Pencroff
Bonaventure Pencroff de Férincs | |
Alias | Maréchal Pencroff Le Maréchal Hussard Le diable bleu |
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Naissance | 49 Démévent de l'an 46 du Calendrier Erachien |
Sexe | Homme |
Espèce | Humain |
Activité | Gouverneur Militaire Marquis de Férincs |
Caractéristique | Maréchal d'Empire |
Affiliation | Empire de Stendel |
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Le Maréchal Bonaventure Pencroff de Férincs est un des Gouverneurs de l'empire Stendenlien. Originaire d'une contrée étrangère à l'empire,
il a gravi les échelons des Forces armées impériales, à partir du grade de soldat. Survivant de la bataille de Nyan-Cat et fondateur de la
Garde Volontaire, il rejoindra; plus tard, les rangs de la prestigieuse chevalerie de Stendel.
Protecteur loyal des populations impériales; ses faits d'armes tant dans la garde qu'auprès de la chevalerie lui valurent,
plus tard, d'être nommé Gouverneur de l'Empire stendelien.
Parmi les Gouverneurs, il fait partie des partisans de la Justice absolue et s'est attelé à renforcer et améliorer les Forces armées impériales. Il a également fondé la Guilde des Explorateurs, afin de permettre à des aventuriers payés par l'empire de vivre de missions d'assistance aux populations comme la chasse aux monstres ou les missions de recherche. Plus tard, il fondera également la Brigade des chasseurs de démons pour faire face aux nouvelles menaces qui pesaient sur la population civile.
Le maréchal Pencroff considère la protection de la population impériale comme une mission sacrée. Il ne recule devant aucun effort pour y parvenir, quitte à faire preuve de cruauté envers ceux qui oseraient menacer la sûreté de la population.
Son absence de pitié au combat et la violence de ses offensives lui valurent le surnom de "diable bleu".
Sommaire
Biographie
Le Maréchal Pencroff est ce que l'on pourrait appeler un "soldat-né". Engagé sous les drapeaux dès la fin de l'enfance, il aura été de toutes les guerres dans le camp Stendelien depuis la grande guerre civile, combattant sur tous les théâtres et gravissant tous les grades de l'armée impériale à force de passes d'armes.
Ces longues années de combat, qui l'auront mené à croiser le fer des steppes glacées jusqu'aux déserts les plus ardents contre tous les ennemis de l'empire, auront fait de lui un stratège et un tacticien aguerri, rompu à tous les exercices de la guerre, et particulièrement adroit dans son art.
Son expérience sous les armes aura également développé chez lui ses principaux traits de caractère: Une loyauté absolue envers l'empire et son peuple, un sens aiguisé du devoir, un solide esprit de corps et une insolente témérité.
Son passage dans la chevalerie impériale achèvera d'ancrer en lui sa vocation de protéger et servir les populations civiles stendelienne contre les dangers de toutes natures, et lui aura appris un dernier principe: celui de ne jamais sous-estimer un ennemi, et de toujours aborder une menace avec la même cironspection, qu'il s'agisse d'un nid de gobelins ou d'une armée rebelle. Le doute n'a jamais de place, pas plus que la demi-mesure ou les compromis. Tout ce qui est entrepris doit être terminé, "une menace n'est abolie que quand son inexistence ne fait plus de doute".
Malgré son rang, le maréchal Pencroff se démarque souvent par son rejet des mondanités et du luxe. Habitué à mener une vie de soldat, véritable "homme des casernes", il se satisfait sans mal d'un mode de vie rustique. Il ne parait à la cour que lors des conseils d'état ou à d'autres occasions officielles, et suit systématiquement ses troupes dans toutes leurs campagnes. La vie de la cour ne l'émeut pas, pas plus que les intrigues politiques. Il perçoit le rôle de gouverneur comme une mission dont il s'acquitte avec soin.
L'arme de prédilection du maréchal Pencroff est la cavalerie, dont il a l'honneur d'être le colonel-général. Issu de la cavalerie légère, il participera activement au développement des techniques de reconnaissance et de guerilla. Excellent cavalier, le maréchal est particulièrement à l'aise dans la conduite des troupes au feu; mais il a parfois le défaut d'être trop téméraire et se considère volontiers comme moins bon stratège que son camarade et ami le maréchal Ghideon Zorn.
En temps de paix, le maréchal s'affaire à réformer les Forces armées impériales, afin de les adapter aux nouvelles formes de conflit.
Il se retire également le plus clair de son temps dans son fief de Férincs dont il est Marquis.
Jeunesse
Le maréchal Bonaventure Pencroff naquit le 34 Démévent de l'an 29 sur l'ile autonome de Còrsega, dans une famille de pêcheurs modestes.
Aîné d'une grande fratrie, il grandit sur le pont du cotre de sa famille, sorte de petit voilier destiné à la pêche en haute mer. Il y fit son baptême de la mer, naviguant avec son père et ses oncles.
Durant l'hiver de l'an 43, la situation économique de sa famille se détériore, et le jeune Bonaventure, alors âgé de 14 ans, doit s'engager dans la marine marchande afin de soutenir financièrement ses proches.
Il entre alors avec le grade de Mousse sur le clipper "Muiron", un navire de commerce destiné au transport rapide de ressources vers le continent.
