premier ordonnance: Lieutenant Durion
- Second ordonnance: Lieutenant De Castres
- Escorte composée de la 8e compagnie de grenadiers d'honneur du 3e régiment de grenadiers à pieds du capitaine De Kerguevin

Dynastie des Apesbourgs

La dynastie se compose, par ordre d’importance:

De l’Archiduc Oskar V d’Apesbourg dit “Le sérénissime”
Patriarche de la famille de Apesbourg et marié à l’archiduchesse Laurela d’Apesbourg.
Lui même fils ainé de sa fratrie et ancien roi d’Astria, Oskar V est véritable érudit et un souverain doté d’une grande expérience de la politique. Malgré son grand âge, il continue de gérer les trois royaumes du Saint Domaine avec l’aide de ses enfants et de sa femme. Cependant, la fatigue le rattrape peu à peu et son jugement semble peu à peu s’obscurcir. Il est à l’origine de l’invasion de Belvy, contre l’avis de son fils ainé; et a insisté pour poursuivre la guerre au-delà des plans initiaux; contre l’avis de ses trois enfants.

du Royaume d’Astria
Gouverné par le Roi Leopold II d’Apesbourg-Astria dit “Le Roi Héros”.
fils aîné de l’archiduc, le roi Léopold est le plus puissant membre de la fratrie. Il doit son surnom de “Roi Héros” à la légende selon laquelle il serait destiné à pourfendre les seigneurs démons si d’aventure ils venaient à reparaitre dans le continent. Vif d’esprit, calculateur et bon stratège politique; il a la réputation d’être un souverain honnête et droit. Sa population le tient en haute estime et vit dans la prospérité. En outre, il a reçu une éducation de Chevalier qui ont ancré en lui de profondes valeurs. Il est le successeur désigné de l’archiduc.

du Royaume d’Hongaria
Gouverné par la Reine Carmelia d’Apesbour-Hongaria dit “La Reine Mage”.
Fille de l’archiduc et seconde-née, la reine Carmelia est en quelque sorte l’enfant terrible de la fratrie. Espiègle et impétueuse, elle a reçu une éducation magique au sein d’une école très réputée et se destinait à devenir archimage, avant que son devoir familial ne la contraigne à prendre le trône d’Hongaria. Honnête et particulièrement savante de par son éducation, elle est également une souveraine prospère et appréciée. Sous son règne, le royaume de Hongaria est également devenu une véritable terre d’émulation dans la recherche magique.

du Royaume de Germina
Gouverné par le Roi Matthias D’Apesbourg-Germina dit “Le Roi Flâneur”.
Second fils de l’archiduc et troisième enfant, le roi Matthias est, de loin, le moins porté sur la politique. Honnête et courageux, instruit et apprécié de son peuple; il n'apparaît pourtant que rarement à la cour et s’arrange souvent pour ne pas participer aux usuels rites publics qu’il juge trop cérémonieux. Son tempérament oisif lui vaut souvent de s’attirer le courroux de son père, mais le Roi Matthias s’en moque souvent avec force.

du Duché de Greyhart
Gouverné par le Duc Olrik II D’Apesbourg-Greyhart dit “Le Terrible”.
Troisième fils de l’archiduc et quatrième enfant, le duc Olrik n’a pas hérité d’un des trois royaumes mais d’un des deux duchés annexes. Colérique et jaloux, il a toujours envié ses trois aînés et est très amère vis-à-vis de sa condition qu’il juge moins prestigieuse. Calculateur et borné, il tente de compenser son complexe d’infériorité par une arrogance et une confiance excessive, ce qui lui vaut d’être un peu tenu à l’écart de la famille.

du Duché de Nassau
Gouverné par la Duchesse Liselotte D’Apesbourg-Nassau dit “La Jeune Prodige”. Seconde fille de l’archiduc et cinquième enfant, la duchesse Liselotte est la petite favorite de la famille et particulièrement de l’archiduc. Malgré sa jeunesse, elle est d’ores et déjà une régente accomplie et son duché est particulièrement prospère. La population du duché l’apprécie beaucoup, et elle se soucie au premier chef du bien être de sa population. Elle n’est pas très portée sur le monde des armes.

