Ecole Militaire de la Garde

De WikiField
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Ecole Militaire de la Garde
"Apprendre pour vaincre"
"Apprendre pour vaincre"
Type Ecole militaire
Echelon Demi-brigade
Allégeance Impériale
Commandant Général Gouvion
Effectifs 1800
Garnison Fort Herobrine, Tolwhig, Refuge de Pan


L'école Militaire de la Garde est l'organe d'instruction et de formation de tous les effectifs de la Garde Volontaire.
Fondée en 171 de notre ère, elle est composée de plusieurs bataillons d'instruction spécialisés, chargés d'instruire et de former les effectifs de la garde à différents niveaux et pour différentes spécialités. En somme, l'école en elle-même désigne la structure regroupant ces différentes unités sous un commandement unique: le commandement de l'instruction de la garde, placé sous l'autorité du général Gouvion et, par extension, de l'inspecteur-général de la garde, le maréchal Pencroff.

La première et principale prérogative de l'école est, depuis sa création, la formation des officiers. Ce cursus spécifique est assuré par le 1er bataillon de l'école militaire, également appelé Ecole Militaire Supérieure de Fort Herobrine.
Un second cursus de formation des officiers est assuré par cette école, mais à l'échelle d'une seule compagnie. Il s'agit de la formation des officiers d'état-major, plus communément appelée Ecole de Guerre.

Les autres bataillons de l'école militaire sont destinés à la formation de spécialité des cadres, officiers et sous-officiers.
Parmi ces écoles il existe donc l'Ecole de l'infanterie (2e bataillon) située à Fort Herobrine, l'Ecole de Cavalerie (3e bataillon) située à Tolwhig, l'Ecole d'Artillerie (4e bataillon) située Novi, L'Ecole de Magie (5e bataillon) basée au Refuge de Pan, l'école du Génie (6e bataillon) située sur l'ile saint-rock et l'Ecole Navale (commandement séparé) basée à Middenheim.

Enfin, chaque préfecture de la Garde possède également en son sein une "école des cadets" placée sous la tutelle de l'école militaire et destinée à l'éducation des jeunes entre 14 et 18 ans songeant à entrer dans la garde ou, du moins, à obtenir les prémices d'une éducation militaire. Une fois intégrés dans une unité combattante et au terme de leurs classes, les cadets sont souvent orientés vers le concours interne hors avancement direct de l'école militaire supérieure de la garde pour devenir officier, bien que cela ne soit pas obligatoire et que de nombreux cadets fassent le choix d'une carrière dans la troupe puis comme sous-officier.

Doctrine générale

"Si tu ne sais pas, on t'apprend. Si tu n'y arrives pas, on t'aide. Si tu ne veux pas, on te force".
La doctrine de l'école militaire est simple: les gardes sont des volontaires. Ayant fait vœu de servir la population, ils doivent se donner les moyens d'être à la hauteur de leur mission, et ni la médiocrité ni l'oisiveté ne sont des options. Tous les élèves, cadets et aspirants doivent viser l'excellence et, à défaut de l'atteindre, dépasser toutes leurs limites et démontrer à tous les instants la force de leur engagement, la solidité de leur motivation et la pureté de leurs sentiments.

Formation des Officiers

Rentrée des aspirants de la garde à l'école militaire supérieure

La formation des officiers est assurée par la prestigieuse Ecole Militaire Supérieure de Fort Herobrine, qui se trouve être le 1er bataillon de l'Ecole Militaire de la Garde. Si la formation a pour but unique de former les futurs sous-lieutenants de la garde, il existe plusieurs voies d'accès à ce cursus, permettant une certaine diversité des profils des officiers de la garde.

Une fois admis par l'une ou l'autre de ces voies d'accès, les heureux élus sont nommés au grade d'aspirant. Ils conservent ce grade tout au long de leur formation et jusqu'à l'obtention du précieux sésame vers le rang d'officier: la Lettre de Lieutenance qui donne droit au grade de sous-lieutenant et à l'inscription parmi les cadres de la garde.