Habile marin, le jeune mousse est rapidement nommé gabier du fait de son agilité. Il passe alors le plus clair de son temps dans le gréement du navire pour y entretenir voiles et cordages, ce dont il s’acquitte efficacement. Nommé matelot dès sa première traversée,
il devient rapidement la mascotte de l'équipage, si bien que le capitaine décide de prendre en main son éducation. Pendant les deux ans que durèrent sa carrière marine, il apprend à lire; ainsi que les rudiments des mathématiques et de la navigation.
Fort de cette instruction, il devient quartier-maître à seulement 16 ans.
Le 22 Démévent de l'an 46, au cours d'une énième traversée océanique, le navire "Muiron" est brutalement emporté dans un ouragan. Balayé par des vents terribles et des vagues de plus de dix mètres, le vaisseau subit de graves avaries et se trouve impuissant face aux éléments déchaînés.
Le jeune marin manque alors d'être tué lorsque le mât sur lequel in se tenait se brise, mais il se sauve in-extremis avec un de ses camarades. Complètement démâté, le "Muiron" subit la tempête pendant plusieurs jours encore, avant de finalement s'échouer sur un banc de sable au soir du 31 démévent.
Il fallut de nombreux efforts à l'équipage pour remettre le navire à flots, mais le temps redevint clément et l'incident passa, non sans avoir fait quelques victimes. Le capitaine, mentor du jeune Pencroff, succombe d'épuisement après avoir tenu la barre sans sommeil durant près de huit jours.
Dérouté, épuisé, l'équipage se met en quête d'un port pour y réparer les avaries du vaisseau.
Le 34 Démévent de l'an 46, il accoste finalement au port de Stendel. Le jeune Bonaventure fête ce jour là ses 17 ans, sur cette terre nouvelle qu'il ne quittera presque plus. Il démissionne le lendemain matin.
Sans emploi et avec pour toute fortune sa dernière solde, il ne reste cependant pas oisif très longtemps. Terre de richesses et d'opportunités, l'empire de Stendel se trouve être un véritable eden pour le marin, qui trouve rapidement un nouvel emploi dans une scierie de la banlieue sud de la capitale.
Deux années durant, il pratique le métier de bûcheron dans les luxuriantes forêts de chênes, pour un salaire bien supérieur à son ancienne solde. Il s'installe donc dans la banlieue, et s’attelle rapidement à reprendre les envois d'argent à sa famille, restée à Còrsega.
Sachant lire et écrire, il achète également de nombreux ouvrages pour parfaire sa rédaction; et entame les démarches pour obtenir le rang social de villageois.
Mais au commencement de l'an 48, la reprise de la guerre entre l'empire de Stendel et l'infâme Nivem contrecarre ses plans.
La Guerre Civile
Lorsque les hostilités reprennent entre Stendel et le Nivem, le jeune Bonaventure est âgé de 19 ans. Apprenant par un crieur public que la rébellion a décidé de marcher contre l'empire, il décide de quitter sa vie paisible et de s'enrôler sous les armes de sa nouvelle patrie.
Il se porte donc volontaire pour rejoindre l'armée impériale, et est incorporé dans l'infanterie avec le grade de soldat.
Rapidement, sachant lire et écrire à la différence de nombre des autres engagés, il est nommé sergent au sein de son régiment. Son expérience de marin joue alors en sa faveur, la discipline et le sens de l'organisation n'ayant plus rien de nouveau pour lui.
Jeune, vif et résolu; il est affecté à la garnison du fort de Marie-Nyan cat au début du mois de Lérolia, position dont on sait déjà qu'elle est un objectif privilégié des rebelles.
La vie dans la garnison rappelle au jeune sergent son ancienne carrière de marin. Les rondes fonctionnent par quarts, la hiérarchie est semblable à celle de son ancien navire et il s’accommode vite de ses nouvelles fonctions.
Accompagnant les officiers, aidant à l'instruction des hommes et assurant diverses tâches administratives; il s'éprend également de littérature militaire technique, et s'intéresse à la tactique et à la stratégie.
passionné par cet univers qu'il découvre, il ambitionne de gravir les échelons de l'armée, et prépare secrètement à passer le concours pour devenir officier.
Le 42 lérolia de l'an 48, l'armée du Nivem se présente aux abords de la forteresse. Forte d'un net avantage numérique, elle ne s'attarde pas à assiéger la place et prend d'assaut les murailles. Les défenseurs, dépassés, luttent alors pour leur survie.
Le sergent Pencroff, en poste sur les murs, repousse plusieurs fois les offensives rebelles. Le chaos se généralise vite, de même que la panique, qui se répand à une vitesse terrible dans la garnison de jeunes soldats que le vétérans ne parviennent plus à assurer.
Finalement, dans la tourmente, les défenses de la place cèdent et l'ennemi pénètre dans l'enceinte. Une nouvelle lutte acharnée se livre alors en contrebas des murs, pour tenter de repousser l'adversaire en surnombre.
Dans la mêlée, combattant en première ligne, le sergent Pencroff est atteint d'un violent coup qui l'assomme, le commotionnant fortement et laissant sur son visage une terrible estafilade. Il est alors laissé pour mort dans la cour, au milieu des cadavres.
L'ennemi, finalement, se rend maître de la forteresse, mais ses réjouissances sont de courtes durées, et les rebelles doivent rapidement quitter les lieux. Les blessés impériaux, finalement secourus, sont évacués.
Le sergent Pencroff reste inanimé deux jours durant, avant de reprendre connaissance. Sa commotion est guérie grâce aux soins des mages impériaux, mais le jeune militaire conservera toute sa vie une cicatrice en travers de l’œil droit.