Couronne d'Albion

Forces en présence

Royaume de Belvy

Les forces du royaume de Belvy sont composées de quelques 80 000 hommes levés par conscription, et de quelques centaines de chevaliers et de nobles en armes.
L'armée de Belvy se compose comme suit:

Ordre des chevaliers de Belvy

Première légion

Seconde légion

Garde Volontaire

Corps de la Garde Consulaire, commandé par le 1er consul Zorn.
Effectifs du corp: 8610 fantassins, 3780 cavaliers, 1250 artilleurs, 50 canons, 10 obusiers
- Etat-major général de l'armée
- Division de la Vieille-garde
- Division de la Jeune-garde

Corps de cavalerie, commandé par le maréchal Pencroff.
Effectifs du corps: 7 210 cavaliers, 116 artilleurs, 8 canons, 4 obusiers
- 1ère division de cavalerie
- 2e division de cavalerie
- 3e division de cavalerie
- Brigade de Cavalerie de Férincs

1er corps d'armée, commandé par le général Jihair.
Effectifs du corps: 22 300 fantassins, 2 500 cavaliers, 492 artilleurs, 28 canons, 12 obusiers
- 1ère division d'infanterie
- 2e division d'infanterie
- 1ère brigade de cavalerie

2e corps d'armée, commandé par le général Suljii.
Effectifs du corps: 24 530 fantassins, 2 500 cavaliers, 548 artilleurs, 30 canons, 12 obusiers
- 3e division d'infanterie
- 4e division d'infanterie
- 2e brigade de cavalerie

3e corps d'armée, commandé par le général Darkalne.
Effectifs du corps: 20 800 fantassins, 3 300 cavaliers, 500 artilleurs, 28 canons, 12 obusiers
- 5e division d'infanterie
- division d'infanterie de montagne
- 3e brigade de cavalerie

4e corps d'armée, commandé par le général Emile Pencroff (fils).
Effectifs du corps: 26 760 fantassins, 1 680 cavaliers, 548 artilleurs, 30 canons, 12 obusiers
- 6e division d'infanterie
- 7e division d'infanterie
- 4e brigade de cavalerie

Dynastie des Apesbourgs

Armée de l'archiduc
Effectifs: 25 000 hommes
- Ordre des chevaliers
- Ordre Des gentilshommes
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Division de réserve

Première Armée du Royaume d’Astria
Effectifs: 25 000 hommes, 22 000 fantassins, 3000 cavaliers
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Cavalerie d'Astria
- Division de réserve

Seconde Armée du Royaume d’Astria
Effectifs: 25 000 hommes, 22 000 fantassins, 3000 cavaliers
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Cavalerie d'Astria
- Division de réserve

Première Armée du Royaume d’Hongaria
Effectifs: 25 000 hommes, 22 000 fantassins, 3000 cavaliers
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Cavalerie d'Hongaria
- Division de réserve

Seconde Armée du Royaume d’Hongaria
Effectifs: 25 000 hommes, 22 000 fantassins, 3000 cavaliers
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Cavalerie d'Hongaria
- Division de réserve

Armée du Royaume de Germina
Effectifs: 25 000 hommes, 22 000 fantassins, 3000 cavaliers
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Cavalerie de Germina
- Division de réserve

Armée du Duché de Greyhart
Effectifs: 14 000 hommes, 12 000 fantassins, 2000 cavaliers
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Cavalerie de Greyhart

Armée du Duché de Nassau
Effectifs: 14 000 hommes, 12 000 fantassins, 2000 cavaliers
- Division du centre
- Aile droite
- Aile gauche
- Cavalerie de Nassau

Couronne d'Albion

Trivia

Anecdotes

En pleine bataille, le roi Leopold II d'Apesbourg-Astria et le Maréchal Pencroff s'affrontèrent lors d'un duel d'escrime à mort. Durant le duel, le maréchal Pencroff reçut une estafilade au bras gauche et à la poitrine; mais le roi Leopold perdit la vie d'un coup d'estoc au coeur.

Citations

"J'écarterai par l'épée les ténèbres que le diable a voulu jeter sur belvy, et j'en inonderai les plaines du sang des ennemis de la liberté."
Premier Consul Zorn.

"Les dynasties, les couronnes et leurs royaumes ne sont rien que des maquettes de papier sur les cartes du consul. Et pareillement au papier, un simple souffle les fait voler, et une simple braise les calcine."
Maréchal Pencroff.

"Ils sont trois-mille, nous sommes sept-cent. Sabre au clair, nous attaquons."
Maréchal Pencroff.