La formation d'officier dure entre six mois pour les adjudants et jusqu'à deux ans pour les recrues vélites. Quelque soit leur voie d'accès et leur cursus au sein de l'école, tous les aspirants font partie de la même Promotion qui est baptisée et numérotée à l'année où elle débute. Entre l'an 171 et l'an 306, il y a donc eu non moins de 135 Promotions. Chaque promotion de l'école militaire supérieure porte le nom d'un officier illustre ou d'une bataille.

Pour conclure leur formation, tous les aspirants, exception faite des anciens adjudants, doivent effectuer une période aguerrissement en compagnie de combat. Ils prennent alors rang de "quatrième officier" au sein d'une compagnie d'infanterie, une compagnie de cavalerie ou une batterie d'artillerie de la garde consulaire. Ce rang ne leur confère aucun commandement, aussi doivent-ils simplement observer le capitaine, le lieutenant et le sous-lieutenant de la compagnie dans leurs tâches en temps de paix et, idéalement, en temps de guerre. Dans le cas des aspirants reçus sur recrutement interne, ce stage ne dure que six mois et se conclue, si réussi, par la cérémonie de promotion.
Dans le cas des aspirants reçus sur recrutement externe, ce stage peut durer jusqu'à un an, ou plus tôt si l'aspirant a pu participer à une campagne et y observer l'action de ses officiers. Dans les deux cas, les responsabilités de l'aspirant sont décidées par son capitaine, et vont en s'accroissant.
Le commandement d'une section n'est toutefois possible qu'après la validation de la lieutenance, lors de la cérémonie de promotion.

En outre, chaque promotion d'aspirants de l'école militaire supérieure est jumelée à la promotion de l'école de guerre de l'année en cours, les deux formations ayant lieu à l'école militaire de Fort Herobrine.

Admission à l'école militaire supérieure

Les voies d'accès à la prestigieuse école militaire supérieure sont les suivantes:

- Le concours interne sur avancement direct
Ce concours est destiné aux sous-officiers du grade d'adjudant ayant plus de cinq ans de service dans leur grade. Ces gardes sont, par leur parcours personnel et la sélection que représente déjà l'avancement jusqu'à leur grade, des meneurs d'hommes expérimentés et rompus tant aux exercices du commandement qu'à ceux de l’administration. Connaissant bien la valeur de ces hommes, la garde volontaire y puise près de 50% de ses officiers. Leur sélection est d'autant plus simple qu'ils n'ont plus que peu de preuves à faire de leurs qualités, aussi ne doivent-ils passer que des examens écrits et oraux sur les matières de la tactique, de la stratégie et de la logistique.
Les aspirants issus de l'avancement des adjudants ont pour tradition de conserver leurs chevrons sur leurs manches pendant la durée de leur formation, et de "fusiller leur sac" à la fin de celle-ci.
Le taux de réussite à ce concours est de 80%.

- Le concours interne hors avancement
Ce concours est destiné aux gardes volontaires de tous grades souhaitant devenir officier sans attendre l'avancement. Attendu que les candidats postulant à cette voie d'accès peuvent aussi bien être soldat que sergent-major, les examens y sont beaucoup plus poussés que ceux des adjudants et durent sur trois jours entiers. Diverses épreuves écrites, orales et physiques sont alors demandées aux candidats qui doivent y disserter sur les matières de la tactique, de la stratégie, de la logistique, des langues étrangères ou encore de politique tout en démontrant l'excellence de leur condition physique et un excellent esprit militaire, loyal et rigoureux. Les effectifs issus de cette voie représentent environ 35% des officiers de la garde en activité.
Les aspirants issus de cette voie ont également pour tradition de "fusiller leur sac" à la fin de leur formation. En outre, ils continuent de porter leurs guêtres noires jusqu'à l'obtention du grade de sous-lieutenant, où ils se voient enfin offrir une paire de bottes par leur nouvelle unité.
Le taux de réussite à ce concours est de 40%.

