Thalkion

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Halwynt Thalkion
Général Thalkion, Vin Gog, an 203.png

Halwynt Thalkion en tenue militaire, an 203

Naissance 38 Cidélia de l'an 72 C.E, Royaume de Ninegÿr
Origine Comté du Nouveau Ronceltiq
Décès 55 Radévard de l’an 311 C.E (239 ans)
Sexe Masculin
Espèce Humain
Cheveux Bruns
Yeux Violet
Activité Général de la Garde Volontaire, Chevalier d'empire
Affiliation Nivemie, puis impériale
Entourage Pencroff, Ghideon Zorn, Archibald Ven Lusset, Louise de Mont-Bonnevès, Etenn Thalkion

Halwynt Thalkion (Arvindt Tharskon en ninegÿréen) est un chevalier impérial ainsi qu'un général servant dans la Garde Volontaire.Il est notamment connu pour avoir pris part à la campagne de Kel'Daer ainsi que d'autres, et la bataille de Vert-Daim. Thalkion est également issu de la famille des Thralls du comté du Nouveau Ronceltiq bien qu'il ne le soit pas lui-même. Chevalier de l’Empire de Stendel, il passa la majorité de ses aventures à venir en aide aux populations dans le besoin, pour lesquelles il portait une attention certaine.

Présentation

Description et aptitudes

Halwynt est un être humain, fin et de taille moyenne, aux cheveux bruns et aux yeux d'une couleur anormalement violette. A l’instar de son peuple d’origine, les nordiques ninegÿréens, Thalkion porte la moustache ; celle-ci taillée à l’italienne. Du fait de son sang mêlé, il ne possède pas autant de pilosité que les ninegÿréens masculins.
La culture ninegÿréenne soumet les jeunes celtes à de nombreuses épreuves comme le combat ou l'ingestion de puissantes potions, souvent mortelles, mais qui permet pour la plupart d’hériter d’une aptitude accrue dans les combats et lorsque sa survie est en jeu. Dans ces moments de tensions, le guerrier se voit multiplier sa force, de même que la réduction de la douleur ; il s’agit en somme d’une forme de transe mais où l’intéressé reste maître de ses mouvements et de sa pensée. Thalkion, comme nombreux ninegÿréens, la possède, et lui fut mainte fois utile au cours de ses aventures.

Descendance

De l’union de Halwynt et de sa compagne Louise naquirent deux enfants, un garçon du nom d’Etenn et une fille appelée Victoire, l'aînée. Après la mort de Thalkion, Etenn, impulsif et bagarreur poursuivit une carrière militaire dans la Garde comme l’avait fait son père sous la supervision de Marie, son ancienne aide de camp. Victoire hérita quant à elle de la volonté bienveillante d’Halwynt et de sa mère ; elle obtint avec succès un prestigieux diplôme de l’Académie impériale et œuvra dans la sphère politique, soucieuse de subvenir à la sécurité et aux besoins des peuples.

Biographie

Jeunesse (75 - 154)

