Compagnie de Varnel

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Compagnie de Varnel
Illustration.
Description Compagnie mercenaire au service de la voie des Empereurs
Monde New-Stendel
Existence Fondation au début du 4e siècle
Fondateur(s) François Aurélien Varnel
Alignement Impérial
Langues Stendelien
Religion Pyrisme
Gentilé Varnélite


La Compagnie de Varnel est un petit groupe mercenaire fondé par le vice-capitaine explorateur François Aurélien Varnel en l'an 315. La compagnie sert les intérêts de la noblesse impériale et frontalière, principalement sur le continent de New-Stendel. Les membres de la compagnie (nommées varnelites) suivent ardument les préceptes de la foie Pyriste, culte pour lequel la compagnie sert de branche armée.

Principes et Doctrines

Pour la Gloire des Empereurs

Bien que la cohorte de varnelites ne soit pas native à l’Empire (la majorité de ses membres venant de villes et villages sur ou proche des frontières impériales), leur dévotion et service à ce dernier est plutôt particulière. Endoctrinés dans la foi pyriste, les varnelites suivent des dogmes strictes dans un service éternelle aux trônes:

Ma loyauté à mes frères et sœurs ;

Ma vie pour l’Empire ;

Ma lame contre l’hérésie ;

Longue vie aux Empereurs.

Ces dogmes forment la base de la routine varnelite et pyriste, des prières matinales et nocturnes aux interactions qu’ils puissent avoir avec les autres. Cette vie stricte et réglementée, couplée à un amour excessif pour l’Empire (une vénération instruite par la propagande du Consulat et pyriste), leur vaut souvent le titre de fanatiques. Dire du mal de l’Empire et ses régents est raison suffisante pour valoir une exécution publique instantanée, bien que rarement effectuée intra frontières impériales. Tant bien le Lex Imperatorum (le texte fondateur de la foie pyriste) indique aux dévoués de suivre les préceptes édifiés par les Empereurs, l’origine du culte et de ses codex restent obscures.

Mercenaires loyaux aux Couronnes

“Plus nombreux sont nos ennemis, plus grande sera la gloire”

Lorsque la priorité de la compagnie est de défendre les terres sous sa protection, elle agit en tant qu’organisation de mercenaires soutenant le développement des relations entre les cités étrangères et l’Empire. En accord avec la gouvernance de New-Stendel, le comptoir assure principalement la sécurité de convois et des activités civiles sur les terres hors frontière qui ne font pas l’objectif d’une mission militaire impériale, de la guilde des Explorateurs, ou d'autres groupes armés.

La Vérité se partage

Le Varnelite est, avant tout, preux et croyant. Bien que la compagnie de Varnel soit le détenteur actuel des textes fondateurs de la foie pyrsite, il n’est pas nécessaire d’être Varnelite pour suivre le droit chemin. L’instruction des textes se fait par le biais de séminaires, de discours, de messes publiques ou de baptêmes de masse, que les varnélites surveillent attentivement. Suivre les principes du Lex Imperatorum et devenir pyriste est ouvert à toute personne s’intéressant aux vérités des Empereurs.

Histoire

Escouade de Varnel

humble débuts de l'Escouade de Varnel

Au début du 4e siècle, François Varnel entre dans la Guilde des Explorateurs comme novice, et commencera à se faire connaître dans les rangs de la guilde pour sa ferveur lors de chasses aux gobelins. En 305, il sera gradé quartier-maître explorateur, et forma sa propre escouade, qu’il nommera succinctement l’Escouade de Varnel. François fera sa mission principale d’assurer que son escouade devienne la plus connue de l’Empire, surpassant des groupes comme la 5e Exogile du Néo-Dominion, mais sans jamais atteindre la renommée des escouades des Sentinelles. Néanmoins, la réputation de l’efficacité de son escouade se répandit rapidement, et de nombreuses demandes de service à la guilde la nommait spécifiquement.

En 312, lors d’une mission en bordure de la forêt de Fanghorn', l’escouade fit la découverte d’un artefact dans les ruines d’une chapelle. L’artefact, nommé plus tard le Lex Imperatorum, était une tablette de pierre sur laquelle étaient inscrits différentes doctrines et préceptes, ainsi que les coordonnées d’autres fragments. François fit de la collection des fragments sa nouvelle mission principale, et au fur des années, devint convaincu qu’il s’agissait de reliques divines écrites par les Empereurs en personnes. L’escouade se transforma lentement en une formation plus inquisitoriale qu’exploratrice, servant ce qu'il était convaincu d'être la voix des empereurs.

Conformément aux doctrines du Lex Imperatorum, les missions de guildes entreprises par l’escouade se focalisèrent sur l'élimination aveugle de créatures et monstres interférant avec la vie de citoyens humains impériaux, favorisant l’exécution sans distinction au dialogue. Ces actes de violence gratuite et ainsi que leur position devenue radicale sur des sujets touchant la morale reçurent des réponses mitigées, certains soutenant les exécutions de masses, tandis que d’autres, notamment les représentants de la 5e Exogile, s’opposèrent au massacre sans justification.

Les yeux de l’escouade se ruèrent sur l’Exogile et, plus particulièrement, leur groupe d’origine, le Néo-Dominion. Convaincu que nombreux des fléaux de l’Empire originaient depuis la formation de l’alliance, l’escouade se retira des services de la Guildes des Explorateurs, et forma le groupe mercenaire de la Compagnie de Varnel le 56 Mérolia de l’an 315.

Compagnie de Varnel

le Fort Estelle, ancien fort de l'Empire, au Nord Ouest de New-Stendel

Suite à leur départ de leur dortoir à la guilde, la nouvelle compagnie migra vers New-Stendel, servant de gardiens et d’escortes pour les marchands impériaux sur les différentes routes menant à travers la forêt de Fanghorn ou les marais du Sud. Ces missions banales servaient d’opération de renseignement, cherchant toute information possible sur les activités des cités et royaumes de l’Ouest. La compagnie finit par prendre des missions menant vers le Nord ouest, au travers des terres du Néo-Dominion, accédant ainsi aux villes et nations frontalières de l’Empire, et commencèrent à trouver de nouveaux clients incertains de commercer avec l’alliance de peuples magiques dont la sphère d’influence ne faisait que grandir.

Attisant les flammes du doute et des précautions, la compagnie lança une campagne de propagande pour la foi Pyriste et xénophobe dans les villages de Valcourt et Malenque, convaincant plus d’un que les peuples magiques étaient la source de nombreux de leurs maux. Au courant des années qui suivent, les rumeurs filent tel le vent aux quatres coins des villages frontaliers, et de la peur vinrent de nouveaux acolytes de la nouvelle foi dictée par le Lex Impératorum, la foi Pyriste. Les rangs de la compagnie mercenaire virent une croissance inédite, passant d’une quinzaine de membres à une grosse cinquantaine, sans compter les nombreux croyants qui cherchaient un lieu de culte. En Agrevent de l’an 320, un jeune acolyte informa un des disciples de la compagnie d’un fort impérial délaissé aux abords de la mer Adariatique, au nord d’Adari. Le fort avait été abandonnées depuis plus de deux siècles suite à la chute du Dominion, et l’Empire n’avait pas repris la forteresse depuis. Les Varnelites s’emparèrent du fort, nommé le fort Estelle, et bâtirent le premier Bastion de Varnel, un quartier général et avant poste idéal pour continuer leur mission religieuse et leurs activités paramilitaires.

Le 1er Iffélia de l’an 321, la prise du fort Estelle fut annoncée publiquement[1].

Bibliographie et Références