- La nomination exceptionnelle
Ce cas de figure est plus rare, car il découle directement de la volonté de l'état-major général, voir du premier consul. Il ne s'agit pas d'un concours, car les aspirants issus de cette voie en sont dispensés d'office. Après s'être illustrés de manière héroïque sur un champ de bataille, ou avoir fait la démonstration de leurs qualités militaires par non moins de cinq citations à l'ordre d'un corps d'armée, il est possible qu'un garde en service actif soit admis d'office à l'école supérieure militaire par ordre du Premier Consul, du Major-général ou de l'inspecteur-général.
Seuls 10% des officiers actuellement en service ont bénéficié de cette mesure, part qui doit son importance aux nombreuses campagnes de la garde qui offrent nombre d'occasions de s'illustrer au combat. Les aspirants ayant été admis d'office doivent toutefois réussir leur scolarité pour être promus.
Il est d'usage, selon la tradition, que les aspirants admis d'office organisent les festivités d'intégration des aspirants ayant réussi au concours.

- Le concours externe
C'est la dernière voie d'admission à l'école militaire supérieure, et sa porte d'entrée par l’extérieur. Afin de diversifier les profils de ses officiers et d'attirer sous les drapeaux des enfants issus de la noblesse ou de la bourgeoisie, la garde volontaire a, depuis l'an 194, permis à des candidats issus de la société civile de tenter leur chance à un concours d'entrée externe.
Attendu que les candidats à l'admission issus de cette voie n'ont théoriquement aucun passé militaire, ce concours a volontairement été rendu beaucoup plus complet et sélectif que ceux destinés au recrutement interne. Il convient en effet de s'assurer de la bonne condition physique, des bonnes facultés intellectuelles et des bonnes dispositions morales de candidats pour lesquels il n’existe aucun suivi préalable. Pour cela, non moins de deux semaines d'examens surnommées "Les 14 jours du diable" doivent permettre un tri minutieux des futurs aspirants, au travers d'une batterie d'examens écrits, oraux, physiques et techniques dont la plupart sont éliminatoires.
Seuls 5% des officiers en service actif sont issus de cette voie d'admission, dont le taux de réussite des candidats n'est que de 20%.
Par tradition, les aspirants issus du recrutement externe sont appelés "vélites".

Scolarité des Aspirants

Insigne de la 135e promotion "Asayaka" de l'école militaire supérieure

De par leurs profils différents, tous les aspirants ne suivent pas la même scolarité. Bien que de nombreux modules soient communs à tous les élèves, certains se voient dispensés des matières dans lesquels ils ont déjà fait leurs preuves et peuvent achever leur scolarité plus tôt, comme les adjudants, alors que les cadets issus du recrutement externe doivent suivre une formation plus longue et plus approfondie pour palier à leurs lacunes.
Ainsi, bien que les aspirants soient mélangés dans leurs promotions dès le début de leur formation, tous ne seront pas promus en même temps.
Les programmes et la durée de la scolarité en fonction des profils sont les suivants:

  • Programme de formation des aspirants par avancement direct

Véritables vétérans de la Garde, les adjudants sont déjà aguerris et rodés aux exercices du commandement et de l'administration. Leur cursus de formation est donc composé des modules suivants:
- Module d'instruction sur les droits et devoirs de l'officier (tronc commun)
- Module d'étude cartographique et topographique (tronc commun)
- Module général de gestion et de logistique (tronc commun)
- Module de commandement tactique à l'échelon "section" pour l'infanterie (tronc commun)
- Module d'introduction à l'échelon "compagnie" (tronc commun)
- Module d’introduction à la manœuvre stratégique (tronc commun)
- module sportif en pentathlon (escrime, équitation, tir, course à pieds et lutte) (tronc commun)
- module de langue étrangère au choix (classes séparées par langue choisie)
- module d'option au choix (seconde langue étrangère, intendance approfondie, cartographie approfondie, initiation à la magie)
- Semaine d'examen finale du premier tiers (aspirants par avancement direct uniquement)
- Période de stage en école de spécialité (infanterie, cavalerie, artillerie, marine) si changement d'arme.
- Promotion au grade de sous-lieutenant si réussite, rétrogradation comme adjudant sinon.