Royaume de Ninegÿr, et guerres nivemies

Halwynt Thalkion naît le 38 Cidélia de l'an 72 (le 4 Givréen de l'an 328 selon le calendrier runique) dans le comté du Nouveau Ronceltiq, à l'Ouest de Stendel. Il est le fils de Donar Tharskon et de Evaléa Marchande, une herboriste impériale. Issu d'une seconde union, sa mère ayant été capturée lors de la guerre civile stendelienne, Thalkion hérite d'un statut de sang-mêlé et de bâtard, ce qui lui vaut de subir toute sa jeunesse les brimades des autres enfants. Thalkion possède dès sa jeunesse la plupart des attributs physiques d'un ninegÿréen si ce n'est le manque de pilosité faciale, qu'on explique par la souillure de son sang. A cette époque, Ninegÿr reste encore très marquée par la guerre civile stendelienne s'étant terminée 30 ans plus tôt, à cause du massacre ayant suivi la défaite de Stonecross et ses alliés nivemis. Enfant, il est également marqué par les dégâts sociaux et matériels engendrés par la Guerre Nihremine (72-105) opposant son peuple aux Nehrimers, une espèce elfique endémique de la frontière est de Ninegÿr. Halwynt montre très tôt des aptitudes intellectuelles particulières en s’intéressant aux conflits et aux légendes de Ninegÿr ; il adopte par ailleurs une curiosité anormale pour la Guerre civile s'étant terminée des décennies plus tôt.
On enseigne vite au jeune Arvindt à haïr la plupart des autres clans de Ninegÿr, puisqu'à cette époque, les comtés la composant sortent eux aussi d'un conflit fratricide s'étant télescopé sur la guerre civile ; les tensions sont encore très fortes lorsque monte sur le trône Bormann Tête-froide, nouveau roi de Ninegÿr. Thalkion profite de ces quelques années de règne pour apprendre auprès du sage seigneur Rownger de Ronceltiq et de sa mère qui fait la plupart de son éducation. Son père, Donar, ne le considère quant à lui pas du tout. La guerre nihremine faisant encore rage, le jeune celte est aussi envoyé avec d'autres lors d'escarmouches ayant pour but de mettre à mal le moral des opposants elfes ; ce qui termine souvent en bain de sang, dont Thalkion tire autant d'expérience que de traumatismes. L'entrainement guerrier est prodigué par un vieil ermite que Thalkion rencontre lors de l'ède de l'An, une cérémonie consistant pour les adolescents à gravir le mont Toutatis et ainsi dialoguer de son destin avec les dieux. Épreuve sélective permettant au passage d'éliminer les éléments les plus faibles de la communauté jugés "non capables" d'atteindre le sommet.


L'an 88 du calendrier erachien est marqué par un léger soubresaut nivemi, cherchant à se reconstruire sur le plan géopolitique en tant qu'entité de premier rang. C'est à ce titre que sous la pression de nouveaux barons du Nivem, Bormann Tête-froide se voit obligé de participer à la bataille de Vert-Daim face aux barbares d'Elu'myr. Pour attirer sur lui l'attention de son père, Arvindt choisit, à 16 ans, d'accompagner le roi ninegÿréen, le thrall Rownger et le chef nivemi Oumar. L'escarmouche est un succès sur le plan politique puisqu'il permet de contenir Elu'myr dans son expansion ; c'est aussi ici que Thalkion s'illustre pour la première fois au combat sur les grandes plaines vertes de Vert-Daim. Pourtant blessé dans la bataille, comme de nombreux autres guerriers, il est abandonné et laissé au milieu des cadavres et des charognes.

Voyage en Stendel et vie en Ninegÿr

Arvindt fut laissé pour mort non loin des Rives d’Or, au milieu des cadavres, des charognards et des demi-morts. Vagabondant malgré ses blessures pendant plusieurs semaines ; quasiment aux portes de la mort, il fut secouru par un marchand itinérant dont le principal bénéfice réside dans la vente de grands coffres. Acheminé sur de nombreuses lieues dans une vieille charrette, il se rétablit peu à peu, mais développa une grave toux qui, dans le regard du marchand, n’annoncait rien de bon. Sur les routes du nord, ils traversent les contrées sous domination du Nivem, et furent par maintes fois témoins des répercussions de la guerre stendelo-nivemie s’étant pourtant achevée plus de 20 ans plus tôt ; anciens champs de batailles, misère, exécutions, douanes. Lorsqu’ils sont arrêtés à l’une d’elles, c’est l’attirail en haillons et aux couleurs du Nivem de Arvindt qui empêche les guerriers de les refroidir. Les deux compères vivent sur les routes pendant de nombreux mois, des ventes du marchand et de la connaissance d’Arvindt pour la chasse et la pêche.