Il reste plusieurs jours alité, en proie à la frustration d'avoir laissé le fort être pris par les hordes rebelles, qu'il jure de poursuivre jusqu'en enfer, promesse qui deviendra rapidement une de ses raisons d'être.
Dans cette optique, et désirant toujours évoluer au sein de l'armée impériale, il se remet à préparer le concours pour obtenir une lieutenance et présente sa candidature.
En l'an 49, de par ses états de service, ses qualités militaires et sa blessure de guerre, le jeune pencroff est finalement autorisé à passer le concours d'officier.
Roturier, paysan de rang social, il en sort tout de même premier du classement sur plus de cent candidats, et est admis à l'école militaire dans la spécialité de cavalerie, la plus prestigieuse.
En parallèle de sa formation qu'il poursuit sans grandes difficultés, il rédige également une demande officielle pour l'obtention du rang social de villageois, la caste directement supérieure à la sienne.
Le 2 Iffélia de l'an 50, il obtient ce rang, et est enregistré comme villageois.
Le 22e de Cavalerie
En Agrevent de l'an 50, la scolarité du jeune Pencroff au sein de l'école militaire s'achève. Il obtient sa lieutenance et sort 4e d'une promotion de cent élèves.
La guerre civile se poursuivant, l'armée impériale ne laisse pas aux jeunes officiers le temps de se reposer, et les affecte directement en unité de combat.
Mais alors que nombre d'entre eux son affectés dans des régiments réguliers et que les majors de la promotions sont acceptés au sein de régiments prestigieux, le jeune lieutenant Pencroff est écarté par des nobles jaloux de voir un jeune homme de sa classe sociale mieux classé que leurs enfants.
Au lieu de rejoindre un régiment de cuirassiers ou de chevau-légers, il est soudainement affecté à une unité de reconnaissance de second-plan: le 22e détachement de cavalerie.
L'unité, fraîchement crée, compte alors un capitaine, deux lieutenants, deux sergents et une centaine de cavaliers issus de différents corps-francs. Tous ont été écartés des armes principales pour leur indiscipline, leur condition sociale ou suite à différentes cabales avec des nobles.
La troupe, à l'allure d'unité punitive, n'est alors pas au bout de ses peines: elle est envoyée dans la vallée d'Herobrine, aux confis des frontières sud de l'empire, dans un désert isolé réputé pour être le repère de rebelles et de bandits de grand chemin.
Le lieutenant Pencroff quitte alors la capitale pour une mission de sécurisation de ces terres lointaines, à laquelle l'état-major ne daigna pas donner de date de fin.
Mais contre toute attente, bien qu'il en fut décontenancé aux premiers instants, le jeune officier ne sembla pas s'inquiéter le moins du monde de sa nouvelle affectation. Au contraire.
Voyant cette mission comme une aventure, il décide de conjurer le mauvais sort en allant au bout de son engagement et en démontrant sa valeur par le fer. Dès lors, chaque fois que le capitaine l'envoie aux avants-gardes, le lieutenant Pencroff fouille ciel et terre en quête d'ennemis à combattre.
En cidélia de l'an 52, deux ans après le début de la mission, le 22e détachement de cavalerie n'est toujours pas revenu en capitale.
Arrivé dans le désert d'herobrine, il sillonne inlassablement les Terres du sud à la recherche de rebelles, de brigands ou de monstres à occire; et il y a alors fort à faire.
De nombreux combats de rencontres et de nombreuses escarmouches ponctuent les patrouilles, et le détachement s'aguerrit à un rythme effrénée. friand de combat, le lieutenant Pencroff est devenu un cavalier des plus habile, de même qu'un bretteur hors-pair.
Mais la situation de la troupe change le 18 Cidélia lorsqu'au cours d'une escarmouche avec des trafiquants d'esclaves, le capitaine Dhumas, commandant le détachement, est tué par un contrebandier.
Officier le plus expérimenté, le lieutenant Pencroff prend alors le commandement de l'unité, et envoie à l'état-major la nouvelle de la mort de son chef.
Alors que la mission s'éternise, tous espèrent que cette perte conduirait le commandement à rappeler la troupe, mais il n'en fut rien. La guerre contre le Nivem étant toujours d'actualité, il était hors de question de laisser le sud Stendelien sans surveillance.
contre toute attente, le lieutenant Pencroff fut donc promu capitaine, avec la charge d'assurer le commandement du 22e détachement. Des renforts furent envoyés pour combler les dernières pertes, dont un jeune lieutenant qui devait reprendre la fonction de 3e officier du groupe.
Le 10 iffélia de l'an 52, le 22e détachement de cavalerie est donc commandé par le capitaine Pencroff, épaulé par le lieutenant Liths et le lieutenant Isaac Asimov.
Sa mission, elle, restait inchangée: patrouiller encore et toujours dans le sud, et croiser le fer contre tout ceux qui, par la force ou par la ruse, tentaient d’emprunter ces contrées isolées pour nuire à la sûreté impériale.
Sans trève, sans repos, sans relève, le 22e détachement allait poursuivre ce seul but pendant quatre années encore, combattant souvent et devant fréquemment regarnir ses rangs pour remplacer les pertes.
Finalement, en Nérévard de l'an 55, une nouvelle feuille de route parvit au capitaine Pencroff.
La menace sur le sud devenant pressante, il était à craindre que les forces du Nivem ne cherchent à faire la jonction entre leurs territoires de l'est et leurs bastions de l'ouest. L'ennemi avançait ses pions et jouait, dans ces dernières années, ses dernières forces.