  • Programme de formation des aspirants par avancement indirect

- Module d'instruction sur les droits et devoirs de l'officier (tronc commun)
- Module d'étude cartographique et topographique (tronc commun)
- Module général de gestion et de logistique (tronc commun)
- Module de commandement tactique à l'échelon "section" pour l'infanterie (tronc commun)
- Module d'introduction à l'échelon "compagnie" (tronc commun)
- Module d’introduction à la manœuvre stratégique (tronc commun)
- Module d'intendance approfondi (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- Module d'histoire militaire approfondie (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- Module de mathématiques appliquées (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- Module littéraire général (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- module sportif en pentathlon (escrime, équitation, tir, course à pieds et lutte) (tronc commun)
- module de langue étrangère au choix (classes séparées par langue choisie)
- module d'option au choix (seconde langue étrangère, intendance approfondie, cartographie approfondie, initiation à la magie)
- Semaine d'examen finale du second tiers (aspirants par avancement indirect uniquement)
- Période de stage en école de spécialité (infanterie, cavalerie, artillerie, marine) si changement d'arme.
- Période de stage comme "quatrième officier" en compagnie de combat. (aspirants par avancement indirect uniquement)
- Promotion au grade de sous-lieutenant si réussite, rétrogradation au grade précédent sinon.

  • Programme de formation des aspirants par recrutement externe

- Module initial des classes, introduction à la vie militaire (aspirants par recrutement externe seulement)
- Module d'instruction sur les droits et devoirs de l'officier (tronc commun)
- Module d'étude cartographique et topographique (tronc commun)
- Module général de gestion et de logistique (tronc commun)
- Module de commandement tactique à l'échelon "section" pour l'infanterie (tronc commun)
- Module d'introduction à l'échelon "compagnie" (tronc commun)
- Module d’introduction à la manœuvre stratégique (tronc commun)
- Module d'intendance approfondi (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- Module d'histoire militaire approfondie (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- Module de mathématiques appliquées (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- Module littéraire général (aspirants par avancement indirect et recrutement externe seulement)
- module sportif en pentathlon (escrime, équitation, tir, course à pieds et lutte) (tronc commun)
- module de langue étrangère au choix (classes séparées par langue choisie)
- module d'option au choix (seconde langue étrangère, intendance approfondie, cartographie approfondie, initiation à la magie)
- Semaine d'examen finale du troisième tiers (aspirants par recrutement externe seulement)
- Période obligatoire de stage en école de spécialité (infanterie, cavalerie, artillerie, marine)
- Période de stage comme "quatrième officier" en compagnie de combat et accomplissement d'une campagne. (aspirants par recrutement externe seulement)
- Promotion au grade de sous-lieutenant si réussite, renvoi sinon.

Dans les trois cas, la période d'examen finale comporte, dès son premier jour, une marche forcée de 50 kilomètres dans le sud Stendelien. Les épreuves se déroulent directement après cette marche et sont entrecoupées d'épreuves physiques en pentathlon.

Ecole de Guerre, formation des officiers supérieurs

Classes d'aspirants et de capitaines devant l'école militaire supérieure de Fort herobrine

L'école militaire supérieure de Fort Herobrine abrite également en son sein l'organe de formation des officiers d'état-major: l'école de guerre.
Le passage par cette formation fait partie intégrante de la carrière d'un officier et permet le passage aux grades d'officier supérieur. Les capitaines de la Garde y sont donc amenés à passer un Brevet d'état-major qui valide leurs qualifications aux missions de commandement de niveau stratégique.

Cette formation n'est accessible qu'aux capitaines ayant cinq années d'ancienneté dans leur grade et le brevet qu'elle délivre est donc la condition sine-qua-none de la promotion au grade de Commandant. Une fois brevetés, les capitaines peuvent servir au sein de l'état-major général de l'armée mais surtout prendre le commandement d'un bataillon ou d'un escadron, soit un commandement de plus de 500 soldats.