Alors qu’ils arrivent dans les régions plus chaudes de Stendel, la toux du jeune ninegyréen ne s’est pas atténuée, au contraire ; les premières toux ensanglantées ne laissent peu de doute quant à la destinée d’Arvindt. Au croisement des grandes routes de l’Est et de l’Ouest, près de la banlieue sud de la ville de Stendel, l’aimable marchand dépose le celte sur le perron d’un vieux monastère aux couleurs stendeliennes, et à une connaissance, le père Cyprien. Ils y font leurs adieux, non sans tristesse, puis le vendeur de coffres s’en va en direction de la capitale de l’Empire. Arvindt est admis à l'hôpital de l’ordre monastique et est rapidement pris sous l’aile de Cyprien, l’un des seuls à ne pas se soucier de l’origine barbare et nivemie de son protégé. Grâce à lui, et grâce au doyen du monastère, la toux de Tharskon s’atténue, se calme, et finit par disparaître ; un “miracle”, quand on sait que celle-ci durait depuis plus d’un an. Dans ce même temps, il y termine son éducation, très différente de celles des clans celtes, mais tout aussi intéressante pour le curieux apprenti. En 91, soit une année plus tard, Arvindt fut le témoin de l’attaque du monastère par des brigands à l’étendard inconnu. Malgré le nombre, il réussit à protéger bon nombre des frères moines de la razzia, et mobilisa son entraînement ninegÿréen pour endiguer le flot de truands pillant le lieu saint.

Des années 90 aux années 150, Tharskon retourna en Ninegÿr pour poursuivre sa voie. Il participa à la guerre Nihremine et survécut à la grande peste affligeant le royaume celte. Arvindt assista à la mort de sa mère, emportée par la maladie, et à celle de son père lors de la bataille des contreforts en l’an 108 C.E. De par son statut de sang-mêlé, Arvindt ne put recevoir le titre héréditaire de Thrall de Ronceltiq, qui fut confié à son demi-frère. Il fut néanmoins recueilli par Rownger, couronné roi de Ninegÿr en l’an 142 C.E, grand sage de Ronceltiq dans lequel il vit un guide et un maître d’instruction. Des années 140 aux années 150 avec la politique d’ouverture au monde promulguée par Rownger, Arvindt occupa le rôle de “Main du Roi” à titre non-officiel, mais ce qui lui permit de traiter avec les groupes limitrophes et voisins de Ninegÿr en tant que représentant.

Carrière militaire au Fort Herobrine (154 - 311)

Le 34 Iffélia de l'an 157, Arvindt était dans les rues de la capitale stendelienne lorsqu’il tomba par hasard sur une jeune femme aux cheveux bleus éclatants qui vociférait à qui voulait lui tendre l’oreille. Grand mal advint au celte, lorsque ce dernier s’arrêta pour écouter les propos de la dame, puisque étant le seul à le faire, le piètre tribun n’avait de toute façon aucun public. La femme se présenta comme une dénommée Wendy et qu’elle avait besoin d’aide. Sans que le celte ait son mot à dire, il fut emporté à dos de piaf par delà les terres grâce au service de SPLASH. Et ce qui donna au passage une très désagréable première impression à Tharskon, qui estima qu’en définitive, il préférait le bon vieux plancher des vaches.
Sans qu’il le sache trop pourquoi, Ardvindt se retrouva dans un désert, avec une caserne miteuse et, dans des conditions inconnues, il choisit d’y rester quelque temps, et voir ce que réservait cette garnison de drôles de soldats.