Le sud de Stendel étant dépourvu de toute défense solide, on chargea alors le 22e détachement de cavalerie d'en assurer la défense, élargissant pour cela ses moyens et ses prérogatives.
Le capitaine Pencroff fut donc promu au grade de commandant, et on doubla les effectifs du détachement pour en faire un escadron. Des ordres furent également donnés pour qu'un avant-poste permanent sout établi dans le désert d'herobrine séance-tenante.
Le 1er pampélune de l'an 56, le commandant Pencroff ordonna la construction d'un avant poste sur la plus haute dune du désert d'herobrine, dont il prit le nom.
Le Fort Herobrine venait de naître.
La Garde Volontaire
Plusieurs années après la fondation de Fort Herobrine, la composition du 22e de cavalerie commença à montrer des signes de faiblesse. Dans un élan de modernisation, l'unité fut dissoute et on chargea le Capitaine Pencroff de reformer une nouvelle unité plus polyvalente et qui devait être en mesure d'effectuer de nouvelles missions plus variées et impliquant diverses composantes en plus de la cavalerie. La Garde Volontaire naquit ainsi, réunissant pour la première fois sous une même bannière des cavaliers, des fantassins et des artilleurs. Le régiment, fraichement créé, entreprit alors la rénovation de sa forteresse et de ses différentes infrastructures. Petit à petit, les rangs s'étoffèrent de nouveaux officiers et le capitaine Pencroff fut promu commandant
De nouvelles menaces vinrent alors planer sur l'empire, comme la magie noire ou la banditisme qui sévissait plus que jamais depuis la fin de la guerre et le rappel des troupes. Les soldats de Fort Herobrine, en plus de leur mission de défense et de contrôle de la zone Sud de Stendel, se virent alors dans l'obligation de patrouiller toujours plus loins de leurs murailles, sur les routes et les sentiers, pour assurer la protection des populations civiles innocentes. On recruta plus de soldats, qui s'engageaient dans cette jeune arme pour grossir les rangs des premiers défenseurs de leurs familles. Le régiment vit, en quelques mois, ses effectifs doubler; et le nombre de ses missions alla croissant.
Le commandant Pencroff, qui se retrouvait alors aux commandes de cette formidable force; put s'appuyer sur le soutien solide de ses nouveaux adjoints qui allaient devenir, plus tard, l'état-major de la garde Volontaire: Ghideon Zorn, Thalkion, Wariow ou encore Wendy Marvel.
Le temps passa et, afin d'accueillir les nouveaux membres et de s'accorder avec l'accroissement permanent des missions, il fut décidé de rénover à nouveau la forteresse pour procéder à son agrandissement et à une série d'améliorations. Le régiment, qui avait alors pris une dimension considérable, devint alors une brigade. Le commandant pencroff fut promu Colonel maistre-de-camp et poursuivit avec ses officiers la modernisation de son arme et la réorganisation permanente des troupes. Les soldats, qui pour beaucoup avaient servi depuis la création du fort, avaient considérablement gagné en expérience et représentaient alors une force formidable au service de la population impériale. Les gardes s'illustraient par leurs grandes qualités militaires et leur fort attachement à l'empire en avait fait un fidèle et précieux allié pour ce dernier et pour son peuple.
Après plusieurs années de service au sein de cette force de volontaires fidèles à l'empire, et après s'être assuré que la continuité du commandement de la garde serait assurée par son officier en second Ghideon Zorn; le colonel Pencroff décida de se lancer dans l'aventure chevalière. Il déposa alors sa candidature en capitale de Stendel.
Dans la Chevalerie
Après plus d'un an de candidature, le Colonel Pencroff fut chevalierisé par l'Empereur Dokmixer en compagnie de Shrui, son camarade de promotion. En parallèle de ce nouveau rang, il prit le grade et l'appellation de Général de la Garde Volontaire, dont il conservait encore le commandement représentatif mais où, déjà, il n'occupait plus que des fonctions de contrôleur Général; ses devoirs de chevalier devant le tenir souvent éloigné de sa garnison.
Il passa alors plusieurs mois à parcourir les routes et les chemins de Stendel, allant de ville en ville pour y passer en revue les troupes et y réprimer le banditisme; tout en se tenant à disposition des populations civiles lorsque celles-ci avaient besoin d'assistance.
Malgré ses longues patrouilles en solitaire et le temps qu'il devait passer en garnison à la chevalerie de Stendel, le général Pencroff continua de visiter le Fort Herobrine aussi souvent que possible, pour y rencontrer ses troupes. Le commandement effectif était alors assumé par le Colonel Ghideon Zorn et les officiers Thalkion et Wariow. La Garde Volontaire poursuivait ses missions dans les Terres du sud et tendait à étendre son influence petit à petit vers de nouveaux territoires: les Terres sans drapeau, qui regroupent toutes les zones neutres de l'empire qui ne sont revendiquées par aucune communauté ou aucun peuple.
Au cours de son service dans la chevalerie, le général Pencroff participa à de nombreuses missions d'éliminations de monstres, arrêta nombre de bandits et se rendit dans de nombreux villages dans lesquels il participa activement à étendre l'influence impériale et à améliorer la sécurité des populations.
Après plusieurs mois de service dans la chevalerie, le général Pencroff reçut du gouvernement l'autorisation d'en moderniser le casernement en capitale. Il est à l'origine de la tour-bibliothèque et de la salle de permanence dans laquelle les chevaliers d'aujourd'hui passent le temps durant leurs tours de garnison.