La formation d'état-major dure un an, et concerne chaque année une promotion d'une cinquantaine de capitaines.
Attendu que ces derniers partagent les locaux de l'école militaire supérieure avec les aspirants, il est d'usage que les capitaines prennent la direction de manœuvres d'entrainement visant à la formation de leurs jeunes camarades.
En outre, la tradition veut que durant leur formation, les capitaines se voient confier le parrainage d'un ou plusieurs aspirants, dont ils seront les référents et mentors.

Traditions de l'école militaire supérieure

Véritable institution de la garde volontaire et vecteur de ses valeurs, l'école militaire supérieure a pour mission de forger le caractère des officiers de la garde. L'esprit de corps, de camaraderie, le culte de la mission et le devoir de mémoire sont autant de valeurs chères à la Grande Armée que l'école inculque à ses étudiants, ces derniers n'étant pas non plus en reste par leur créativité quand il s'agit de mettre en place des rituels permettant de resserrer leurs liens et de fêter leur appartenance à ces armes glorieuses.

De fait, les parcours d'aspirant et de capitaine breveté sont tapissés de cérémonies et d'usages divers, tant officiels qu'officieux.
En voici quelques exemples:

- Les cadets:
En souvenir des premières recrues de la Garde Volontaire, les aspirants issus du recrutement externe sont appelés "Cadets" durant toute leur formation. Plus jeunes recrues au sein de l'école, ils doivent -de manière très informelle- faire leurs preuves et combattre à main nue contre un vétéran dans des combats souvent alcoolisés organisés à la fin de leur soirée d'accueil au sein de l'école. L'issue de ce combat compte peu, d'autant plus que les cadets ne gagnent que rarement, mais le fait de se battre contre un adversaire plus aguerri et plus fort en dépit des chances de succès est une qualité recherchée et valorisée au sein de la garde. Leurs blessures à l'issue de ce combat sont souvent vues comme des gages d'honneur.

- Fusiller le sac:
Pour marquer la fin de leurs années "de troupe", les aspirants issus de recrutement interne, adjudants ou non, ont pour coutume de "fusiller leur sac" au crépuscule du jour de leur promotion au grade de sous-lieutenant. Cette tradition découle du fait que le sac de campagne fait partie des premiers éléments perçus par chaque garde après son arrivée, et que ce dernier n'est plus nécessaire une fois devenu officier; les bagages des officiers étant pris en charge et transportés pour eux.

- L'adoubement:
Si les différents cursus de formation des officiers font achever leurs formations respectives à au moins trois moments différents, toutes les cérémonies partagent le même déroulement: Après avoir complété leur formation et, si nécessaire, leur stage en unité de combat; les aspirants sont réunis dans la cour de l'école militaire supérieure avant l'aube. Ils y retrouvent le Premier Consul Ghideon Zorn devant qui ils posent le genou et qui, de sa propre épée de lieutenant, les adoube. Puis, une fois relevés, ils reçoivent leurs nouvelles épaulettes, leur sabre d'officier et leur très précieuse lettre de lieutenance.

- La lettre de lieutenance:
C'est la plus vieille tradition des officiers de la garde. Au commencement de l'arme, lorsque ce cette dernière n'était encore qu'un régiment, les grades d'officiers étaient encore considérés comme des charges qui n'étaient accessibles que sur lettre patente du chef de corps. Le lettre de lieutenance donnait alors accès au rang d'officier et à tous ses avantages. Elle donnait également accès au commandement d'une compagnie, bien que l'échelon de commandement des actuels lieutenant soit la section. Aujourd'hui, la lettre de lieutenance est devenue le document officiel annonçant l'inscription du garde sur la liste des cadres.