Jeune officier

Le celte fit ainsi ses premières classes dans la caserne du Fort Herobrine. Un îlot entouré d’une mer de sable dont les paysages ne manquaient pas de dépayser Tharskon. Le système de façon générale semblait bien étrange mais l’ancien guerrier décida de s’y plier, en y trouvant dans cette discipline une belle image. En somme, le celte adhéra aux principes et aux idées, notamment dans la personne de Pencroff, commandant de la caserne. Naturellement, le roi de Ninegÿr fut mis au courant mais encouragea son poulain, bien qu’il pensa qu’un informateur n’était tout de même pas inutile dans cette petite caserne perdue.
Rapidement, Ardvindt gravit les échelons, et devint lieutenant d’infanterie, poste assez élevé pour commencer à côtoyer les capitaines du fort. Il changea au passage de nom et opta pour “Halwynt Thalkion”, mieux prononçable et surtout moins discriminant. C’est à l’une de ces occasions qu’il fit la rencontre du Capitaine Gideon Zorn, un homme de haute stature et bien sympathique, jusqu’à ce que Halwynt fasse mention de de son affiliation au Nivem lors de la bataille de Vert Daim. Le capitaine, ayant sans doute pensé que Thalkion était un nivemi de naissance, s’embrouilla, et il eût besoin de toute l’assemblée pour l’empêcher de rager comme un bœuf, une habitude dont Halwynt attesterait souvent chez ce dernier. Lieutenant dans l’infanterie, Halwynt fut chargé, sous la direction du Capitaine Zorn, d’étudier et de réhabiliter l’ancienne forteresse qui se trouvait au sud du désert d’Herobrine. Dans ses rapports, il informa le commandement de la vétusté de l’édifice mais surtout de son histoire, retrouvée dans un vieux coffre enfoui dans le sable. Le casernement du Fort Herobrine apprit ainsi l’histoire passée de la région, autrefois dominée par un baron rendu fou par une force inconnue.

Thalkion fut aussi de ceux qui tracèrent les premières grandes murailles qui ceintureraient bientôt le grand désert, et obtint une place reconnue pour ses talents d’architecte. Avec l’ensemble de qui allait bientôt devenir la Garde Volontaire, il participa aux premières escarmouches du dérangé Tyroine, une figure mi divine, mi démoniaque, et arpentant Stendel en quête de gens à tourmenter pour son bon plaisir. Ces événements prient leur point d’orgue lors de l’assaut du fortin-ouest, qui marquait alors la limite occidentale de la garnison. C’est d’ailleurs à cette bataille qu’il s’illustra tant et si bien qu’il lui fut remis l’une des premières décorations du Fort : la croix du vétéran.
Halwynt apporta aussi beaucoup à la vie civile qui composait le Fort, et principalement la bourgade de Sandstown. Il fut à cette époque adjoint au maire Gideon Zorn, mandat réitéré deux fois, de par l’aspect autoritaire du capitaine. A cela, s’ajouta l’obtention d’une maison, située place des grenadiers, qui fut pendant longtemps, son lieu de repos après le service. Thalkion se lia d’amitié avec un sergent, arrivé peu après lui, Jihair Glavallis, un homme qui serait amené à être une figure forte de la Garde, et accessoirement, directeur provisoire de l’école militaire. Thalkion participa à la répression des mages noirs promulguée par la Garde à partir des années 160-170, et démontra une volonté forte mais surtout une haine intarissable envers les adeptes d’une magie qui avaient provoqué la mort de nombreux de ses proches. Avec ce qui serait amené à devenir le corps de gendarmerie, il fit partie des plus impitoyables traqueurs de mages noirs ; une rumeur raconta qu’un tiers des mages noirs emprisonnés à Terre Morne y avaient été envoyés sous ses ordres.

Thalkion brava le temps, et connut les premières grandes réformes de la Garde, concernant les échelons et l’agrandissement des troupes. Il fut promu capitaine d’infanterie peu avant l’an 190, et fut de ceux qui participèrent à la première grande campagne de la Garde : La campagne de Kel’Daer.