Quelques mois plus tard, il devait être appelé à de nouvelles fonctions mais conserva toujours un lien étroit avec la chevalerie. Aujourd'hui encore, en qualité de Maréchal, il est à l'origine de la création de l'escouade des sentinelles: un groupe de chevaliers qu'il commande personnellement.
Gouverneur de l'Empire
Après ses nombreuses années de service sous les drapeaux de l'empire, en qualité de Garde Volontaire puis de Chevalier; le général Pencroff fut nommé Gouverneur par le gouvernement impérial et adopta le grade et l'appellation de Maréchal d'empire. Gouverneur militaire, il entretient un lien étroit avec les Forces armées impériales, autour desquelles il concentre son activité. il n'est pas rare par exemple de le voir commander directement des troupes sur les théâtres d'opération, ou de le voir passer en revue diverses unités. Il dispose de son propre état-major et de sa propre Division qui forme sa garde rapprochée; et conserve de solides attaches après de la chevalerie et de la Garde Volontaire, ses armes d'origine.
En parallèle de ses activités auprès des armées impériales, il est également le fondateur de la Guilde des Explorateurs qui permet aux aventuriers de tous rangs et de tous niveaux de se rassembler dans un cadre officiel pour participer à diverses missions d'intérêt général.
Outre cette mission, il officie également à l'autorité impériale de l'état-civil qui traite les candidatures des villageois et des citoyens.
En l'an 239, dès le commencement de la Première guerre démoniaque, le maréchal Pencroff prend le commandement des Forces Mixtes Stendeliennes. Accompagné de chevaliers, de soldats impériaux et d'explorateurs de la guilde; il participa à toutes les batailles visant à défendre l'empire de l'invasion des démons. Moins présent qu'il ne le souhaiterait sur le champ de bataille, il planifie les opérations avec les principaux officiers et chevaliers.
En l'an 252, pour la première fois depuis sa nomination au poste de Gouverneur, le Maréchal Pencroff a repris un commandement opérationnel au sein de la garde volontaire. En effet, il a été chargé, à la demande de l'état-major de la garde, du commandement de la Division de Cavalerie. Composée de cuirassiers et de dragons, cette unité, entièrement montée, a pour but de servir de réserve de cavalerie à la garde au moment ou cette dernière entame la montée en puissance de ses troupes.
En Iffelia de l'an 253, suite à la nomination de son ancien subalterne, le général Ghideon Zorn, au rang de Gouverneur; le maréchal Pencroff et son nouvel homologue formèrent Corps des Maréchaux, un corps d'armée régulier regroupant leurs deux divisions.
En Mériola de l'an 255, face aux difficultés rencontrées par les forces impériales et par la guilde des Explorateurs dans la lutte contre les démons au cours de la Première guerre démoniaque; le Maréchal Pencroff prit l'initiative de former une unité spécialisée dans la lutte contre les forces obscures: la Brigade des chasseurs de démons. Cette brigade, dont le commandement fut confié à d'éminents membres de La Chevalerie et à des citoyens parmi les plus renommés; fut casernée en banlieue sud de Stendel, dans une forteresse fraichement bâtie pour l'occasion: le Fort Argos.
En l'an 260, suite à la réorganisation de la Garde Volontaire en prévision de son passage progressif vers l'échelon de groupe d'armées, le Maréchal Pencroff est nommé inspecteur général de la garde et est missionné pour passer en revue les différentes unités pour contrôler leur opérabilité. Soucieux du détail et partisan de l'excellence opérationnelle, il entreprend également une vaste campagne de manœuvres visant à aguerrir les régiments de la garde aux
déplacements par corps d'armée dans un contexte martial.
En l'an 265, il est également nommé "Colonel-Général des hussards de la garde volontaire", titre honorifique faisant référence à son arme d'origine et à son fort attachement à celle-ci.
En l'an 275, lors de la Grande réforme de la garde volontaire qui voit l'armée adopter un nouvel ordre de bataille élargi; le maréchal Pencroff est nommé Colonel-général de la cavalerie de toute la garde, et prend le commandement du Corps de cavalerie qui regroupe tous les régiments de cuirassiers et une partie des régiments de dragons. Le titre de colonel-général de la cavalerie et la fonction de général commandant du corps de cavalerie de réserve le mettent en responsabilité de l'entrainement, de l'armement, de la gestion et du commandement de presque toute l'arme montée; ce qui lui permet d'entreprendre de grands travaux d'organisation et de modernisation au profit de la garde.
Marquis de Férincs
En l'an de grâce 278, suite aux "évènements de 274", le Gouverneur Pencroff est nommé Marquis de Férincs par lettre patente. Outre ses fonctions au gouvernement impérial et dans la Garde Volontaire, il accepte donc la gestion de ce fief à titre seigneurial.
Il est à cette occasion élevé de son rang nobiliaire de Chevalier à celui de Marquis et adopte la particule "de férincs" qu'il ajoute à son patronyme, devenant "Le maréchal Bonaventure Pencroff de Férincs".
Dès sa nomination, il fait construire dans son nouveau fief un manoir qu'il nomme "La commanderie" et qui sera achevé en 279. Dès la fin des travaux, il en fait sa résidence principale et y prend ses quartiers avec une partie de son état-major.
Il nomme également la générale Wendy Marvel comme seconde dans la gestion du fief.