Formations de spécialités

Ecole de l'Infanterie

Ecole de Cavalerie

Insigne de l'école de cavalerie de Tolwhig

L'école de cavalerie se situe à Tolwhig, sur Stendel, et est organisée autour du 3e bataillon de l'école militaire de la garde.
Sa principale prérogative est de former les cadres des armes montées de la garde, c'est à dire les sous-officiers et officiers.
La formation des soldats, quant à elle, est directement effectuée en régiment sous la supervision du lieutenant-colonel en charge de l'escadron de dépôt régimentaire.

Lorsqu'un brigadier est promu sergent ou qu'un sous-officier ou officier change d'arme pour rejoindre une unité de cavalerie, ce dernier doit donc passer par une période de formation au sein de cette école; de même que les sous-lieutenants désireux de servir à cheval après leur scolarité à l'école militaire supérieure.

Il existe donc, pour répondre à ces besoins, plusieurs cursus de formation dont voici le détail:

  • Escadron initial des sergents d'active

Ce escadron est chargé de la formation des sergents fraîchement promus au sein des régiments de cavalerie. L'enseignement se base sur les acquis des élèves qui ont, ici, déjà servi dans un régiment de cavalerie. La formation se concentre donc sur la réalisation de manœuvres et sur les bases du commandement à l'échelon de peloton.

  • Escadron de conversion des sous-officiers

Cet escadron est chargé d'enseigner tant les bases de l'équitation militaire que les manœuvres et formations propres aux armes montées à des sous-officiers souhaitant quitter leur ancienne arme pour rejoindre un régiment de cavalerie.
La formation est plus longue que celle des sergents promus au sein de l'arme, mais elle s'assure que les nouveaux arrivants puissent rejoindre leurs unités avec toutes les connaissances et toute l'aisance nécéssaire.

  • Compagnie des officiers

Attendu que les officiers doivent tous avoir appris à monter lors de leur formation à l'école militaire supérieure, leur formation en concerne ici que les manœuvres propres aux armes montées et les détails de l'exercice du commandement en arme à cheval. La particularité de cette compagnie est qu'elle reçoit en son sein tant les jeunes sous-lieutenants en première affectation que des commandants changeant d'arme.

  • Compagnie de remonte

Cette compagnie est chargée de la formation et de l'entretien des montures de la garde. En effet, les chevaux sont des animaux craintifs par nature et il convient de les dresser convenablement avant de les intégrer en régiment. Chaque corps d'armée possède sa propre section de remonte, mais l'école de cavalerie est, de loin, le meilleur centre de dressage pour les futures destriers.

Ecole d'Artillerie

Ecole du Génie

Parmi les établissements qu'elle regroupe sous la tutelle de l'Ecole Militaire de la Garde, la garde volontaire compte également sa propre école d'ingénieur, nommée Ecole du Génie Polytechnique.

Ecole de Magie

Depuis l'an 300, la garde volontaire s'est dotée d'une Ecole Militaire de Magie Polytechnique dont les infrastructures ont été installées au sein des anciennes arènes du Refuge de Pan.
L'école a pour principale prérogative de former les mages offensifs et défensifs de la garde, suivant différents cursus.
Les enseignements sont dispensés par des archimages recrutés au sein de l'empire comme à l'étranger et finement sélectionnés pour leurs compétences. Ces derniers dispensent des cours de magie blanche et grise, mais enseignement également les moyens de se prémunir contre la magie noire qui reste interdite au sein de la garde. Un groupe d'étude a toutefois été missionné au sein de l'école pour documenter l'usage de la magie noire.

Les cursus de formation dispensés par l'école de magie sont tenus secrets et n'ont fait l'objet d'aucune publication au journal officiel de l'armée.
Les élèves de l'école sont recrutés parmi les gardes volontaires disciples-mages et mages (sous-officiers) et donne accès aux rangs de maître-mages (officier).

Ecole de Médecine

Ecole Navale

Sources

- Réforme de la formation des officiers - an 298
- Portail des admissions de l'école militaire de la garde
- Formulaire de candidature par voie externe à l'école militaire de la garde
- Article du "Petit Caporal" sur la création de l'école de magie polytechnique