Traumatisme de Kel’Daer ; et après

Kel’Daer fut sans aucun doute la première grande claque que prit la Garde, gonflée jusqu’ici par la prohibition de la magie noire. Thalkion y participa dès le début des opérations, et y revint trois fois. Avec le légendaire 2nd Régiment d’infanterie, que Thalkion surnomma affectueusement “Les braves”, il combattit à de nombreuses reprises contre les engeances qui mortifiaient les Houndaers, peuple du chevalier et mage noir Shrui. C’est durant cette période qu’il fut élevé au rang de lieutenant-colonel, et assista son ami de toujours, le colonel Glavallis. Malgré tout, la campagne fut un désastre, quoi qu’en dise le haut commandement de la Garde, et de nombreux soldats périrent, au mieux tués sur le coup, au pire, grignotés par les monstres. C’est lui qui donna le surnom de “Boucherie du Nord”, repris à posteriori par les historiens de la Garde. Quoi qu’il en soit, Thalkion fut durement marqué par la campagne, et sans doute l’un des plus traumatisés parmi les officiers ayant réchappés. Pendant longtemps, il en garda une attitude meurtrie, froide, plate et dure. Durant la campagne, il fit la rencontre d'Archibald Ven Lusset, un vaurien s’étant engagé par dépit dans la Garde, avec lequel Thalkion finit par nouer une amitié forte, et qui survécut à la boucherie du Nord.

Général de la Garde Volontaire

Dans les années 205, Thalkion fut élevé au rang de colonel, puis général de corps d’armée et prit la direction du corps de gendarmerie, qu’il avait lui-même contribué à créer. Il obtint un bureau dans le nouveau commandement du Fort Herobrine, devenu Grand Quartier Général, et à ce titre, une aide de camp nommée Marie, une jeune femme qu’il avait pris sous son aîle après la mort de ses parents. Thalkion l’éleva comme sa propre fille, et fut pour elle ce qu’avait été Pencroff pour le jeune celte d’alors. Avec la Garde, il participe à de nombreuses compagnes, et développa pour les peuples une grande affection, tant et si bien qu’on le surnomma parfois le “général bienveillant” de par son sens de la justice et de l’honneur. Paradoxalement, il se tailla une réputation féroce contre tous ceux qui convoitaient le désordre et le chaos en Stendel, ceux-là même qu’il combattit sans répit pour assurer aux peuples stendeliens une vie paisible et anodine.

Ce fut Bonadventure Pencroff, alors général de la Garde Volontaire et chevalier impérial, figure quasi-paternelle qui motiva Halwynt à candidater à l'ordre de la chevalerie stendelienne, voyant en lui de nombreuses caractéristiques qui l’avaient lui-même poussé à postuler à l’époque. Ce que Thalkion fit, en compagnie du roi de Dolgarund, Saboteur Dragnir, et le maire de Crystalis Guillaume, deux amis proches qu’il avait rencontrés lors de ses voyages.

Chevalier d'Empire (212 - 311)

Thalkion fit partie de la promotion des années 200 avec ses deux camarades, dont l’un, Saboteur, fut même anobli pour ses bonnes actions. La cérémonie d’adoubement eut lieu le 1 Fifrelune de l'an 212. Pour un temps, Thalkion délaissa son rôle de général, qu’il délégua aux bons soins de son ami et supérieur Gideon Zorn. Il partit ainsi sur les routes en tant que chevalier-errant, et parcourut les landes de l’Empire en quête de villages à secourir ; ceux-ci étaient nombreux. Thalkion aida notamment le bourg de Martès à sortir du danger d’un mage noir qui avait échappé à la prohibition de la magie noire des décennies plus tôt. Pour ses bons services, il fut nommé “Sieur d’honneur de Martès” et on lui proposa même de prendre la tête du village afin de remplacer le maire précédent, victime du mage. Thalkion refusa modestement et continua sa route.
Le début des années 240 fut marqué par la Campagne des frontières opposant la Garde Volontaire aux forces extra-stendeliennes de l’Aurore. Si Thalkion ne participa pas à la Campagne d’Asakaya qui en suivit, il fut rappelé par le GQG pour combattre lors de la bataille de Birak-Heim, qui se solda par une amère victoire pour la Garde.