En 280, il crée le Régiment des Mousquetaires de la Garde à partir de son propre escadron de mousquetaires. Il prend le commandement personnel de l'unité, accompagné de la générale Wendy Marvel pour seconde.
En 281, le maréchal Pencroff participe à la Campagne de Sillevanie commandée par le maréchal Ghideon Zorn.
En 296, le Régiment des Mousquetaires de la Garde prends le nom de Régiment de Pencroff Cavalerie. Une seule compagnie de mousquetaires est maintenue pour servir de compagnie d'état-major, et les autres sont versées dans les effectifs de cavalerie de la vieille garde. Quatre compagnies de dragons d'élite sont crées.
En 300, le maréchal participe activement à la mise en place de la "Grande réforme de l'an 300", et fait partie du haut conseil stratégique chargé de rédiger et de publier le "livre blanc" de l'armée pour le 4e siècle.
Il fait partie des partisans de la nouvelle doctrine du Premier Consul Zorn dite de "l'offensive préventive" et prépare la garde à ses futures engagements et projections hors des frontières du monde connu.
En radévard de cette même année, suite à des activités suspectes, il prend le commandement temporaire de la "division expéditionnaire" et se rend sur les terres de Mirovitch pour une mission d'observation. Forte de 4 régiments d'infanterie de ligne: les 32, 33, 34 et 35e de ligne, la division cantonne aux abords du bagne en renfort du régiment de dragons qui s'y trouvait déjà.
Rapport aux Forces Armées
Etat-major personnel
De par ses fonctions au sein des forces armées et afin de mener à bien les missions qui lui font confiées, le maréchal Pencroff dispose de son propre état-major qui ne le quitte que très rarement.
Le personnel de cet état-major est sélectionné nominativement par le maréchal au sein de la garde volontaire. Il ne s'agit que d'hommes et de femmes de confiance, qui doivent être suffisamment braves pour suivre leur chef dans toutes les campagnes et suffisamment intègres pour ne jamais démériter de sa confiance.
Servir dans l'état-major d'un maréchal d'empire est un honneur, une consécration pour un officier d'état-major. Ce privilège est réservé aux officiers les plus illustres et dignes, aptes au commandement et fins tacticiens.
De fait, par leur position à proximité du maréchal, les officiers qui composent son état-major sont ses plus proches conseillers et collaborateur. Ils complètent la vision de leur chef, aident à la prise de décision et veillent à l'application des ordres.
On trouve, dans ce cercle très restreint, trois types d'officiers:
Le major-général:
C'est le chef de l'état-major. Placé sous les ordres du maréchal, c'est lui qui a la charge de faire la synthèse de tous ses ordres et de les faire exécuter. Le major-général tient donc un rôle central au sommet de l'arborescence militaire et doit être assez proche de son commandant pour saisir rapidement ses intentions profondes et les traduire en ordres clairs pour le reste des forces. Cette fonction est réservée aux tacticiens et logisticiens les plus aguerris, et qui ont la confiance du maréchal. En temps de paix comme en temps de guerre, le major-général suit le maréchal partout où il va, à l'exception des combats.
Ce rang est communément attribué à un général de Division. Le maréchal Pencroff y préfère un officier de cavalerie.
Les aides de camp et aides de camp généraux:
Les aides de camp du maréchal sont ses principaux conseillers. Ils apportent une vision tactique et stratégique différente, qui sera souvent complémentaire à celle de leur commandant. Ce sont des hommes de confiance, et ils sont souvent envoyés par le maréchal pour transmettre ses ordres de vive-voix et s'assurer de leur bonne exécution. Sur le terrain, il est fréquent que les aides-de-camp soient envoyés pour prendre le commandement direct d'un mouvement ordonné par le maréchal, afin que ce dernier soit exécuté le plus rapidement et le plus efficacement possible.
Ce rang est généralement dévolu à des généraux de brigades (aides-de-camp généraux) ou à des colonels. Dans tous les cas, il s'agit d'officiers aguerris ayant de nombreuses campagnes à leur actif.
Les officiers d'ordonnance:
Les officiers d'ordonnance sont les véritables couteaux-suisses de l'état-major. Messagers, officiers de renseignement, secrétaires, intendants; ils ont la charge de noter et de véhiculer toutes les instructions émises par l'état-major du maréchal, via le maréchal lui-même ou son major-général.
Ces fonctions sont généralement attribuées à de jeunes officiers s'étant illustrés par leur vigueur et leur hardiesse au combat. En somme, souvent des capitaines ou des lieutenants.
Par ordre hiérarchique, voici la composition de cet état-major:
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- Général de division Marceline De Bercheny, major-général
Orpheline de guerre, pupille de la Garde, la générale Marceline de Bercheny est adoptée par le maréchal Pencroff (alors gé,éral) et s'engage très jeune dans les rangs. Sous-lieutenant à 18 ans, capitaine à 21, elle débute sa carrière au 1er régiment de hussards. Promue commandante à 25 ans, elle commande un escadron d'éclaireurs de la vieille garde peu après la création de l'unité. Après s'y être illustrée, elle entre dans l'état-major du maréchal Pencroff avec le grade de lieutenant-colonel et la fonction d'aide-de-camp. Colonelle à 30 ans, elle devient générale de brigade et obtient la fonction de chef d'état-major du maréchal Pencroff. Elle y restera après sa promotion de générale de division. La générale De Bercheny est la plus ancienne membre de l'état-major du maréchal et ne l'a pas quitté depuis son adoption. Elle le suit dans tous ses déplacements, au point d'être surnommée "l'ombre du maréchal".
- Général de brigade Jean De Loisy, premier aide-de-camp général du maréchal Pencroff
Issu d'une noble famille aux traditions militaires, Jean de Loisy a préféré s'engager dans la garde volontaire plutôt que dans les rangs de l'armée impériale, en quête de campagnes et de gloire dont la jeune armée de volontaire était plus prometteuse que les rangs vieillissant des armes traditionnelles. Malgré son titre de noblesse, il débuta sa carrière comme soldat et passa chaque grade à force de bravoure et de qualités militaires. Devenu lieutenant de chevau-légers, puis capitaine de hussards; il fut personnellement sélectionné pour prendre le commandement de l'escadron des mousquetaires du maréchal Pencroff avec le grade de commandant. Plus tard, promu lieutenant-colonel, il intégra brièvement l'état-major du corps des maréchaux avant d'être nommé colonel et d'être appelé à l'état-major du maréchal Pencroff sur sa demande. Ses excellents états de service lui valent finalement la promotion au grade de général de brigade.
- Général de brigade Irina Ruminesku, seconde aide-de-camp général du maréchal Pencroff
Née dans un fief rebelle de New-Stendel, la générale Irina n'était pas destinée à rejoindre la Garde Volontaire.
- Colonel Armand d'Hubert, premier aide-de-camp du maréchal
Le colonel d'Hubert est issu du régiment de maréchal-hussards. Auparavant, il avait fait ses armes dans l'armée impériale, plus précisément dans les chevau-légers. Il y rencontra d'ailleurs Gabriel Feraud, qui allait devenir son rival et avec lequel il eut de nombreux duel, avant que les deux hommes ne se sauvent mutuellement la vie lors d'une bataille. Ils furent depuis inséparables, et sont entrés au service du maréchal.
- Colonel Gabriel Feraud, second aide-de-camp du maréchal
Comme son camarade Armand d'Hubert, le colonel Feraud est issu du régiment de maréchal-hussards, après avoir fait ses armes dans l'armée impériale. Officier aussi téméraire et impétueux que son camarade, il est entré au service du maréchal et assiste ce dernier dans tous ses travaux. Comme le colonel D'Hubert, le colonel Feraud est un duelliste avide de combat.
- Colonel Louis Lepic, troisième aide-de-camp du maréchal
Le Colonel Lepic est issu des grenadiers à cheval de la garde consulaire, où il a servi en tant que capitaine avant de devenir commandant d'escadron. Couvert de gloire, il a intégré l'état-major du Maréchal avec le grade de Lieutenant-colonel.
- Colonel Diane Kavendix, chirurgien-major
La colonel Diane Kavendix est une chirurgienne de renom, également archimage de son état. Elle ne prend absolument jamais part aux combats, mais est capable sauver les blessés parmi les plus désespérés. Reconnue dans les armées pour son rôle salvateur, elle a gagné le surnom "d'ange des batailles".
Outre ses fonctions médicales dans le corps des maréchaux, elle est également reconnue pour ses travaux de recherche dans les magies de soin. Elle donne également des cours à l'école de médecine militaire, et est auteure d'une thèse sur les alternatives à l'amputation et la guérison des plaies infectées. Son éxperience des combats lui ont donné l'occasion d'observer de nombreux cas cliniques, ce qui lui confère une grande influence auprès de ses pairs médecins. Le maréchal Pencroff n'accepte d'être suivi que par elle et son adjoint.
- Capitaine Naaza Larray, chirurgien-aide-major
La capitaine Naaza Larray est tout simplement l'assistante et la disciple du colonel Kavendix. Fille du docteur Charles Larray, précédent chirurgien aide-major du maréchal, et elle-même chirurgienne et mage de son état, ses années passées auprès de son père et mentor font d'elle un médecin de premier rang dont la valeur est souvent soulignée par sa supérieure. La capitaine Larrey n'avait jamais servie dans les armes avant de rejoindre l'état-major du maréchal, mais ses excellentes compétences et la recommandation de son père et du colonel Kavendix ont convaincu le ce dernier de la recruter.
- 6 officiers d'ordonnance du maréchal
Issus de diverses unités montées, ces officiers ont été sélectionnés sur dossier pour accompagner et servir le maréchal. Ce sont de véritables couteaux suisses, aussi bien secrétaires que trésoriers ou messagers.
Parmi les 5 officiers d'ordonnance, on compte:
- Commandant Jean-roch Coignet
- Capitaine adjudant-major Shiro Onoda
- Lieutenant Jean-louis de La Franchise
- Lieutenant Margot Lajoix
- Lieutenant Elise Tulard
- Lieutenant Hajime Tsukushima
Pour assurer son escorte, l'état-major du maréchal est accompagné par la compagnie de mousquetaires du Régiment de Pencroff Cavalerie.
La Garde Volontaire
La maréchal Pencroff est le fondateur de la garde volontaire. Chef de corps à l'époque ou l'unité n'était encore qu'un régiment, il resta à sa tête jusqu'à ce que la garde ne devienne une brigade, période à laquelle il fut nommé chevalier et appelé en capitale. Il conserva, un temps encore, le commandement nominatif de l'arme; le commandant executif étant alors assuré par le Colonel Ghideon Zorn et la Lieutenant-colonel Wendy Marvel.
Après sa nomination au gouvernement impérial, le Maréchal Pencroff passa le commandement de la Garde Volontaire au Général Ghideon Zorn, qui devait lui-même être nommé Maréchal quelques années plus tard.