Voyage au duché de Provence

Quelques années plus tard, aux abords du duché de Glindel, il sauva une caravane marchande d’une mort certaine dans les montagnes. Le chevalier par ailleurs fut étonné du dialecte et de la culture de ces réfugiés qui se présentèrent comme des “provençaux”, issus d’un duché loin à l’ouest des limites de Stendel. Halwynt demanda à l’Empire de trouver un lieu pour accueillir ces étrangers, ce qu’on lui accorda. Ainsi naquit le domaine viticole de Rousset le 40 Iffélia de l'an 243, niché dans les montagnes de Cerve, dirigé par les De Brinvert. Leur plus fameuse cuvée devint le Château-De-La-Garde, en référence à la Garde Volontaire, et réservée à la table des officiers. Le chevalier assura personnellement la protection du domaine le temps qu’il se développe puis, curieux de connaître le duché de Provence, dont se réclamaient les vignerons, il partit en dehors des limites du monde connu à la recherche de ce peuple inconnu. Deux mois de voyage furent nécessaires pour parvenir à l’endroit tant recherché, et malgré son entraînement militaire, Thalkion faillit y laisser la vie plusieurs fois. Il découvrit donc Provence, un duché fantaisiste au climat chaud et aux couleurs chatoyantes. Une contrée remplie de landes vierges, de forêts de pins maritimes, de vignobles et de domaines divers. Là bas, il fut présenté au duc Donatien de Millon, siégeant dans sa capitale, Beaucastel ; seigneur auprès duquel il mit à disposition ses aptitudes afin de régler les quelques problèmes qui tiraillaient le pays. En tout et pour tout, il y resta cinq ans, période durant laquelle il apprit autant les coutumes qu’enseigna l’existence de Stendel, loin à l’est. Là bas, il fut le disciple d’un philosophe et maître d’armes appelé Sophias, qui lui enseigna le maniement de l’épée et les valeurs du combat à la provençale, mais le vieux sage mourut des mains d’un traître, qui tenta de ravir la couronne du duc pour lui-même. Un plan qui fut contré, en partie grâce à Thalkion. Le chevalier garda contact avec les terres stendeliennes grâce à Tanargue (de Tanarguis, “tonnerre” en provençal), un oiseau à la limite entre le hibou grand-duc et le faucon-pèlerin donné par le duc en personne et issu de sa propre volière. Le volatile, empreint d’une magie naturelle inconnue au chevalier, devint un compagnon fidèle dont l’importance est telle qu’il apparut plus tard sur le blason de la famille Thalkion.
Une fois la paix revenue sur le duché, le chevalier devint pour un temps le “Missi doù Déuc”, l’envoyé personnel de la famille ducale et mis à sa disposition toutes ses connaissances, notamment architecturales dans le civil, mais aussi en matière d’édifices défensifs militaires pour prévenir des invasions futures. Pour ses bons et loyaux services, il gagna le titre honorable de Maître-chevalier, et Donatien de Millon lui-même, lui remit Virtus Vitis (“la victoire par la vertu” en ancien provençal), une épée de fer météorique fabriquée par le plus grand maître d’armes du pays spécialement pour Thalkion, et liée à lui par enchantement. Il reçut aussi en gage le paisible domaine de Pouget produisant un vin doux et réputé, même parmi les côteaux de Provence ; leur plus fameuse cuvée fut dénoméme “Blanc du Ruisseau”. Le personnage d’Halwynt rentra également dans l’imaginaire local, par le conte du ”cavalié mèstre de-pèr darrié lou mountagno” et qui survécu à la mort de l’intéressé.
Thalkion passa en tout sept ans en Provence, et il en revint en 250 lorsque les tâches qu’on lui avait attribuées furent toutes conduites à leur terme. Le chevalier eut bien du mal à convaincre le Duc de le laisser partir, mais ce dernier accepta en définitive en faisant promettre au concerné de revenir. Une promesse qu’Halwynt ne put tenir puisqu’il ne revint jamais en Provence avant sa mort ; bien qu’il garda toujours un contact privilégié avec la famille ducale grâce à l’oiseau messager qu’on lui avait si gracieusement offert.