Il conserve toutefois de fortes attaches avec son arme d'origine et retourne fréquemment au Fort Herobrine ou se trouvent ses quartiers et sa résidence principale.
La Garde Volontaire est également restée sa force de prédilection, à laquelle il recourt pour la plupart de ses missions et qu'il préfère souvent aux Forces armées impériales. Ses liens profonds avec les troupes de la garde et sa longue expérience à sa tête présentent de nombreux avantages dans la conduites d'opérations parfois complexes et se déroulant aux confins des territoires impériaux. L'emploi de cette unité autonome permet également de conserver une certaine opacité sur les missions accomplies, là ou l'utilisation de l'armée impériales appellerait à plus de transparence.
En 260, après plusieurs années en capitale, le maréchal Pencroff reprend pour la première fois une fonction à l'état-major de la Garde Volontaire. Nommé inspecteur général de l'armée, il participe activement à la montée en puissance de l'armée afin de préparer cette dernière à faire face aux nouvelles menaces qui planent sur la population impériale. Sa principale fonction consiste alors à passer les troupes en revue, afin de veiller à leur qualité. Il entame également la rédaction d'un livre, "De la garde", qui devait devenir l'encyclopédie de la garde volontaire, de son fonctionnement et de ses doctrines.
En 265, toujours présent au Grand Quartier Général de la Garde, il est nommé "Colonel-général des hussards de la garde" par son camarade et actuel commandant de la garde volontaire Ghideon Zorn. Ce titre, en partie honorifique, l'investit également de la mission de moderniser les tactiques de reconnaissance employées dans la garde et notamment l'usage de la cavalerie légère.
En 275, il est nommé colonel-général de la cavalerie de la garde et commandant du corps de cavalerie. Ces deux fonctions le placent au commandement administratif de toutes les troupes montées de la garde et au commandement opérationnel de toute la cavalerie de réserve.
Faits d'Armes Notoires
Distinctions et Décorations
- Gouverneur
- Maréchal d'empire
- Marquis de Férincs
- Chevalier d'empire (révolu)
- Croix de guerre "Guerre Civile" avec agrafe "Nyan-cat"
- Croix de guerre "Expéditionnaire" avec agrafe "Mousse-tache" et "Chatal-Kion"
- Croix de guerre "Frontières" avec agrafe "Birak-Heim"
- Croix de guerre "Première guerre démoniaque" avec agrafe "Arkole" et "Freedland"
- Croix de guerre "Immaculés" avec agrafe "Veine noire" et "Fersen"
- Capitaine d'honneur de la Guilde des Explorateurs
- Membre d'honneur de la Guilde des Caverniers
- Fondateur de la Brigade des chasseurs de démons
- Colonel-général des Hussards de la Garde Volontaire (honorifique)
Commandements et grades successifs
- Maréchal d'empire (Gouverneur), commandant du corps de cavalerie de la garde (présent)
- Maréchal d'empire (Gouverneur), colonel-général de la cavalerie (présent)
- Maréchal d'empire (Gouverneur), gouverneur militaire de Stendel (présent)
- Général (Chevalier), détaché auprès de la Chevalerie (passé)
- Colonel (Citoyen), chef de corps de la Garde Volontaire (passé)
- Commandant (Citoyen), commandant de la Garde Volontaire (passé)
- Capitaine (villageois), commandant du 22e détachement de cavalerie (passé)
- Lieutenant (villageois), commandant en second du 21e détachement de cavalerie (passé)
- Sergent (villageois), sous-officier volontaire dans une cohorte impériale (passé)
- Soldat (villageois), engagé volontaire dans une cohorte impériale (passé)
Citations
"Tuez les tous, l'empire reconnaitra les siens."
"On a vraiment la paix que lorsque l'on a plus d'ennemis."
"Il n'y a pas de bon général qui n'ait été bon caporal un jour."
"On meurt tous un jour. Certains de gloire, d'autres de vieillesse: Ce sera le sabre ou la canne !"
"Je ne connais de diplomatie que celle du canon. Une plume sera toujours moins convaincante qu'un coup de mitraille."
"Messieurs, ajustez vos chapeaux et vos rubans de queue, nous allons avoir l'honneur de charger !"
"La justice n'est qu'un mot vide de sens si elle ne sépare pas efficacement les proies des prédateurs."
"Il suffit d'un coup de plume pour faire un politicien, mais il faut vingt ans pour faire un général."
"Les nations qui séparent les intellectuels des guerriers sont gouvernées par des lâches et défendues par des idiots."
"Seuls les guerriers peuvent être pacifistes, les autres n'ont juste pas le choix."
"A la guerre, il faut n'être jamais sur de rien, et toujours prêt à tout."
"On ne s'engage pas dans l'armée pour faire dans la dentelle. Notre boulot c'est de détruire des choses et tuer des gens."
"La diplomatie est l'affaire des politiciens. Compromis, concessions, langue de bois... Une fois qu'ils ont échoués, on vient mettre tout le monde d'accord."
"Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, ça se lave."
Armoiries
Les armoiries du maréchal Pencroff sont composés des éléments suivants:
- L'écu de la famille Pencroff de Férincs, aux couleurs de la Garde Volontaire
- La couronne symbolisant le titre de gouverneur
- Les deux bâtons de maréchal symbolisant le grade militaire
- La croix de la légion d'obsidienne avec ruban de commandeur
- La cape bleue symbolisant la noblesse d'épée