Retour en Stendel après 250

De retour de son périple par delà le monde connu de Stendel, Thalkion reprit ses habituelles fonctions de chevalier. Il eut notamment la surprise de constater que la Garde Volontaire, sans nouvelles de lui, l’avait déclaré disparu en mission. Une erreur qui fut bien vite corrigée lorsque l’état-major constata avec une certaine incompréhension que le général était toujours bien vivant. Stendel, et a fortiori la Garde, avaient bien changé durant les années où le chevalier s’était absenté, mais le concerné reprit bien vite ses activités de protection des peuples qu’il avait longtemps délaissé. Officieusement, il assista parfois le GQG notamment lorsque les maréchaux Pencroff et GhideonZorn s’absentaient de Stendel pour mener ailleurs des campagnes extérieures.
Des années 250 aux années 280, Thalkion continua de parcourir les landes de Stendel en quête de villages et de villageois dans le besoin. Il en sauva beaucoup, en vit certains pérécliter, et assista impuissant à la destruction de ceux que le mal avait trop sévèrement rongé. Il garda aussi un lien étroit avec le Maréchal Zorn et le tint souvent au courant des faits qui se déroulaient en Stende durant ses absences prolongées.

En 280 C.E à la demande personnelle de ce dernier, Halwynt Thalkion réintégra officiellement les rangs de la prestigieuse Garde Volontaire, en vue des périls que celle-ci allait bientôt devoir combattre. Pile à l’heure puisque en 285 s’ouvrait tambour battant la première Campagne des Titanides, au sein d’une première guerre de coalition qui ne manqua pas de troubler le vieux général. Celui-ci s’illustra à la tête du 2e Corps d’Armée, et grâce à l’implacable talent stratégique du maréchal Zorn, le menace fut matée donnant ainsi à la Garde un prestige encore jamais atteint. Thalkion remit personnellement la Croix du Volontaire aux généraux Soult et Davout pour le service inestimable qu’ils avaient rendu à la Garde.

La rencontre avec Louise de Mont-Bonnevès

La fondation du domaine Thalkion

Carrière militaire

Historique et faits militaires

- Prohibition de la magie noire
- Campagne de Kel'Daer, 89-194 / 196-205 C.E

Le colonel J. Glavallis et le lieutenant-colonel H. Thalkion durant l'Offensive Blanche, an 190. Kel'Daer

- Campagne de Tolwhig, 210 C.E
- Première guerre démoniaque, 239 - X
- Campagne des frontières, 241 C.E
- Première Campagne des Titanides, 285 C.E
- Seconde Campagne des Titanides, 286 C.E
- Campagne d'Aboukyr, 299 C.E

Distinctions et Décorations

  • Croix de guerre avec agrafes "Vert-Daim"
  • Légion d'Obsidienne
  • Ordre de la chevalerie de l’Empire de Stendel

Carrière civile

  • Ameublement du nouveau château des Empereurs
  • Seigneur du Chatâl-Kion
  • Organisation des événements de la guilde des Explorateurs
  • Conception de quêtes (pétées) pour la Guilde des Explorateurs
  • Co-concepteur des Tréfonds (Palier 1 à 4) et du village d’Orth
  • Construction du fortin des Nouveaux Arrivants
  • Rénovation de la Chevalerie

Citations

" Regarde mes mains, tu vois ces cannelures ? Ce ne sont pas des mains de noble, mais de paysan, alors parle moi franchement de paysan à paysan. "
"Cet homme est bien brave, mais hélas, c’est tout ce qui lui reste"